Magnifiques et pourtant inconnus des guides Nature, les criquets
rose-violet / rouges sont de plus en plus nombreux dans le paysage.
Pourquoi la science ne se penche pas sur ces apparitions étranges ?















Le criquet rose mutant 2/3
par Eric GEIRNAERT


      Fréquent surtout depuis 2002-2005, quelle est la cause d'apparition des morphes anormaux de plus en plus fréquents chez les criquets ? Repérer les criquets anormaux lors d'un inventaire permet de suivre l'émergence d'un vrai phénomène biologique... L'examen isolé d'un sujet "muté" très coloré peut faire sourire... Mais, passé la surprise, la question du processus ubiquiste inquiète... Le morphe "couleur trans-muté" est-il un pathotype corrélé à un stress environnemental ? Faut-il s'inquiéter de découvrir de tels criquets colorés parmi d'autres insectes monstres, difformes ? (Voir ce dossier). La trans-"mutation" (l'évolution) de la couleur des acridiens ne va certes pas révolutionner la science. Mais ce sujet permet de démontrer que les spécialistes d'en haut méprisent les observateurs de terrain puisqu'ils affirment que "de telles références n'existent pas". Peut-être faut-il quitter les livres (anciens) pour suivre la réalité in-natura. Les criquets violet-roses sont inconnus des multi-guides Nature (très à la mode des années 1970-1980). Pourtant ces insectes existent aujourd'hui... Que s'est-il donc passé ?...
Outre les photographies du criquet Modesty 1707 largement utilisées dans mes publications, on peut évoquer l'image (rare et unique) d'un criquet pourpré dans le "Le guide des sauterelles, grillons et criquets d'Europe occidentale", Heiko Bellmann et Gérard Luquet, edition Delachaux et Niestlé). Mais certains critiques qui ne croient que ce qu'ils voient d'affirmer que l'édition permet évidemment d'éditer des canulars. Voici un exemple où les "scientifiques" sont des grands comiques qui s'amusent en diffusant des créations montées de toutes pièces. .






Entomologie - Comment la science, ... fonctionne-t-elle ?
Après la réponse dogmatique: "Arrêtez vos canulars, de tels criquets peinturlurés n'existent pas !", vient le message
intéressé : "Oui, pourriez-vous nous en dire plus sur vos insectes colorés ?" et, finalement le chercheur de vouloir
s'approprier le sujet (exclusif). Les scientifiques de l'institut d'agronomie xxx de xxx à xxx souhaitent recevoir les
criquets roses du Morvan pour les étudier ! Pourquoi donc, puisque ces insectes ne sont qu'un canular !


Retour début du dossier


 

 

Vers une étude épistémologique
du criquet rose ?

Tenu du bout des doigts,
voilà beaucoup de bruit pour un simple criquet...

"Le criquet tient dans le creux de la main,
mais, on l'entend dans toute la prairie
"


explique un joli proverbe sénégalais.



Un criquet tenu du bout des doigts...
devenu très médiatique.

  Du bout des doigts l'auteur dépose délicatement le criquet sur une fleur,
  puis, une autre, pour réaliser le reportage photographique utile à cet article...




Le dossier du criquet rose est à l'origine de
plusieurs références publiées
dans des ouvrages.





Analyse et classification
des nombreux commentaires.



Voici ce que l'on peut remarquer
dans les commentaires des lecteurs


Pouvons nous dresser le rapport des commentaires ayant pour
objet d'apprécier la valeur intrinsèque de la découverte de
cet insecte (le criquet rose) pour l'esprit scientifique ?







      Cette partie du dossier relatif au criquet rose, ne veut pas être une polémique gratuite. Non ! Le sujet catalogue simplement les arguments et donne un compte rendu réel de ce que pensent les lecteurs (et également les chercheurs)...
Et, de fait, chacun a évidemment le droit d'exprimer librement ses idées même si elles sont antinomiques aux argumentations de l'auteur.




      "Bien, voilà, j'ai trouvé un criquet rose..." Dit comme cela, exprimé de cette façon, sur une page Internet, la chose assez insignifiante pourrait paraître futile et même ridicule. Mais, si vous y mettez la forme, le détail et l'amplitude, le même sujet peut devenir une véritable étude de cas... Dans les guides d'entomologies (guide nature, guide Chinery, etc., réalisés souvent à partir d'insectes morts, dessinés) le sujet n'est pas mentionné. Aussi, questionnons les auteurs, interrogeons les ("vrais") spécialistes... Posons le sujet sur la table et travaillons en aveugle pour étudier les réponses...

.
 

J'ai trouvé un criquet rose...


      La science, et, la publication restent des domaines plutôt "réservés". Pour qui souhaite raconter ses découvertes, il faut savoir surfer sur la vague et être capable de traverser les tempêtes sans perdre l'équilibre...

      Il est intéressant de connaître quels peuvent être les réactions et les commentaires des lecteurs et spécialistes de l'édition. Une analyse des critiques permettra sans doute de mieux comprendre l'état d'esprit de ceux qui (peut être pour défendre leur domaine) profèrent des jugements de valeurs personnels sur un travail ou les chercheurs et la recherche en général.

      Les commentaires pour ces acridiens à la robe "trop colorée" sont nombreux, très nombreux ! Bien évidemment de multiples lecteurs, qui découvrent par hasard le sujet apprécient l'étoffe "graphique" du dossier :

"C'est esthétique et assez différent de ce que l'on voit ailleurs. Peu de naturalistes vont aussi loin dans la description de leurs découvertes naturaliste."

Et, d'aucun apprécient sincèrement le sujet  :


"Cher Monsieur, continuez à partager votre passion et à nous aider à entretenir le rêve en nous. Merci, votre sujet du criquet rose est pédagogique et informe beaucoup sur la pensée étrange des chercheurs ! "

"Moi, je trouve superbe d'avoir pu photographier ce magnifique criquet et je ne me pose pas trop de questions à son sujet, le regarder me suffit à me donner des émotions !"


... mais, ne tombons pas dans l'auto satisfaction trop rapide (véritable ciment colle de la NON-progression) analysons et citons en quatre registres, si vous le voulez bien, les commentaires et aussi les critiques nombreuses, souvent acerbes...


1 : les "condescendants"qui réfutent, 2 : les "jaloux", 3 : les "incrédules", 4 : "les intéressés".



      1 - Certains commentent l'article ainsi comme suit :

"Une gentillette discussion, oui, où les images peuvent, en effet, à la rigueur être utilisées comme de charmants fonds d'écran."

"Ce qui constitue une bien belle observation, n'a pas forcément un intérêt scientifique et fait ainsi avancer la science."

"Votre travail lance des pistes intéressantes qui sont plaisantes à lire (présentation et contenu), mais il me donne une double impression. 1 positive : celle d'avoir à faire a un spécialiste par les références biblio et les termes employés; 2 négative : car donnant l'impression aussi que vous n'avez pas assez fait de biblio pour pouvoir en parler de cette manière."

"J'ai bien apprécié votre nouvelle, si ça peut vous rassurer, mais, apparemment, vous êtes bien au-dessus du fait qu'on puisse apprécier ou non vos écrits, qui de toute façon ne peuvent qu'être bons, vu la reconnaissance scientifique dont vous jouissez !"

"La bibliographie est inexistante ! Et, la classification proposée est sans doute incertaine. Vu que plusieurs personnes voient des criquets violets et les photographient, le phénomène ne doit pas être si exceptionnel, même si je ne me l'explique pas bien."

Certains réfutent carrément le sujet.
Selon les propos de Lucas Troclet (conseiller scientifique des conservatoires d'espaces naturel de Rhône-Alpes, évaluation patrimoniale, plans de gestion, bases de données naturalistes, entomologie) CSRNHS membre associé (réserves naturelles de Haute-Savoie) qui parle au nom d'Asters (Conservatoire des espaces naturels de Haute-Savoie, Mission Connaissance et Expertise): "Ce qui est irritant, dans ce dossier c'est de laisser entendre que le phénomène est récent et qu'il serait en progression."



      2 - D'autres, lecteurs, prétextant que le morphe rouge ou morphe rouge-violet a déjà été évoqué par le passé .../... critiquent alors qu'il n'y a pas là matière à écrire que le sujet puisse être sensationnel :

"Oui, rose, bon et alors. Qui a contesté ici que cette couleur soit rare... On rencontre souvent des choses 'rares' dans la nature lorsqu'on sait un peu ouvrir l'oeil. Tapezia spumans qui habite en Afrique occidentale est rouge, par exemple."

"Monsieur, l'article c'est du réchauffé de chez déjà vu ; pardonnez moi l'expression, et, autre point, concernant la couleur du criquet, il me semble que du rouge ou du violet en petite quantité... c'est presque du rose non ? Si vous voulez de beaux criquets, prenez par exemple Poecilocerus pictus Fabricius, ce Pyrgomorphidae vit en Inde."

"Sachez que la bizarrerie chromatique existe chez les criquets, c'est connu, mais aussi chez tous les autres arthropodes. J'ai même pris en photo une cigale qui venait de muer, elle était d'un vert pomme très délicat..."

"Bonjour, plusieurs remarques :
- la coloration violette n'est pas une découverte, puisqu'elle est décrite dans les ouvrages sur les acridiens 'morphe violet'.
- je ne pense vraiment pas qu'il s'agisse d'un Oedipoda (identification à revoir)".

" Vous n'avez pas l'exclusivité du dossier ! Des chapitres de votre dossier ont même déjà été abordés ailleurs ! Rangeons alors au placard les chercheurs démodés et stupides qui croient que la science doit garder un certain sérieux."

"Monsieur, j'élève le Pyrrhocoris apterus, (punaise gendarme)... J'ai eu un individu avec un dessin noir anormalement étendu. Dois-je PROCLAMER ceci comme une découverte scientifique digne de figurer dans les actualités médiatiques ? Désolé mais ça ne me semble pas une découverte révolutionnaire..."




      3 - Pour une autre catégorie de lecteurs, (et, ici c'est tout à fait intéressant car il y a encore des chercheurs et aussi des entomologistes réputés), les mentions de ces 'découvertes' entomologiques, (photographies rapportées par plusieurs naturalistes dans plusieurs biotopes de montagnes sur des spécimens juvéniles), sont la preuve indiscutable que les faussaires peuvent fabriquer des œuvres dans le même morphotype !

"C'est bien connu, tous les petits extraterrestres, fabriqués pour le cinéma, ont le mêle look."

"Ce si magnifique criquet, n’est-il pas de l'espèce 'Photoshopensis' ?????"
Dr Jean-Pierre FARINE (CNRS UMR 5548) Université de Bourgogne Dijon (France).
Réponse alors adressée à Monsieur FARINE : "Monsieur, n'êtes vous pas, par votre remarque de l'espèce homo sapiens Grandis-humorisis ?"

Autre réponse d'une naturaliste au CNRS (madame xxx -unité de recherche xxx)....
"Cher Monsieur, vous m'avez déjà parlé il y a quelques mois de cet étrange criquet. A défaut d'avoir suffisamment de temps pour traiter chaque idée avec autant d'attention qu'elle mérite, j'ai bonne mémoire. Mais je pensais alors à une gentille farce réalisée grâce à la complicité de quelque Photoshop ou autre... me serais-je trompée ?"




-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-




      Dans une correspondance passionnante, madame Baranzini nous présente un criquet rose photographié (et suivi quelques instants) en pleine nature ! L'acridien (parmi ses congénères normaux) a été repéré le 23 août 2012 à côté du tunnel du San Bernardino (dans le Grisons) en direction de la Suisse dans un biotope de la commune de Mesocco à 2000 mètres d'altitude, température ambiante de 8°. Les autorités scientifiques et sanitaires (qui refusent encore ces observations) sont désormais devant un constat étrange. Avec Internet, désormais il n'y a plus de chasse gardée, la vérité scientifique progresse au moins avec les observations de terrain : les criquets mutants colorés rose à rouge sont de plus en plus fréquents ! Les criquets, surtout situés dans des biotopes de montagnes à une altitude supérieure à 700m apparaissent avec des morphes anormaux mutants. La fréquence est difficile à évaluer mais il est possible de repérer deux spécimens en une journée de six heures d'observation... Dans plusieurs zones montagneuses, de plus en plus d'acridiens apparaissent rouges, roses, violets. Les mutations apparues il y a dix ans sont désormais assez fréquentes et devraient attirer les attentions des spécialistes autrement que par des railleries et des critiques inutiles. Les chercheurs canadiens (grands spécialistes des acridiens) ont porté leurs attentions sur des variantes bleues et étudient des fréquences d'albinismes chez ces insectes. Espérons que ces découvertes permettent de maintenir l'attention curieuse des chercheurs et puissent être à l'origine d'une synthèse... Le problème semble toucher plusieurs groupes, puisque des grenouilles normalement vertes apparaissent désormais grises-bleues par déficits de pigments jaunes…



-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-




      On l'aura compris de nombreux commentaires, de très nombreux commentaires ont été exprimés par les lecteurs, les naturalistes et autres observateurs d'insectes... Le web regroupe plus que partout ailleurs des "indignés chroniques" qui s'offusquent de tout et prennent aussitôt la parole pour exister dans la critique virulente et gratuite... On peut être en désaccord avec une façon de présenter un sujet. On peut juger la précision, les idées, les tournures de phrase... mais un procès lapidaire n'a jamais aidé personne à progresser. Les attaques laconiques les plus sarcastiques, (peu utiles et qui débordent du cadre de ce dossier), ne sont pas prises en compte pour notre analyse "épistémologique"...



Un criquet qui, alors, n'a 
rien de sensationnel ?



      Alors, la découverte du criquet rose : 1 divertissement scientifique léger, 2 réécriture surfaite d'un sujet qui n'a vraiment rien de sensationnel ou 3 conspiration collective de fraudeurs ?


      Si c'est une "conspiration de fraudeurs", il est peut-être intéressant de mentionner les découvertes analogues de plusieurs naturalistes amateurs (découvertes qui permettent de croire que le nombre vaut -finalement- pour "démonstration") où tous les spécimens sont des juvéniles (après la mue)... Présentons quelques observateurs directs : Anne Marical, Krigan, Nicolas Facon, Jean-Yves Ringenbach, Stéphane Vautier, Jean-Baptiste de Panafieu, Hugues Mouret, Serge Chevalier, Emmanuel Didier, les deux spécimens de Christine Lefebvre, l'acridien de Jessica Legars, également le criquet de Jean-Francois Blanchard, celui de madame Caroline Portes, Patricia Vicario et la dernière mention de Gauthier Chapelle....

Août 2017. Cher Monsieur Geirnaert. Si, cela vous intéresse toujours, voici un autre criquet rose (ou rouge) photographié hier, le vendredi 25 août 2017 dans le Condroz (petit "pays" au sud de la Belgique). J'ai rentré la référence dans la base de données des observations éco-naturalistes en Belgique sur observations.be et j'attends une identification formelle. J'ai bien noté la position figée des scientifiques du CNRS de Dijon qui pensent à un canular : "Si les criquets roses existaient à l'état naturel dans nos environnements, ils seraient évidemment publiés dans les inventaires de biodiversité et les multi guides nature qui existent depuis toujours.... Donc, puisque ce n'est pas le cas, votre référence est ici une duperie, une supercherie de potache... Votre criquet rose n'est qu'un mirage, il n'existe pas..." Me concernant je suis persuadé (pour être un observateur direct) que de tels insectes existent "in natura" sans trucage... Si les chercheurs de Dijon sont sceptiques, les naturalistes chevronnés qui sont validateurs sur observations.be connaissent le phénomène des criquets colorés "rose - rouge à violet mauve". Le plus fréquent semble-t-il est le criquet des pâtures, ici à des stades rouges divers (le plus rouge est approuvé officiellement), et ce uniquement cette année (juillet-août), sans même être exhaustif. Sinon à force de racler, fouiller les archives, j'ai fini par trouver un papier anglais qui s'est penché sur la génétique des couleurs du dit criquet... en 1935 ! Et rien ne semble-t-il depuis... Entre ce papier et les multiples observations admises de l'espèce ci-jointes, il devrait y avoir (je pense) de quoi "réveiller" les Dijonnais...
Bonne lecture !
Gauthier Chapelle.





Juin 2017. Bonjour Monsieur Geirnaert. Je vous écris (moi aussi !) pour vous signaler la découverte d'un criquet rose au milieu de fraisiers à Vaugine (84) mardi 13 juin 2017. Observation confirmée par le cultivateur propriétaire du champ. Malheureusement je n'ai pas pris de cliché car j'ai songé soit à un phénomène de mimétisme, soit à la coloration par l'alimentation comme pour les flamants roses... C'est l'agriculteur - qui lui était surpris par cette découverte et restait sceptique à mes explications - qui m'a donné l'idée d'interroger Internet.
Patricia VICARIO.


 



Juin 2017. Bonjour M. Geirnaert.
- Le 14 juin 2017, J'ai vu un criquet rose dans mon jardin potager, situé au milieu des vignes, dans l'Aude (11), dans une commune proche de Lézignan-Corbières. Voir images ci-dessus. Évidemment, intriguée par ses couleurs (rose et jaune) et, ayant un fils de 11 ans passionné par les insectes et les arachnides, nous avons fait des recherches sur "le criquet rose" et, nous avons découvert votre travail si bien fait ! Le lendemain soir, je suis retournée à mon potager et j'ai eu la surprise de retrouver le dit criquet rose, quasiment au même endroit que la veille. Cette fois, je l'ai attrapé pour l'observer avec les enfants. Nous l'avons relâché dans le jardin. En effet, ce criquet ne saute pas "trop", il est lent dans ses déplacements et n'a pas semblé inquiet de me voir (si près de lui). J'ai donc pu le photographier facilement avec mon portable. Il n'y a pas tellement de fleur de trèfle dans mon jardin. J'en ai vu deux et, à plusieurs mètres du lieu où se trouvait le criquet. Par contre, il y a une mauvaise herbe à fleur rose, dont la couleur est assez similaire à celle du criquet. Et d'ailleurs, la fleur fermée ressemble au corps allongé de l'insecte. Aussi, il est vrai que les vignerons du coin ont utilisé de nombreux pesticides, de toutes sortes, pendant des décennies (et certains encore maintenant). Voilà, j'espère que mon témoignage et mes modestes observations pourront vous aider dans votre recherche. Vous trouverez en PJ des photos que j'ai faite de l'insecte rose. Il semble qu'une de ces antennes soit plus petite ou soit cassée. Bonne continuation à vous. Nous continuerons de vous lire avec attention.
Ceci étant dit, l'attitude de ces entomologistes professionnels est presque incroyable. Ont-ils déjà reçu un spécimen vivant ? Pour ma part, je suis mère de 3 enfants (donc très occupée)... Et je n'ai pas le temps et encore moins l'idée de m'amuser à colorier des criquets. Mon insecte est réel, photographié "in natura" sans trucage. Et, ceci dit, j'aime me ressourcer dans la nature, travailler mon potager et prendre le temps d'observer. CAR OUI : tout est dans l'observation, il y a tellement à apprendre et à découvrir !
Persévérez M. Geirnaert. Grâce à vos travaux et votre site, vous permettez aux personnes curieuses de se réunir et de vous apporter leurs témoignages réels. Grâce à vous, je suis certaine que nous arriverons à faire reconnaître le criquet rose mutant par la Science et, plus important encore, à comprendre ce phénomène (mutation due à une évolution naturelle ? à la pollution humaine ? Nouvelle espèce ? etc.) Vous trouverez en PJ, les nouvelles photos de ce matin ! Car mon nouveau compagnon de jardin reste (en place). Il a l'air bien, il se déplace. Par contre, par moment je ne saurais dire avec certitude qui, de lui ou de moi, observe l'autre ! (Humour).

-En re-lisant votre dernier message, je suis retournée voir mon nouvel ami et, il a changé de couleur, il est moins rose... C'est toujours le même insecte (mais la couleur évolue). J'ai essayé de le prendre en photo de façon qu'on puisse voir son antenne gauche plus courte. Au fur et à mesure que j'ai commencé à le photographier, sa couleur a continué de changer. Ça, c'est formidable !!! Il est installé maintenant sur un Kalanchoe, dehors, dans le jardin. Je laisse donc le soin à notre invité de choisir son abri. Je n'utilise aucun pesticide, ni aucun autre produit dans mon jardin, qui pourrait lui nuire. Souhaitons lui donc une longue vie de criquet, que je vous raconterais avec plaisir. Le criquet a de plus changé de vêtement ! Et a laissé sa mue. Il est maintenant plus grand et tire davantage vers le "violet"; photos en PJ.
Quelle belle journée ! Riche en découvertes et apprentissages !
Cordialement, Caroline Portes.




Finalement les observations de terrain le montrent assez bien : il existe de nombreux Chorthippus à carènes pronotales bien anguleuses (comme Chorthippus brunneus), aux colorations variables qui peuvent prendre des teintes violacées qui tirent vers le rose... Le tout est d'alerter alors les scientifiques professionnels qui croient au canular...

La découverte commentée d'un petit criquet transmuté rose peut paraître anecdotique (et certains s'en amusent)... Mais ce genre d'indices examinés synchrones dénonce bientôt une situation plutôt alarmante concernant la santé des biotopes... Replacée dans son contexte général, l'anecdote est beaucoup moins "dérisoire, insignifiante"...

Le criquet rose de Madame Caroline Portes a mué, il est devenu
effectivement plus grand,... avec des ailes plus longues...


Monsieur Geirnaert, Re-bonjour.
Je vous envoie cette fois également en P.J. quelques photographies de mon jardin potager -qui n'est situé qu'à 60 m d'altitude- car j'ai plusieurs hypothèses à tester sur la présence de mon criquet rose. J'aimerai pouvoir vérifier et tester certains paramètres, mais, pour cela, il faudrait que je trouve un autre spécimen... Pour ma part, je ne pense que le criquet rose dit "mutant" soit voué à disparaître par le poids de la prédation plus forte compte tenu du visuel ostentatoire de son morphe. Au contraire, l'insecte (jouant sans doute l'homochromie sur quelques plantes "étrangères") s'en sert pour éventuellement survivre et même échapper à ses prédateurs... Pour constat, on peut aussi noter que les criquets anormaux roses et assimilés sont de plus en plus nombreux dans le paysage... Et le phénomène démarré au moins en France dès 2002 - 2005 est apparemment de plus en plus répandu géographiquement (phénomène ubiquiste ?)... Pour le cas qui me concerne, "mon" criquet rose était près de liserons des champs (c'est la fleur dont je vous parlais dans mon premier mail). Je vous assure que si je n'avais pas été à quelques centimètres de lui, je ne l'aurai pas distingué des fleurs. L'illusion est quasi parfaite. Puis, quand je l'ai relâché dans mon jardin, (après la séance photo), je l'imaginais rester là parmi mes salades, le thym et le basilic... Mais, le criquet rose est allé de lui-même se poser sur mon Kalanchoe. D'où mon étonnement samedi matin quand je l'ai vu... Pourquoi ce choix si original ? Peut-on supposer une orientation mimétique ou une perception des odeurs de cette plante (bienfaitrice et/ou protectrice) ? Peut-on supposer un acte volontaire d'homochromie, l'insecte est "invisible" sur les feuilles de la plante... Comme dit sur votre site Internet, dans vos observations de terrain, l'homochromie des criquets (mutés) n'est pas une vue de l'esprit. Peut-être que l'insecte tire avantage de l'odeur spécifique de la plante (et/ou des fleurs). Y a t-il une ou plusieurs hypothèses à tester ?
Mon jardin-potager grouille de criquets en tous genres. Le terrain a été laissé en jachère depuis plusieurs années. Si mes hypothèses sont concevables, l'idée serait alors de lire in situ les autres découvertes de criquets roses... De là, quelle motivation pour continuer de défraichir le jardin à la main, sans machine ! Le travail respectueux de nettoyage, certes long, mais, récompensé par la prospection attentive...
Cela me fait plaisir de voir que je suis loin d'être seule à m'émerveiller pour l'observation des merveilles au jardin. Mis à part les enfants, les personnes de mon entourage, nous sommes peu nombreux à apprécier ces sujets d'observation (accessible à tous). La plupart des gens ne sont pas (ou plus) réceptifs à ce genre de passe temps, peu sérieux selon eux, voir dégoutant pour certains. Pourtant, c'est la vie, telle qu'elle existe, sans trucage à nos pieds...
Bonne journée, Cordialement,
Caroline Portes.




Le dossier du criquet rose est tellement pédagogique que Madame Portes a consigné sa
rencontre de l'insecte superbe dans le cahier de découvertes de ses enfants...
Le sujet sera donc présenté en fanfare à l'école, devant la maitresse
forcément émerveillée et même les administrateurs de la Mairie...



Bonjour Monsieur Geirnaert.
Le dossier du criquet rose (autour de moi) reçoit une audience formidable. Je suis allée à la mairie de mon village afin de leur montrer les photos du criquet rose et leur faire part de nos échanges électroniques, de votre site internet et des théories impliquées. J'ai rencontré deux conseillers municipaux et la secrétaire... A ma grande surprise, ils ne m'ont pas pris pour une "hurluberlue". Au contraire ! Ils se sont montrés très TRES intéressés !!! Et m'ont posé pleins de questions ! Ils m'ont même proposé d'écrire un article pour le journal du village et, à partir du cahier de vie de mon fils, de préparer une planche pour les écoles... Aussi, ils m'ont demandé d'où vous étiez et, si vous viendriez dans notre village… (Ils se sont montrés vraiment très emballés !!!) Si la communication progresse autour des jolis criquets, pour l'instant, je n'ai pas vu d'autre acridien rose ou mauve... Mais j'ai l'impression que mes yeux se sont ouverts ! En quelques jours, j'ai découvert et appris plein de chose, à force d'observation. Et les administrateurs à la mairie ont apprécié l'ensemble de mes contributions modestes aux différents insectes locaux, (cigales, grillons, chenilles machaon, etc). Mon fils ainé projette de créer une chaine YouTube consacrée aux insectes... Ainsi existe désormais notre passion bouillonnante pour l'observation des habitants des hautes herbes...
Caroline Portes.





Autre pelouse, autre époque et autre
découverte d'un criquet rose...






Août 2012, la saga du criquet rose avec un nouvel insecte au morphe rose...
Bonjour, Je me passionne depuis peu pour la photo et notamment celle des insectes et autres petites bêtes. J'aime bien savoir ce que je photographie, de ce fait, après chaque séance, je parcours Internet pour identifier mes observations. Cet après midi, (01/08/2012) je suis tombé sur ce criquet "rose". Mon insecte Acridien est-il bien de l'espèce Glyptobothrus décrite sur votre page avec ces nombreux spécimens ?
Blanchard Jean-Francois.







Juillet 2012, la saga du criquet rose avec un magnifique insecte au morphe superbe !
Bonjour, j'ai fait une étrange découverte, une sauterelle/criquet rose dans le pré de mes chevaux. J'habite dans le finistère, du côté de Quimper...
Jessica Legars.



Juillet 2012, la saga du criquet rose avec deux spécimens synchrones, cette fois, dans parc régional des ballons des Vosges.
Bonjour, Un ami m'a envoyé le lien de votre page Internet concernant le criquet rose. Dimanche 29 juillet 2012, je viens de prendre en photos deux de ces specimens , en moins de 10 mn... Chacun a été pris dans un environnement différent, à plusieurs dizaines de mètres l'un de l'autre. Ils ont été photographiés dans notre jardin, notre propriété se trouvant dans les Vosges saonnoises , en plein parc régional des ballons des Vosges (au cas où ces précisions vous intéresserez ). Bonne réception. Christine Lefebvre.




Juin 2012, la saga du criquet rose avec un spécimen repéré à Muno (Belgique).
Ah ! C'est intéressant de voir, comment la science (au moins celle de l'observation) progresse ! Les chercheurs professionnels (spécialistes européens de la biodiversité) rémunérés pour leurs travaux d'inventaires en bourgogne refusaient les références d'un criquet rose dans le Morvan criant au canular de potache... Et, voici encore une référence de juvénile... Oui, les insectes ont cela de merveilleux qu'ils peuvent démontrer -aux doctes entomologistes chercheurs-, que la connaissance des insectes ne se réalise pas forcément dans un laboratoire mais évidemment : "in natura". Observer les insectes vivants permet d'observer les couleurs pigmentaires, notion invisible et ignorée de ceux qui collectionnent inutilement leurs spécimens secs (empalés - poussiéreux) dans leurs cadres d'exposition... La vraie et belle collection entomologique est celle qui s'observe, vivante, dans les hautes herbes !
Ici, belles images, et, belles rencontres !



 
Bonjour, photographié, le 30 juin 2012, voici ma découverte (et ma contribution pour
votre dossier) faite en Belgique à Muno près de chez moi. Quelle belle surprise
de voir ce petit criquet tout rose, absolument magnifique !!!
Bien cordialement. Mme Marical Anne.




Juillet 2010, la saga du criquet rose cet fois avec un second spécimen du Morvan.
Bonjour Monsieur GEIRNAERT,
J'ai lu avec attention votre superbe dossier Web concernant les découvertes relatives aux criquets roses... Je suis ravi de voir que le sujet intéresse à ce point et déclenche les commentaires et les observations passionnées... Tout cela pour dire que durant mon tour du Morvan (effectué du 19 au 30 juillet) j'ai eu l'occasion (et la chance) d'observer un jeune criquet de couleur rose. Ayant tellement peur que l'insecte s'échappe, la mise au point a été précipitée, d'où la qualité assez mauvaise de la photographie. Mais l'image est là et c'est bien l'essentiel. Le spécimen (ici aussi juvénile) a été observé à 3 Km au sud de Roussillon en Morvan, à une altitude de 590 m, en lisière d'une chênaie située en amont d'une parcelle totalement déboisée (coupe à blanc). Et, si je compte bien, cet insecte est, je crois, le second criquet rose originaire du Morvan. En espérant que mon insecte puisse devenir un petit confrère au célèbre criquet "Modesty 1707".
Krigan, Le goff florimond




Le second criquet rose originaire du Morvan (image : Krigan, Le goff florimond).





Août 2011, repéré dans le massif de l'Oisans, Isère, voici un joli criquet rose, photographie réalisée par Alice Delplanque.





Août 2011, Emmanuelle GILLES nous présente sa découverte...
Bonjour Monsieur Geirnaert, je ne suis pas entomologiste mais simple observatrice de la nature. La couleur de ce criquet m'a semblée étonnante... et j'ai pris le soin de le photographier pour ne pas que mon entourage me parle d'hallucination du genre "éléphant rose". Si cela peut apporter de l'eau à votre moulin pour le dossier "criquet rose", j'ajoute donc ma petite contribution... L'insecte a été photographié le 31 juillet 2011, entre Le Laisonnay (1560 m) et le Refuge de Plaisance (2184 m) sur la commune de Champagny le Haut en Vanoise. Est-ce un Chorthippus juvénile ? Je n'y connais strictement rien en insecte... C'est le nom qui revient le plus souvent sur les photos de criquets roses...
Monsieur Geirnaert, encore bravo pour votre dossier et vos photographies.
Emmanuelle GILLES.





Mai 2011, les petits criquets roses sont à la peine...
Les petits criquets roses devraient se mettre au vert ! Ce dimanche 22 mai 2011 Monsieur Nicolas Falcon nous rapporte la découverte de sa fille, un spécimen repéré dans le Loire, découvert tel quel, un "accidenté de la route", la patte postérieure droite manque et la gauche est coupée. Après 24 heures de soins intensifs le petit criquet recouvre ses esprits et aime la ciboulette. (Humour).




Un "demi" criquet rose... découvert
par Monsieur Falcon.




Juillet 2009, la saga du criquet rose continue.
Bonjour Monsieur. Intrigué par la couleur rose d'un criquet, je me suis mis à consulter le net et je suis tombé sur votre dossier. Hier, en effet, à la chasse photos de libellules autour d'un petit cours d'eau, j'ai été attiré par une petite forme rose dans l'herbe. J'avoue que les criquets et les sauterelles ne sont des insectes que je ne prends que rarement en photo, mais, là, j'ai laissé tomber mes libellules pour un bon petit quart d'heure. Je tiens à signaler que l'animal photographié est authentique, (ce n'est pas le résultat d'un midi trop arrosé), l'appareil photo ne se trompe pas, ni à une manipulation photoshop que je ne maîtrise d'ailleurs pas du tout. Ce spécimen juvénile a été photographié à Halling au nord-ouest de Thionville (nord Moselle), à quelques kilomètres de la frontière luxembourgeoise.
Cordialement,
Jean-Yves RINGENBACH




      Ci-dessous, d'autres messages et un beau spécimen repéré par Monsieur Stéphane Vautier.


Juin 2014
. "Bonjour Monsieur Geirnaert.
Il faut vraiment être de TRES mauvaise fois pour nier la réalité de votre observation d'un criquet violet ou de l'attribuer à un bidouillage graphique de la photo originale. Entomologiste de terrain, je ne suis pas étonné plus que cela par votre dossier qui explique bien l'inertie dogmatique de ceux qui ont l'autorité divine et pratiquent l'entomologie de l'épingle dans leurs laboratoire (en ignorant l'observation extérieure). Je confirme (malheureusement sans image) que ce type d'anomalie existe chez les orthoptères...
Marc Vantrin".


Juin 2010
. "Bonsoir Monsieur Geirnaert.
Je viens d'aboutir sur votre site ayant entrepris des recherches pour savoir si le spécimen d'insecte que j'avais trouvé quelques jours plus tôt pouvait être répertorié quelque part ? Et, à ma grande surprise le petit criquet dont la couleur m'a considérablement surpris n'est semble t'il pas un individu unique... Pour apporter quelques données, que certains scientifiques pourraient utiliser, j'ai trouvé ce petit criquet dans un carré de jardin comportant des pieds de fraises, jardin situé dans TOURLAVILLE, juste à coté de CHERBOURG dans le nord manche. Si cela peut vous être utile, voici une photo du monstre !!! Est il utile de l'amener à un entomologiste pour étude ???
Vous en souhaitant bonne réception, je vous remercie pour votre article fort intéressant et instructif... A vous lire....Criquettement !!!
Stéphane. Vautier."



      Bonjour Monsieur Vautier. Oui, en observant la nature, on trouve parfois, chez certains acridiens, des immatures au morphe rose, un morphe étrange qui disparaît à la mue suivante...


      
Voici, pour poursuivre les observations, un autre spécimen (superbe) photographié cette fois par Monsieur Jean-Baptiste de Panafieu !

Voici son message :

Bonjour, Monsieur Geirnaert.
M'intéressant actuellement aux pigments animaux, j'ai eu l'occasion de lire votre intéressant dossier sur votre criquet violet. Je ne résiste donc pas au plaisir de vous faire part d'une découverte de même type: un criquet rose trouvé dans l'Aveyron au mois d'août (et qui n'est pas plus "photoshopisé" que le vôtre). "Je n'étais malheureusement pas équipé pour réaliser d'aussi belles photos... Cordialement,
Jean-Baptiste de Panafieu (jb.depanafieu@wanadoo.fr)


Le criquet de Jean-Baptiste de Panafieu !

Peut-on raisonnablement croire que tous les criquets qui ont le morphe rose-violet puissent être "photoshopisés" ? Ce beau spécimen, trouvé dans l'Aveyron en août 2005, a été repéré puis photographié par Monsieur Jean-Baptiste de Panafieu !





Quelques spécimens juvéniles intéressants sont présentés dans des
ouvrages entomologiques, (Patrice Leraut, -Les insectes dans leur milieu-).




      Puisque nous parlons de "conspiration de fraudeurs", présentons, un nouveau membre de la communauté, Monsieur Hugues Mouret, qui propose un spécimen...

Message de Hugues Mouret (Arthropologia hmouret@arthropologia.org) daté du 08/06/07.

Bonjour, je vous envoie enfin ce message qui "traînait" par oubli dans mes brouillons depuis deux mois... Tout d'abord bravo pour les photographies et ce beau dossier consacré au criquet rose. Dossier, sur lequel, je me suis un peu attardé et qui m'a bien amusé...
Je suis naturaliste, orienté vers l'entomologie, et j'ai également eu, à plusieurs reprises, l'occasion d'observer et même de photographier des criquets rose-violet: dans le massif du mont d'or (au nord de Lyon) en 2002, au Monseigne en Aveyron en 2004.
Pour ma part, je sais pertinemment que les criquets roses ne sont pas des artefacts "photoshopistes", (des contrefaçons graphiques) et je suis impressionné, presque dérouté de la réponse de certains scientifiques, ... ce qui laisse envisager à quel point certains sont sans doute éloignés de l'observation de terrain et donc de la Nature...
Heureusement pas tous !!! En tout cas, la présentation générale du dossier, le ton et l'hétérogénéité des réactions constituent un dossier très intéressant ! Comme quoi, il en faut peu pour polémiquer... Personnellement, sans preuve aucune, je pense que l'apparition du phénotype rose-violet pourait correspondre à une anomalie physiologique, une "tare" de pigmentation, qui rend ces individus facilement repérables, donc mangeable (en priorité).
Quant à savoir si c'est dû à l'alimentation, à un défaut de l'ADN, à une substance mutagène dans le biotope et/ou à d'autres conditions externes... Je reste réservé.
Je joins à ma correspondance, la prise d'image d'un spécimen qui intègre la communauté des "criquets roses" du Monseigne.
Bonne continuation !
Cordialement, Hugues Mouret,

Un criquet mutant ...
 
Un spécimen qui intègre la communauté
des "criquets roses" du Monseigne...
Photographies, découverte
H. Mouret.


Hugues Mouret,

Directeur d'Arthropologia.
Arthropologia (Etudier, Informer, Protéger Dans et Pour la Nature)
infos@arthropologia.org
www.arthropologia.org



Et, ... déjà un autre ...


Encore un criquet mutant ...
 
Que vont dire les chercheurs (septiques) avec ces preuves nombreuses, où, désormais, les criquets roses sortent de terre comme de la mauvaise herbe !
Cette fois, c'est la petite fille de sept ans de
Serge Chevalier qui nous explique que le
phénomène existe aussi près d'Albi.


      La photographie n'est pas très bonne, mais peu importe !
Samedi 09 juin 2007, voici la découverte superbe de la petite fille (sept ans et demi) de monsieur Serge Chevalier (svmchevalier@free.fr) qui, dans le Tarn (81), près d'Albi, nous assure qu'elle peut, elle aussi, découvrir des petits criquets roses lors de ces balades !!!

      Aussi difficile que de mettre un "éléphant rose" dans un bocal,... le petit criquet aux couleurs romantiques est enfermé pour la preuve photographie dans un pot de confiture en verre...

Précision de Monsieur Chevalier :
Si la couleur coquette fait sourire, quand les mutations sont de cet ordre, cela ne peut que rendre notre monde plus intéressant, et, il en a besoin de nos jours. Nous joignons nos photos pour votre article (et pour convaincre les septiques !)
Cordialement, Serge.




      "Conspiration de fraudeurs", suite, et de mieux en mieux : présentons, un nouveau insecte mutant, peut-être même attrapé en plein ciel !


Le criquet mutant de Monsieur Diddier ...
 
Attrapé peut-être en plein ciel ?! Oui, en ...
En faisant du parapente !!!



Bonjour,
Ce 11 juin 2007, je viens de découvrir votre article relatif criquet rose... tout simplement car je viens d'en découvrir un ce week-end ! La magie du web m'amène vers vous.
La couleur de mon insecte n'est pas exactement celle du "Modesty 1707", mais le rose violet "Modesty" ne trompe pas... J'étais en Seine et Marne (je venais de déballer une voile de parapente acheté dans le département 13...) et, au final, trouvant l'insecte dans la toile, je suis assez incapable de garantir la localité d'origine... Etant convenu, que je n'ai sans doute par attrapé le spécimen en altitude... Encore que... Quoi qu'il en soit, je vous envoie deux prises de vue numériques, (l'une réalisée sur la toile, et, l'autre lorsque l'insecte est dans un pot de verre) ne sachant si cela peut convaincre les entomo-septiques; en tout cas, à vous croire assurément (!).
J'avoue que cette découverte hasardeuse me ravit, et, je ne pensais pas que ma surprise correspondait à un spécimen si rare dans la nature...
Cordialement, Emmanuel DIDIER
(e-mail : mandidier@yahoo.com)


      Nouvelle correspondance de Monsieur Didier qui, le 13 juin 2007, nous informe que l'insecte après sa mue conserve sa coloration :

Oui, me revoilà.
En fait, redevenons objectif et crédible, je venais juste de déballer ma voile de parapente pas encore essayée... (L'insecte mutant n'aura alors pas été capturé en plein ciel, même si l'image est poétique). Par contre, je souhaite préciser que le l'insecte juvénile (un immature qui a, on le voit, des petites ailes) vit normalement (*)...
L'insecte a même mué. Voici l'image.

Le criquet mutant de Monsieur Diddier a mué ...
 
L'insecte après une mue :
toujours coloré et devenu
légèrement plus clair, juste après la mue, le criquet
juvénile conserve son morphe mutant... La tonalité
pigmentaire semble foncer lorsque le tégument
sèche. L'exuvie abandonnée par l'insecte
semble devenir terne.


Le petit criquet a laissé aujourd'hui dans son vivarium improvisé une exuvie dont l'examen est surtout intéressant pour discuter les colorations pigmentaires cutanées et sous cutanées.
Ayant surtout une formation de géologue, ... je laisse aux entomologistes le plaisir de commenter plus scientifiquement l'observation. Pendant ce temps les conspirateurs vont loin, ils vont jusqu'à inventer de vraies (fausses) mues !!! Qu'on se le dise...
Bien cordialement, Emmanuel (mandidier@yahoo.com)




      Nouvelle correspondance bien triste de Monsieur Didier.



La mue du criquet, et, l'insecte mort
qui change déjà de couleur...



Bonsoir, ... ce sera mon dernier message pour commenter la vie de mon précieux protégé, car, avec regret j'ai remarqué que mon criquet rose n'est plus. Vous aviez raison, le "Modesty" n'est effectivement pas un citadin, il n'aura pas supporté mon vivarium. Et l'intérêt que je lui portais n'aura été d'aucun secours...
Deux jours après son impressionnante mue, il semblait déjà épuisé, puis, sans vie. Après la mue ce sont surtout les antennes qui s'étaient allongées, elles avaient augmenté de longueur. Les ailes étaient également plus visibles. Son heure aura sonné trop tôt...
Bon, c'est entendu, on ne s'improvise pas éleveur d'Oedipodinae mutants !

Soyons plus sérieux : à ma surprise, la disparition des couleurs de l'exuvie est assez lente et conserve après une journée une teinte encore rose... L'insecte mort change effectivement de couleur, et, le protonum vire déjà à l'orange. Après 24 heures, ce sont les fémurs de l'insecte qui conserve encore le mieux les teintes pigmentaires.

Mon infortuné compagnon s'estompe. Sans vie et sans mouvement, et, bientôt sans couleur, la petite dépouille est assez inutile.
Au hasard d'un petit coin d'herbe, j'espère apercevoir, (je l'espère !), ... d'autres merveilles, que cette fois je laisserais en pleine nature.

Mon criquet Modesty est au ciel, et, peut-être en reprenant le parapente j'aurai le plaisir de le croiser. Longue vie et mémoire inspirée aux autres Modestys de la classe 1707...
Emmanuel
(mandidier@yahoo.com).


-=-=-=-=-=-

Du trèfle rose au criquet rose...




Avec un peu d'humour, voici peut-être un début d'explication pour analyser la couleur rose du criquet mutant... C'est en surveillant les végétaux des biotopes pollués à l'uranium dans la région d'Autun (attenant à une décharge publique), que nous avons repéré cette bizarrerie. Parmi des fraisiers malades (attaqués par des champignons), nous avons repéré des trèfles roses étrangement colorés. Notre criquet Modesty 1707 aurait-il ingéré des trèfles roses? Si le commentaire est humoristique, la photographie est évidemment authentique.
Nous faisons cette exégèse pour les chercheurs naturalistes coloroseptiques...



-=-=-=-=-=-






      Observations avérées mises de coté (= constatations confirmées par des personnes sérieuses) et, qui représentent environ 50 % des messages, (mais, que les lecteurs les ayant rédigées soit vivement remerciés !), les critiques extraites de la première centaine de messages relatif au dossier, se distribuent comme suit :

      30% : dans la rubrique 1 c'est un article léger amusant,
      20% : dans la rubrique 2 c'est du réchauffé de chez déjà vu,
      50% : dans la rubrique 3 c'est une escroquerie.


      Nombreux sont ceux qui pensent (rubrique 3) que le criquet rose n'existe pas scientifiquement. Que dire de plus ? Que faire ? ...
Une petite séquence vidéo (montrant l'insecte en mouvement) pourrait-elle convaincre les entomo-septiques les plus réfractaires ?
Dès juillet 2006, si la chance d'une nouvelle découverte est encore de mon côté, je réalise cette preuve, vous pouvez y compter !

      Mais, c'est évident, il y aura d'autres critiques. Alors, remarquons que l'enthousiasme des commentaires est assez extraordinaire ! Oui, ex-tra-or-di-naire ! Et, le sujet du criquet rose, ainsi composé, est une véritable mine d'or pour discuter avec le lectorat !

      Parmi les scientifiques, il y a également ceux qui accordent une lecture attentive au sujet sans critique ostentatoire.
Quelques professeurs au Département des Sciences de la Terre et de l'Environnement (Monsieur Siegfried Lallemant Siegfried.Lallemant@geol.u-cergy.fr de l'Université de Cergy-Pontoise, par exemple), voient dans le joli criquet rose, la manifestation possible du processus bien naturel de l'évolution et de transformation des espèces :

"C'est impressionant l'evolution en marche"...




      Voici le commentaire de Monsieur C. Kooyman, spécialiste des acridiens :

I visited the site and saw your pictures. They are very nice.
However, I would not call your grasshopper 'pink'. The colour is rather some shade of purple... Many grasshoppers adopt the colour of the vegetation they are on. This one apparently fledged (moulted to adult) on that flower and thus adopted its colour. It is true that some adult locusts are pink when immature and then turn yellow on maturation. This is particularly striking in the desert locust.

However, these particular colours do not occur in all locust species. What is true for most species, though, is that the solitary ones are brown or green or a combination of the two.
I am almost certain that mutations are not involved here. Grasshoppers are very good at taking on almost any colour. They produce the pigments in the cells that secrete the cuticle. The genes for that are already available and those that are needed are activated.
Many biology students do an experiment with the migratory locust. They rear nymphs in cages of different colours and after one or two moults, each nymph will have acquired the colour of its own cage. The only colour they have trouble with is blue.
Regards, Christiaan Kooyman


Ir. Christiaan Kooyman
Insect Pathologist, International Institute of Tropical Agriculture
Biological Control Centre for Africa
08 B.P. 0932 Tri Postal
Cotonou Rép. du Bénin
E-mail : c.kooyman@cgiar.org and cckooyman@yahoo.com
Web www.iita.org ; www.lubilosa.org
Research to nourish Africa



      Nouvelle correspondance de Monsieur Kooyman, qui discute de la mutation et d'un processus biologique assez normal chez l'insecte :

"A genetic change ?... to explain the particular dress of the 'coloured specimen' locust 'Modesty 1707'..."

Hi Eric, ...
Well, I am not an expert on those physiological processes. The point I want to make is that a grasshopper has the genetic make-up to produce all the colours it needs. I am not sure of the actual mechanism. It could well be what you describe on the 'Criquet_Modesty_1707.pdf' page 10. However, I would not call it a disordered state. Somehow, visual stimuli direct the process, because it is through its eyes that the grasshopper knows the colour of the plant it sits on.
Cheers, Christiaan.



      Alors, pour le criquet 'Modesty 1707', mutant ou pas mutant ?
Voici la réponse de Monsieur Dan Johnson,
dan.orthop@gmail.com; Monsieur Johnson est l'ancien président de la société d'Entomologie du Canada...

In fact, the differences are inherited and genetic, so possibly based on some mutation in the distant past. They do not change from 'non-rose' to 'rose'. Instead, a few individuals will be coloured and most will not. Bill Chapco in Regina (geneticist) presented a paper once identifying the genetic basis for colour in Melanoplus sanguinipes.
Dan J.
.


      V
oici, maintenant, les propos de Monsieur Fraser ROWELL, (hrowell@netplus.ch) auteur, autre spécialiste des acridiens :

Dear M. Geirnaert,
Thank you for your letter. You specimen does not show the pink colour of immature locusts, it is a more purplish colour that is almost certainly genetically determined.
It definitely is NOT Oedipoda, but could well be a Chorthippus.
Unfortunately, one would need the specimen to make a certain taxonomic identification, and I gather from your text that you did not make a museum specimen of it. Perhaps a local specialist in Morvan grasshoppers , someone who knows exactly what species are present there and is familiar with them all, could make a tentative identification from a photo alone. May I recommend you to make permanent specimens of any future unusual insect you run across, as without a positive identification such records are of little scientific value.

I would also like to recommend to you my publication :
1971. ROWELL CHF The variable coloration of Acridoid grasshoppers. In: Advances in insect physiology,Volume VIII, ed. J.W.L. Beament, J.E. Treherne, V.B. Wigglesworth. Academic Press, London and New York, pp 145-198.
which I think will help you with some aspects of the subject.

Quite a lot of acridid grasshoppers, and some tettigoniids too, such as Conocephalus and Ruspolia, have a purple form in their repertoire. Often it is only partial, giving, e.g. a purple dorsum on an otherwise green or brown insect, but sometimes it produces completely purple insects, such as the specimen you have photographed. This trait appears to be a genetic polymorphism, inherited in a Mendelian fashion, and is not the result of environmental influences.
Yours sincerely, Hugh Rowell.


Seconde correspondance de Monsieur ROWELL où je questionne le chercheur pour lui demander comment peut-on trouver ses publications :

I'm sorry, I dont have any copies left of my 1971 paper. You would have to get it from a library if you wished to see it. But the series in which it was published ("Advances in Insect Physiology") is well known, and should be in any good University zoology or entomology library. That work contains no illustrations, but there are some in a parallel publication of mine: 1970. ROWELL CHF Environmental control of coloration in an Acridid, Gastrimargus africanus Saussure. Anti-locust Bulletin No 47, London. 48 pp.
"As the title suggests, this deals only with variable coloration caused by environmental influences, and not the sort of genetic polymorphism that you photographed.
Yours sincerely, Hugh Rowell.


Prof. Hugh Fraser ROWELL
Chalet Oreina,
3961 Ayer
Switzerland



      Et, Monsieur Siegfried Lallemant alors d'avoir raison si c'est une mutation génétique ! C'est alors bien :"l'evolution en marche" !
Mais, à coté de cette idée d'un processus qui serait alors assez "ordinaire", (la mutation génétique), d'autres spécialistes du criquet restent dubitatifs (même incrédules ?)... Donnons le commentaire de Monsieur
Belayneh Yene.

Thanks, Eric.
This is an interesting blurb. Can you tell us more about the ecobiology, taxonomic and behavioral status of the insect ?
I must add that the awesomely colorful photos are near technorama.
Cheers !
Belayneh Yene

Belayneh Yene : Senior Technical Advisor (ybelayneh@ofda.net)
USAID/DCHA/OFDA/DRM/TAG (USAID = US Agency for International Development) Washington, D.C. 2004
- Programmatic Environmental Assessment for Locust, Grasshopper and Emergency Pest Control, to be completed o/a November 30, 2001.
- Membre du : FAO Desert Locust Control Committee (Rome, Italie du 29 Novembre au 2 décembre 2004).






Passez le curseur de la souris sur l'image pour apercevoir le détail de la pigmentation du criquet.
Comparé au spécimen (ci-dessus) de
Monsieur Jean-Baptiste de Panafieu, il est intéressant de noter que la pigmentation du criquet "Modesty 1707" est parsemée de tâches sombres irrégulières...
Comme si les pigments avaient "cristallisés" dans la cuticule de l'insecte.

NOTE : Les pigments (les ommochromes à l'origine des morphes violets) peuvent parfois se minéraliser avec du phosphate de calcium. Une mauvaise élimination d'un composé chimique (qui se traduit par un stockage et donc une augmentation des concentrations chimiques dans les cellules épidermiques), pourrait possiblement être à l'origine de la couleur de la robe de l'insecte.




      4 - Certains observateurs / lecteurs examinent le sujet sous un angle différent. Le sujet de science mérite un examen... Voici la rubrique des personnes intéressées par les criquets roses...

Bonjour. Monsieur Geirnaert. Je suis Abdellaoui Khemais et je travaille sur les criquets. Est ce que vous gardez votre criquet rose en élevage ??? Si oui est ce que je peux avoir quelques oothèques ? Cordialement. ABDELLAOUI Khemais. Docteur en Physiologie des Insectes. Laboratoire d'Entomologie. Institut Supérieur Agronomique. Chott-Meriem 4042 Sousse-Tunisie.

Bonjour Monsieur, En France l'audience du dossier des criquets roses-rouges est excellente (auprès du public) mais n'a pas encore été finalisée dans une étude scientifique. L'idée serait de voir (selon moi) si le phénotype -si étrange et même assez variable- est génétique, corrélé aux paramètres du biotope... Que comptez-vous faire ? Vos travaux, Monsieur, sont-ils destinés à une publication de science ? Est-ce seulement une curiosité intellectuelle (une simple observation vérification des couleurs) ou envisagez-vous des expériences ? Si oui, lesquelles ? Monsieur, qui prend en charge les frais ? Concevez-vous les co-publications ? J'ai eu des demandes identiques (d'envois de spécimens vivants) avec des lombrics très colorés.
Monsieur, je reste à votre disposition.
Cordialement, Eric Geirnaert.
P.S.: Monsieur, je souhaite ne pas être qu'un pourvoyeur d'espèces intéressantes auprès des laboratoires. .



      Alors, avec le temps, enfin la vérité ?...

      Avec le temps (et les nouveaux messages arrivant toujours aussi nombreux), une nouvelle catégorie de commentaires apparaît. C'est sans doute celle des naturalistes observateurs attentifs qui prennent de temps de la réflexion pour répondre. Et, ils expliquent que les anomalies chromatiques chez ces criquets existent bien dans la nature, confer le message de Monsieur Jean-Paul Haenni.
Monsieur Haenni (Jean-Paul.Haenni@unine.ch) est le conservateur du Musée d'histoire Naturel de Neuchâtel en Suisse :

Bonjour !
Très jolies photos. Malheureusement, je ne peux pas vous aider pour l'identification taxonomique du spécimen; je connais très mal les Orthoptères, ma spécialité c'est plutôt les mouches ! Je me rappelle cependant avoir déjà vu des photos de criquets roses ou violacés et d'en avoir déjà observés en nature "tirant sur" ces couleurs. Ces spécimens ne sont pas très communs, mais pas excessivement rares non plus je crois.
Cordialement Jean-Paul Haenni


      Ainsi, voilà donc une autre mention importante que les criquets "tirant sur" ces couleurs ne sont sans doute pas que de mauvaises fraudes graphiques réalisées par des faussaires...

      Et, les spécialistes se donnant sans doute la bonne parole, voici maintenant les commentaires très éclairés de Monsieur Dan Johnson dan.orthop@gmail.com (ancien président de la société d'Entomologie du Canada...) :

Thanks for sharing your photo.
Actually, it is common for many species of grasshoppers and locusts to have a rare (usually less than 0.01%) form that is pink, violet, or related colours.
"Your specimen is particularly good because the colour is complete, and the photograph is very clear. In my PDF (for students and naturalists), I show one that is pink and green, when normally it is tan or tna and green.
http://people.uleth.ca/~dan.johnson/pdf/DJ_slantfaced.pdf
(Slant-faced grasshoppers of the Canadian Prairies and Northern Great Plains. Dan L Johnson).

See Chloealtis. Both of the species I show can appear in both colour forms, or others. For example, now, attached, are some magenta (or rose) forms of a spur-throated grasshopper, Melanoplus sanguinipes. In most cases, it is gray and tan, but around one in 10,000 is this colour. Your grasshopper is a band-winged grasshopper (family Acrididae, subfamily Oedipodinae). It might be possible to identify the species without having the specimen.
The best person who I can recommend is Dr. Michel Lecoq.
Dan.





Voici les explications de Monsieur Johnson. 
Ancien président de la société 
d'Entomologie du Canada...

Notre correspondante nous rapporte les
explications d'un acridologue expert
spécialiste des criquets étranges.
Voici les explications de Monsieur
Dan Johnson.
Monsieur Johnson
est l'ancien président de
la société d'Entomologie du Canada...


      
Note : Monsieur Johnson, brillant personnage, acridologue expert, et, formidable photographe !!! (ancien président de la société d'Entomologie du Canada...) nous propose maintenant un compte rendu entomologique probant des acridiens colorés.
Monsieur Johnson
réalise depuis longtemps de nombreux travaux éducateurs admirables et très pédagogiques.

      Je tiens à remercier Monsieur Johnson très sincèrement pour ses propos précis et très utiles qui permettent aux amateurs que nous sommes de mieux comprendre la richesse entomologique de notre planète !



Many species of Orthoptera have rare colour forms that are typically rose or pink in colour. It is often found in the Acrididae and Tettigoniidae. The rose form of some grasshoppers appears to be genetic. The rose colour is not restricted to one species of family of grasshoppers and katydids, but is is always rare. In some cases, the proportion of rose-coloured members of a local population may increase to as much as 10%, but typically they are rare, on the order of 1 per 1000 to 1 per 10,000, or even rarer.
Your example is a particularly good one, because the colour is strong and over the whole body and tegmina (wings).
In some cases, only the pronotum (top of the thorax) is rose. Solitary and gregarious forms of the same species of locusts may vary in colour, but this is related to hormonal responses. There are other unusual colour forms that can be seen in Orthoptera some cases."
For example, I attached a rare form of Melanoplus femurrubrum. I have found this colour form to be dominant in one small area of approximately 100 sq. km, whereas the species for hundreds of km around has no blue colour.
I look your locust here. I thought you might like to compare to some similar grasshoppers that I photographed in the foothills of the Rocky Mountains. #1 is an adult, and #2 is an immature. It is strange, and not well understood. It has been studied in the genus Melanoplus, and they say it is one gene, but I don't know the genetics. Many grasshopper species have it. Some are colored in 90% of individuals, but some are only 1 in a thousand or 1 per million. Some species never have this color.
Sincerely,

Dan.


Dan Johnson, PhD
Professor, University of Lethbridge
Chair, 2005 International Conference of the Orthopterists' Society
Past-President of the Entomological Society of Canada

www.uleth.ca/~dan.johnson







Melanoplus femurrubrum.
Dan Johnson, PhD.
Past-President of the Entomological Society of Canada
www.uleth.ca/~dan.johnson


Une forme inhabituelle du criquet :
Melanoplus femurrubrum.
Cet insecte admirable est en couverture de la publication ci-dessous.
Découverte, commentaire et photographie : Monsieur Dan Johnson.


IMAGE : Dan Johnson, PhD.
Past-President of the Entomological Society of Canada
www.uleth.ca/~dan.johnson


Voici un autre spécimen repéré et photographié par Monsieur Dan Johnson pour monter les variations chromatiques chez ces acridiens.



Grasshoper
IDENTIFICATION &
CONTROL METHODS
(Dan Johnson)


Grasshoper IDENTIFICATION & CONTROL METHODS

      Pour tous ceux qui seraient intéressés à considérer les criquets (et notamment ceux qui, superbes, apparaissent parfois bleus comme Melanoplus femurrubrum !), un petit guide admirable et indispensable est à votre disposition.
Grasshoper IDENTIFICATION & CONTROL METHODS.
Les photographies magnifiques de cette publication et les renseignements biologiques regroupupés en fiche pédagogiques, sont l'œuvre de Monsieur Dan Johnson. (Contact E-mail : dan.orthop@gmail.com ou dan.johnson@uleth.ca).


-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-




      Les acridologues semblent donc confirmer dans leurs travaux publiés que de rares et beaux spécimens existent dans la nature. Le criquet "Modesty 1707" n'est alors pas une fraude.
Et, nous ne pouvons que suivre les travaux admirables des naturalistes attentifs ! Le petit insecte extirpé à la Nature, pincé délicatement du bout des doigts, puis, placé sur une fleur ne se découvre que lentement... Le criquet rose, alors se mérite; comme si nous avions colloque avec les merveilles les plus intimes de la Nature. Tel est le motif qui me fait tenir un biotope, un simple jardin, en haute intelligence et renouveler avec lui ce voyage jamais lassé...


-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-




Voici des confirmations avec la méthode du : "Ouvre tes yeux et vérifie toi même !"


Bonjour Monsieur Geirnaert,
En cherchant des renseignements sur les insectes, je suis tombé sur vos travaux et ce renvoi au sujet du "Criquet 1707". J'ai lu le dossier et m'amuse de votre analyse des réponses et commentaires que vous avez eu.
N'étant nullement spécialiste ou fin observateur comme vous, je me contenterais de vous apporter simplement une information; je ne citerais aucune espèce exotique du bout du monde comme certains; juste une observation faite sur un individu très semblable à celui que vous avez photographié.
J'ai réalisé mon observation dans la première quinzaine d'août 2005, dans la vallée du Haut Verdon au village de Beauvezer; pâturages du col de La Grande Croix, altitude : 2100 mètres. J'ai donc repéré un "sujet" que j'ai surnommé le : "Criquet Milka", en rappel de cette campagne de publicité où la firme de chocolat nous présente ses vaches violettes marbrées aux couleurs surprenantes... Bref c'était une rencontre assez irréelle.
L'insecte était assez petit et finalement plus proche du "Criquet 1707" que le spécimen présenté par Monsieur Jean-Baptiste de Panafieu.
Si le mauve est inhabituel dans le règne entomologique, et, ne justifie peut-être pas une "rÉvolution" scientifique (=humour), il est peut être intéressant de noter que des spécimens existent dans ces biotopes d'altitudes à Beauvezer.
Cordialement, François Riabilly.


Mardi 29 juillet 2014. Bonjour Monsieur Geirnaert,
Juste un grand merci pour votre dossier "criquet rose" que j'ai trouvé sur le net en cherchant.... en cherchant un criquet violet. En effet cette semaine en observant des criquets (activité appréciée de ma fille de 7 ans) sur la commune de Rosult (59230) nous sommes tombés sur un magnifique criquet violet (assez proche de la photo "Dan Johnson") mais avec en plus les pattes arrière violettes. N'y connaissant pas grand chose nous avons cherché l'espèce pensant qu'elle était "classique" via google et sommes tombés sur votre dossier des "criquets mutants". La prochaine fois, si nous retombons sur un tel spécimen, nous penserons à une photo !
Cordialement. Marc Davi.



Eric G. : Bonjour, Merci pour vos messages. Vous êtes de plus en plus nombreux à rapporter vos observations de criquets violets. Ces anomalies biotiques (qui touchent les acridiens, mais pas seulement) sont donc en constante progression. Chaque semaine je reçois des massages de découvertes de plus en plus étonnantes. Finalement la position rétrograde des chercheurs (qui refusent encore ces observations pour cause de canular collectif) cessera finalement d'elle-même. Un jour, un guide réactualisé des criquets (contemporains) expliquera les Néo-criquets violet rouges (transmutés)... La genèse de ces couleurs étranges est très certainement liée au stress environnemental. Les observations, annotations (des particuliers) sont donc utiles pour tirer vers l'avant les entomologistes barbons qui pratiquent trop souvent les collections de cadavres alignés dans des cadres mouroir. SANS HUMOUR : le vivant doit être observé dehors (sans artifice ni piégeage). En regardant, en observant simplement la nature, ont voit des criquets violets... Il serait utile qu'une petite fille de 7 ans puisse expliquer aux chercheurs du CNRS comment revenir aux bases de l'observation in natura. Comment diable démontrer l'existence d'une apparition lorsque les personnes réfutent TOUTES les observations ? Comment peut-on réfuter les criquets violets ? Bref, votre petite fille a observé un criquet qui n'existe pas. C'est au moins le discours officiel de la science (actuelle)...
Cordialement, Eric G.

-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-



Voici maintenant le commentaire d'un scientifique brillant (
Démostène) qui suit le dossier du criquet "Modesty 1707" depuis son origine :

Bonjour Eric, Magistrales remarques que celles proposées par toi au sujet de la bidonacea criquetus gaypride-ibus ! Je suis content que tu aies trouvé confirmation auprès de spécialistes étrangers de la survenance de ces rares variations de pigmentation chez ces bestioles. Entre 1/1000 et 1/10000, c'est déjà pas mal, d'autant que dans le cas précis du tien, c'est en entier que le criquet "modesty" est coloré ! Dommage que tu n'aies pas eu l'occasion de tirer quelques photos après le séchage complet de cette dernière mue, il eu été intéressant de savoir si la couleur avait perdu de sa superbe ou non.
Signé : Le fidèle lecteur Démostène.

Précision importante : la superbe dénomination de 'criquetus gaypride-ibus' qui est donnée pour évoquer les fraudes est évidemment l'œuvre originale du très brillant Démostène !



Commentaire de Monsieur Jean-Baptiste de Panafieu :

Bonjour, Pour participer au débat en cours, je ne parlerais pas d'évolution (de l'espèce) puisque ces colorations semblent individuelles.
Je pense qu'il s'agit de mutants, voués à disparaître très vite (au moins le juvénile que j'avais photographié, et que sa coloration rose vif devait désigner comme proie facile pour les amateurs de criquets). Si c'est bien le cas, on ne peut pas parler d'aposématisme : il faudrait pour cela que ces criquets soient immangeables (je n'ai pas effectué la comparaison...).
Bien cordialement,
Jean-Baptiste de Panafieu.



Réponse E.G. :
Bonjour Monsieur, Puis-je me permettre deux observations ?

1 "... je ne parlerais pas d'évolution (de l'espèce) puisque ces colorations semblent individuelles."

Coloration individuelle et Evolution d'espèce.

Monsieur, une variation génétique individuelle peut, de temps à autre, participer à la transformation collective du génotype de l'espèce. Aussi, si l'on peut parler d'évolution individuelle par la mutation du sujet, je crois que l'on peut également parler d'évolution probable du taxon.

Pour Monsieur Hugh Rowell, (acridologue et auteur) le polymorphisme du criquet 'rose-violet', du cas que nous analysons ici, est rigoureusement individuel et correspond à un caractère génétique héréditaire de type Mendelien.
Le processus de modification de la couleur ne correspond aucunement aux influences environnementales normales du biotope comme chez d'autres espèces. L'anomalie chimique, ici génotypique, est alors liée à une mutation chez l'individu.
Mais, maintenant, le caractère héréditaire Mendelien (de nouvelle couleur voyante) peut parfois gagner la population; ce que rappelle Monsieur Dan Johnson, (acridologue et auteur) qui évoque que le phénotype mutant rare (parfois : 1 cas pour 10.000) peut imprégner dans certaines populations jusqu'à 10 % des insectes.

Alors, même si ces criquets mutants, sont voués à disparaître, par leurs colorations vives qui facilite sans doute la chasse des prédateurs, (confer la page 9 du document PDF : 'La naissance d'un mutant voué à disparaître?') le processus sous jacent peut être néanmoins un moteur évolutif probable pour le taxon. Seuls les criquets qui sont effectivement roses risquent d'être tués plus facilement par les prédateurs. De plus, le gène de changement possible des couleurs peut se répandre dans la population des acridiens sans que les phénotypes soient obligatoirement modifiés (cas des mutations récessives).

Lorsqu'une mutation confère à l'insecte un avantage dans un environnement donné, on comprend facilement qu'elle puisse se conserver chez les descendants. C'est ainsi que la mutation carbonaria conférant à la Phalène du Bouleau une coloration noire s'est maintenue depuis son apparition dans les populations anglaises de ces papillons qui vivent au repos sur les arbres. Le changement de couleur des papillons permet l'homochromie des spécimens sur les troncs noircis par les fumées industrielles. La sélection naturelle s'est alors, sans doute, exercée principalement sur les formes claires plus visibles des prédateurs.
Pour notre criquet rose, la mutation de couleur ne confère pas un avantage immédiatement appréciable, c'est évident. Ainsi, toutes les mutations génétiques ne sont pas favorables (comme celle de ce papillon)... Les mutations défavorables, si elles ne sont pas létales, peuvent néanmoins se maintenir dans les entomofaunes. Pour cela, les organismes diploïdes portent parfois un allèle du gène muté, ce qui n'est pas suffisant pour modifier le phénotype du sujet. Cas des mutations récessives où les sujets hétérozygote porteur du gène muté ont quand même le morphe sauvage. Seuls les homozygotes peuvent afficher le morphe mutant.

Sans être une mutation bénéfique, disons que cette transformation du génome par l'apparition d'une robe rose, uniforme,... est une innovation génétique passée au crible de la sélection naturelle. Bien évidemment, il reste a démontrer (et cela n'est pas fait) que cette mutation chez le criquet 'Modesty 1707' soit récessive.


2 "... on ne peut pas parler d'aposématisme : il faudrait pour cela que ces criquets soient immangeables (je n'ai pas effectué la comparaison...)."

Oui, c'est complètement exact ! On peut, alors évoquer l'aposématisme 'faux' ou 'trompeur'.
C'est vrai, le principe des couleurs aposématiques, qui sous entend que le morphe de l'animal ait évolué de façon synchrone avec la dangerosité et la toxicité intrinsèque du sujet, est ici évidemment une hyperbole. C'est la couleur qui est ici évoquée, plus que sa relation avec la toxicité probable de l'insecte. Le terme d'aposématisme (utilisé dans ce dossier, page 9, sous forme d'hypothèse) est utilisé pour rappeler la difficulté d'expliquer les avantages de l'apparition d'un nouveau morphe coloré chez une espèce cryptique ou même déjà aposématique. De plus, les colorations d'avertissement (ou couleurs aposématiques) qui constituent une communication d'alarme de la proie aux prédateurs, (dont le message pourrait être traduit par : 'Attention, je suis dangereux et immangeable') sont, chez les insectes, parfois un leurre. Le terme d'aposématisme est alors indissociable de la valeur 'gustative' de l'insecte, c'est incontestable ! ...

Par le terme d'aposématisme 'faux' ou 'trompeur', je veux dire, (si l'insecte n'est effectivement pas toxique pour le prédateur), que l'on se trouverait, peut-être, devant le cas d'un mimétisme ostensible ? Manger ou être mangé !!! Cette loi fondamentale de la nature a engendré chez les insectes au cours de l'évolution des techniques de survie diverses. Parmi elles, on peut citer le mimétisme ostensible qui consiste chez quelques espèces en une réponse effrayante qui vise à apeurer le prédateur (par une couleur surprenante, par le dévoilement de faux organes accompagné quelquefois d'une attitude menaçante subite et impromptue). Il est difficile d'expliquer les avantages de l'apparition d'un morphe rose chez l'insecte. Mais, remarquons qu'il apparaît ici spécialement chez les spécimens juvéniles.

Monsieur de Panafieu, votre spécimen (en photo dans cette page) est surtout intéressant, car, une fois encore, on remarque que ce sont exclusivement des juvéniles qui portent ces couleurs particulières... Monsieur de Panafieu, votre spécimen est une pièce très utile au dossier des criquets mutants !


-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-



      
Les différentes études du criquet "Modesty 1707"

- Pour étudier l'anatomie du criquet, il faut disséquer le spécimen (tuer l'animal).

- Pour exposer les couleurs pigmentaires,
il faut photographier l'insecte vivant.

- Pour valider l'hypothèse de l'évolution aposématique,
il faut, (comme Monsieur de Panafieu l'a évoqué avec humour), goûter l'insecte pour savoir si le spécimen est toxique.

- Pour classer l'insecte (taxonomie),
il faut ausculter le chant du criquet.

- Pour étudier la mutation génétique de couleur,
il faut suivre la descendance du criquet dans un élevage en laboratoire,...

- Pour les notions biologiques et éthologiques,
il faut libérer le spécimen dans son biotope naturel.

      Celui qui souhaite comprendre totalement le criquet mutant devra concevoir un programme d'observation couvrant plusieurs saisons, donnant alors les indices utiles aux différentes études essentielles. Avouez, qu'il y a à faire avec ce criquet mutant !!!



-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-




      
Alors, la publication de l'auteur ?



      Un proverbe malgache ad hoc :"Même si les criquets existent, ceux qui en parlent, en rajoutent toujours."
Traduction libre de : "Lazam-balala, ny valala misy, ny mpilaza mahay rahateo". (W. Zehrer Madagascar Tribune 27.11.2002).


      Le livret gratuit, proposé par l'auteur, a au moins le mérite de participer à générer un intérêt pour l'étude des orthoptères. Ce dossier permettra, par la participation d'un plus grand nombre d'observateurs, de récolter sans doute d'avantage de données utiles pour expliquer globalement le pourquoi et le comment du phénomène de ces spécimens étranges.


      A cette époque où les articles de science sont, sur le web, de plus en plus archivés dans des registres aux accès payants, ce gratuit, (résolument gratuit !), a pour vocation de servir de passerelle entre la recherche académique et l'intérêt naturaliste/amateur des gens qui voyagent sur Internet...
Un dossier gratuit, un commentaire sur un forum, un massage déposé sur un Blog, la critique constructive de l'image ou la confrontation d'une expérience, tout cela peut initier des vocations et même parfois mettre en contact les acteurs de la vie scientifique et les amateurs qui utilisent tout ou partie de ce "territoire intellectuel" comme champ d'application de leur recherche.


L'observation de la nature
est loisible à chacun

- Critique de plusieurs lecteurs français : "je ne pense vraiment pas qu'il s'agisse d'un Oedipoda (identification à revoir)".


TAXONOMIE :
Pour la présence de peignes stridulatoires sur la face interne des fémurs postérieurs, le spécimen peut, sans doute, être de la sous famille des OEDIPODINAE.
Et, de fait, le criquet ne semble pas être un Chorthippus (GOMPHOCERINAE)...

Selon
Monsieur Dan Johnson :

"Your grasshopper is a band-winged grasshopper (family Acrididae, subfamily Oedipodinae). It might be possible to identify the species without having the specimen"
.


Voici maintenant le commentaire arrêté de Monsieur Eric Sardet (wanadoo.fr/ascete/ Contact e-mail : e.sardet@free.fr) :

"Sur la détermination, il n'y a aucun doute, c'est une femelle de Chorthippus, du groupe d'espèces Chorthippus : brunneus - biguttulus - mollis".
"La détermination exacte des femelles entre : brunneus, biguttulus et mollis est très délicate pour ne pas dire impossible, surtout à partir d'une photo."
"La forme rose est bien connue chez Chorthippus biguttulus et dans une moindre mesure chez Chorthippus brunneus (à ma connaissance la forme rose n'a pas été identifiée pour Chorthippus mollis)."
"En espérant que cette réponse vous satisfasse."
"Cordialement,"


Voici le commentaire de Monsieur Michel Lecoq (lecoq@cirad.fr)

"Bonjour,"
"Merci de votre demande et mes compliments pour votre site et vos splendides photos."
"Concernant votre criquet rose, je suis plutôt spécialiste des criquets africains que de ceux de France."
"La réponse, ci-dessus, donnée par Eric Sardet (qui connait bien les acridiens de notre pays) est sans doute la bonne et l'on peut lui faire confiance."
"Il semble cependant que le nom de genre pour ce groupe d'espèces Chorthippus brunneus - biguttulus - mollis, soit devenu récemment Glyptobothrus suite à Storozhenko 2002."

family Acrididae MacLeay, 1819
subfamily Gomphocerinae
tribe Chorthipini Harz, 1975 genus Glyptobothrus Chopard, 1951
Citations :
Chopard. 1951. Faune de France. 56:359 pp., 531 figs. >> Glyptobothrus
Harz. 1975. Articulata. 1(2):15 >> raised to genus
Harz. 1975. Ser. Entomol. 11:859 >> Chorthippus (Glyptobothrus)
Grein. 1985. Deutscher Jugendbund fur Naturbeobachtung. 1985:49 >> diagn./Chorthippus
Defaut. 1988. Trav. Lab. Ecobiologie Arthropodes Edaphiques Toulouse. 6(1):33 >> Key to species and subspecies of France
Storozhenko. 2002. Far Eastern Entomologist. 113:3 >> Glyptobothrus; Raised from Chorthippus (Glyptobothrus)



La taxonomie est une discipline de synthèse en constante évolution. Le but ultime de cette science est de concevoir une classification théorique la plus proche du modèle naturel que nous impose les espèces. Bien évidemment l'évolution des espèces est complexe; et, les concepts qui supportent les classifications entomologiques essaient alors de dégager les entités évolutives (en tenant compte de leurs rapport de parenté présents mais aussi au cours des temps géologiques). Des bouleversements interviennent périodiquement dans la dénomination et l'arrangement hiérarchique des groupes taxonomiques ou taxons.

L'identification du criquet Modesty 1707 (entre l'école française et canadienne) est encore un sujet à controverse.

 



Célifères, crickets, sauteriaux, acridiens, pyrgomorphes, grillons, grasshoppers, katydids locust, …Un complément sans doute assez utile !

Au cour des échanges de lettres, de nombreuses confusions sont faites entre le vocabulaire anglophone et francophone ! Les anglophones ont différents vocables pour les Orthoptères, et, nous, les français, nous faisons aussi de beaux amalgames au niveau des noms attribués aux insectes. Ce sont les mystères du langage diront certains ! Aussi, comme nous le disons dans notre belle langue française, méfions nous des "faux amis"...
En France, dans certaines régions, nous appelons "sauterelles" tous les insectes munis de pattes arrières robustes adaptées et modifiées pour le saut. Dans ce cas, "sauterelle" signifie littéralement "capable de sauter".
Maintenant, dans ces mêmes régions, on désigne parfois de "criquets" toutes ces bestioles "capable de sauter" qui font du bruit ! Ainsi, l'insecte "capable de sauter" qui fait du bruit, c'est le criquet !
Une autre acception peut encore être présentée : lorsque l'on parle des Orthoptères étrangers sous le registre du nuisible on prend l'habitude de parler du "criquet". Ne parle t-on pas de nuages de criquets ?... Bien évidemment, ce ne sont là que des abus de langage !
Autre abus : on désigne de criquet les tous les
Orthoptères aux petites antennes, le reste ce sont les sauterelles.
Et, pour finir, il faut noter que la "sauterelle" n'est évidemment pas la femelle du "criquet" !

Pour faire simple :
1- Sauterelles = Ensifères (oviscapte et antennes longs - sauf exception, évidemment) (crickets, grasshoppers et autres katydids....)
2- Criquets = Célifères (oviscapte et antennes courts), comportant les locustes (grégariaptes) et les sauteriaux (non grégariaptes) (en anglais, locusts/grasshoppers).

A l'intérieur de ces deux catégories, on emploiera le nom de super-famille ou de famille ou un dérivé usuel (acridien, pyrgomorphe, grillon....).
Si vous vous intéressez aux locutions entomologiques, on peut signaler deux articles absolument intéressants aux pages http://www.inra.fr/opie-insectes/i-parlez.htm#sau
Et, pour ce qui est des traductions : http://www.inra.fr/opie-insectes/l3x.htm
Merci à Monsieur A. Fraval pour l'aide apportée à ce complément utile à chacun.


-=-=-=-=-=-=-=-=-=-




      L'observation de la nature est loisible à chacun. La vérité naturelle s'acquiert par l'interrogation et l'observation; l'homme ne l'invente pas. Le voyage initiatique par cette présentation étrange d'un criquet rose (possiblement mutant ?) montrera au public toute la beauté de cette nature merveilleuse et insolite.


      Le monde est plus qu'une image sérieuse, qu'il convient de regarder sous un angle nouveau... Ici, tout est à commenter dans un partage bouillonnant et passionnant.
En souhaitant que ces échanges Internet, puissent enrichir et faire vivre le débat scientifique.






Alors, ...
une image "sérieuse" ?


Oui, mais : 
Le sérieux, ça suffit comme ça ! ...

Cliquez sur l'image ci-dessus pour découvrir la
réalisation typiquement française d'un faussaire dont
l'objectif était de soumettre une image (duperie ) pour la publication.





Août 2014. Bonjour Monsieur Geirnaert. Quelle maîtrise dans l'art de la communication... Observer l'étrange est une chose. Structurer cette étude de terrain en donnant un si bon échos aux observations du public est remarquable. Entomologiste photographe je ne suis pas étonné plus que cela par votre analyse qui restitue les rivalités. Bravo pour votre passion et vos échanges. Vive le Modesty 1707 et ses frères !!! Je n'ai pas de découverte à proposer, mais je vais chercher un criquet violet !
Marc spinont.

Août 2014. Bonjour Monsieur. Vous avez rencontré des cuistres pédants (ou des imbéciles) qui affirmaient que les criquets roses n'existent pas, ce n'est pas une raison pour généraliser et jeter tous les entomologistes et tous les chercheurs du CNRS avec l'eau des (sales) pontes... Je suis au service xxx et j'ai dans les mains un petit criquet violet Modesty 1707, identique à celui de vote dossier. De telles originalités existent sans trucage graphique dans le paysage. Je prépare une publication.
Serge H, service xxx, Laboratoire xxx.




Note aux lecteurs et contributeurs éventuels...




Rendez-nous la liberté !

Message du FLIMMV (Front de Libération des Insectes
Mutants Maintenus en Vivariums)

Laissez nous vivre, rendez-nous la liberté !


Les observations des criquets mutants en pleine nature sont accessibles à chacun. Par contre, il est préjudiciable de capturer ces insectes, car, maintenus sous verre dans des conditions qui semblent pourtant appropriées, ils mourront rapidement, perdant alors tout intérêt... Une nature morte ne vaut jamais une nature vivante.


Le dossier ne doit pas être un prétexte à des captures irraisonnées...




Après deux jours de captivité; le joli criquet mutant d'Emmanuel DIDIER
à peine mort perd sa jolie couleur...




(*) NOTE IMPORTANTE : Pour tous ceux qui participent à l'iconographie du criquet rose.
Nous demandons aux contributeurs qui réalisent les photographies de relâcher rapidement les
spécimens après étude. En effet, les couleurs pigmentaires (lesquelles disparaissent avec la mort
des sujets) ne doivent en aucun cas être un prétexte à des captures systématiques...
Mutants aux morphes roses ou simples spécimens sauvages, les
insectes ont tous même droit de vie.

Le criquet "Modesty 1707" a été photographié en
pleine nature, puis, relâché vivant, dans son biotope.

Si vous avez apprécié ce dossier, relâchez
SURTOUT vos insectes; Merci pour eux...



-=-=-=-=-=-=-=-=-=-






Bonjour Monsieur Geirnaert.
Dimanche 27 Juillet 2014. J'habite à la frontière franco-suisse sur la route de Pontarlier. C'est le Jura vaudois altitude 1100m. Découvert vendredi dernier, sur une petite zone humide prés de chez moi, voici ci-dessus, un sujet étrange. Est-ce un criquet anormalement coloré ?
Merci pour votre réponse. Merci pour votre site free.
Salutations. Kasimir Delacretaz

 
Bonjour Monsieur.
Oui, un insecte étrange.
Les inventaires d'insectes (lors d'observations exhaustives) démontrent la tendance qui semblait déjà se dessiner il y a quelques années. Les acridiens ordinairement brun-vert-gris deviennent résolument : rouge, rose violet, bleu à mauve depuis 2000-2005... Le morphe esthétique, assez inhabituel, semble être surtout de plus en plus fréquent. Ce phénomène étrange et anormal (apparemment ubiquiste) est référencé prioritairement dans biotopes ensoleillé en altitude (600-700 mètres) et gagne en fréquence et en distribution vers l'amont et également vers les plaines. La cause d'un ensoleillement fort (associée à un stress environnemental local) semble pourvoir être corrélé à l'apparition de ces insectes originaux. Ces couleurs, que certains expliqueront être des "adaptabilités" et/ou les voies normales de "l'évolution naturelle en marche", sont rigoureusement des dérèglements physiologiques, (= des aberrations). L'érythrisme ou érythrochromie (du grec ancien erythros qui signifie "rouge") produit ces criquets et ces sauterelles aberrantes. Les insectes devenus rouges ne sont pas cryptiques dans leur biotope...
Le même phénomène d'aberration pigmentaire touche d'autres groupes comme celui des batraciens
qui pour certains deviennent bleus pour une altération (dégradation) des pigments verts. La science "pure et dure", celle des chercheurs du CNRS (de Dijon, par exemple, chercheurs contactés dès 2002 pour ce sujet) réfute ce sujet et considère que ces observations ne sont que des canulars, (des insectes colorés artificiellement par ordinateurs). J'ai souhaité envoyer des diapositives et des séquences vidéo à ces chercheurs incrédules, sans succès. Car l'argument final est de dire que ces observations n'existent pas TANT qu'elles ne seront pas issues de leurs équipes. Monsieur, vous avez donc sans doute photographié un insecte QUI N'EXISTE PAS. Les criquets rouges "anormaux" qui n'existent pas dans les guides d'entomologie (Guide Chinery par exemple) apparaissent néanmoins de plus en plus nombreux dans le paysage. Mais le sujet de cette apparition est rejeté par les grands organismes (leader) qui n'ont pas encore eu l'occasion de labelliser (chez-eux) ce phénomène que chacun peut désormais observer (dès lors que l'on quitte son laboratoire pour arpenter la nature).
Monsieur, vous devriez poser la question du : pourquoi les criquets mutants rouges, les acridiens roses sont ignorés (réfutés) par la science...
Sinon, en rapprochant ces observations (nombreuses) d'autres groupes aberrants, il semble que le morphe exprimé d'un sujet soit plus lâche lorsque l'environnement est dégradé. Criquets, rouges ou albinos, végétaux mutés, grenouilles dépigmentés, etc., de nombreux indicateurs synchrones démontrent le dérèglement des espèces... Les références étranges (comme ces criquets) peuvent apparaître dans un paysage qui semble naturel. Toute la subtilité consiste à aller chercher les autres observations fines qui permettent d'approfondir le sujet.
Qu'en pensez-vous ?
Cordialement, Eric G.

 


Bonjour Monsieur Geirnaert.
Août 2014. Je pense avoir lu à peu près tout ce qui s'est dit ou écrit à propose de ce malheureux criquet rose... Ce qui est irritant dans votre dossier c'est de laisser entendre que le phénomène est récent et qu'il serait en progression. Ce qui progresse, c'est surtout le goût pour la photo animalière, facilité par la généralisation des appareils numériques et donc la multiplication des signalements.
Lucas Troclet. Responsable Biodiversité de la Mission Connaissance et Expertise - Conservatoire des espaces naturels de Haute-Savoie.
 
Bonjour Monsieur.
1 "Ce qui est irritant, c'est de laisser entendre que le phénomène est récent, et qu'il serait en progression."
Qu'il soit du Morvan, du Jura ou d'un paysage de Haute-Savoie, le criquet violet-mauve n'est pas né en 2005 et ce criquet baptisé Modesty 1707 n'est pas la propriété exclusive de ce dossier. Qu'une couleur étrange existe et apparaisse sur un insecte et que la notion soit rapportée textuellement dans des vieux documents (poussiéreux) ne fait aucun doute. Aristote où un autre observateur attentif et digne de confiance aura bien mentionné un criquet bizarre... Monsieur Chopard évoque en 1951 (grâce aux travaux de Rubtzov, 1935) qu'une variation de couleur existe chez un criquet Chorthippus (sans autre explication). Le bizarre existe donc depuis toujours en toile de fond dans la nature.
2 "Ce qui progresse, c'est le goût pour la photo animalière, facilité par la généralisation des appareils numériques, et donc la multiplication des signalements."
Oui, le désir d'images chocs présentées nombreuses sur le web donne l'illusion d'un monde nouveau (de plus en plus) déréglé car les photographes ont une prédilection naturelle pour les sujets originaux. Mais l'image ne crée pas l'objet choc. La photographie d'une anomalie ne produit pas l'anomalie. L'image démontre que l'aberration existe, ici ou là, rien de plus. Les références publiées plus nombreuses peuvent être menées avec un pourcentage fixe d'anomalies. CE QUI N'EST PAS LE CAS ICI. Selon moi la révolution numérique est quand même formidable car elle permet de démontrer que des inventaires sont bâclés et ne sont parfois que le tissu d'une propagande touristique et commerciale. CE DIT, selon MES observations, le pourcentage des aberrations chromatiques progresse depuis 2002 REELLEMENT !!! Dans plusieurs environnements dégradés, (=pollués), tout ou presque se passe comme si les phénotypes récessifs et anormaux par espèces étaient libérés et apparaissaient tous (plus souvent) à la défaillance de gènes orchestres "modifiés". Cette remarque (qui demande vérification) est basée sur l'observation d'anomalies similaires qui touchent plusieurs espèces végétales et animales. Plusieurs espèces très différentes ont les mêmes anomalies "monstres" dans quelques niches biologiques. Bref, aujourd'hui, il faut être un piètre observateur (ou de mauvaise fois) pour dire que les criquets violets ne sont pas plus fréquents qu'en 1935. J'ai trouvé huit criquets violets sur un terrain d'un hectare en une année... Je confirme : Les criquets violets progressent ici dans le paysage !!!! Et, ils sont accompagnés d'espèces beaucoup plus perturbées, elles aussi, de plus en plus fréquentes !!! J'espère, Monsieur, que vous comprendrez ces propos et également que ces observations ne sont pas inventées. Dire qu'une chose existe est une chose, le montrer en images en est une autre. Ce qui est irritant c'est d'entendre des spécialistes du CNRS dire : "Monsieur Geirnaert, les criquets roses ne vont pas exister parce que vous voulez qu'ils existent. Et; d'ailleurs s'ils existaient ils seraient régulièrement publiés dans les guides récents, ce qui n'est pas le cas."
Selon mes observations, en compagnie des criquets violets les végétaux sont fous. Les criquets étranges ne sont qu'une petite facette des contingents entomologiques déréglés. Le criquet violet (rare, mais de plus en plus fréquent) n'est qu'un acteur dégradé parmi les nombreux personnages des inventaires mutés du Morvan pollué. Oui, les criquets mauves "trans-mutés" sont de plus en plus fréquents (surtout depuis 2000). Comprenez-vous ?

Maintenant, Monsieur, puisque votre mission est la Connaissance et l'Expertise pour l'étude conservatoire des espaces naturels, que pourriez-vous répondre si un naturaliste, (hypothèse d'école), venait vous présenter des centaines de références monstres synchrones à celles des criquets violets ? Que diriez-vous si d'aventure les papillons n'avaient que deux ailes ? Quelles seraient vos explications si les végétaux étaient tous dégradés comme des "mutants" ? Diriez-vous que ces observations "orientées" sont de mauvaise fois ? L'image permet de donner une preuve iconographique à un fait... Pourriez-vous expliquer pourquoi la nature invente ici et là localement tant de monstres, tant d'aberrations ?

L'observation du développement des fréquences d'apparitions des criquets aux morphes originaux s'inscrit dans l'inventaire beaucoup plus large des anomalies des espèces patrimoniales "trans-mutées" du Morvan. Parmi l'épizootie, les parasités, les malformés, les originaux étranges et débridés partagent la scène avec les vrais mutants. Faune et flore restituent en un même lieu le paysage d'un monde déréglé où la disparation des papillons est un cas d'école important sur lequel il faut poser la focale.

Cordialement, Eric G.





 
Les photographies du criquet rose "Modesty 1707" sont
extraites de la photothèque INSECTES Art et IMAGES.

Réalisé par l'auteur : Le cd-rom INSECTES Art et IMAGES
Réalisé par l'auteur : Le cd-rom les FOURMIS




 

 



Ignorés des guides d'entomologie (Guide des Insectes de France, par
exemple, Michael Chinery) les criquets aux couleurs trans-"mutés"
sont de plus en plus nombreux... Repérés dès 2002-2005, les
criquets "mutés" aux couleurs anormales (morphe
bleu, rose, violet, rouge), observés d'abord
en altitude (à plus de 600 m), sont
désormais plus fréquents dans
les plaines selon une
corrélation marquée
par rapport à
la pollution.




 
Vous avez un criquet étrange ??? Vous souhaitez le présenter au dossier ?



Contact auteur : eric.ambre.jaune@hotmail.fr