"Bien,
voilà, j'ai trouvé un criquet rose..."
Dit comme cela, exprimé de cette façon,
sur une page Internet, la chose assez insignifiante
pourrait paraître futile et même ridicule.
Mais, si vous y mettez la forme, le détail
et l'amplitude, le même sujet peut devenir une
véritable étude de cas... Dans les guides
d'entomologies (guide nature, guide Chinery, etc.,
réalisés souvent à partir d'insectes
morts, dessinés) le sujet n'est pas mentionné.
Aussi, questionnons les auteurs, interrogeons les
("vrais") spécialistes... Posons
le sujet sur la table et travaillons en aveugle pour
étudier les réponses...
.

La
science, et, la publication restent des domaines plutôt
"réservés". Pour qui
souhaite raconter ses découvertes, il faut
savoir surfer sur la vague et être capable de
traverser les tempêtes sans perdre l'équilibre...
Il
est intéressant de connaître quels peuvent
être les réactions et les commentaires
des lecteurs et spécialistes de l'édition.
Une analyse des critiques permettra sans doute de
mieux comprendre l'état d'esprit de ceux qui
(peut être pour défendre leur domaine)
profèrent des jugements de valeurs personnels
sur un travail ou les chercheurs et la recherche en
général.
Les
commentaires pour ces acridiens à la robe "trop
colorée" sont nombreux, très nombreux !
Bien évidemment de multiples lecteurs, qui
découvrent par hasard le sujet apprécient
l'étoffe "graphique" du dossier :
"C'est
esthétique et assez différent de ce
que l'on voit ailleurs. Peu de naturalistes vont aussi
loin dans la description de leurs découvertes
naturaliste."
Et, d'aucun apprécient sincèrement le
sujet :
"Cher Monsieur, continuez à
partager votre passion et à nous aider à
entretenir le rêve en nous. Merci, votre sujet
du criquet rose est pédagogique et informe
beaucoup sur la pensée étrange des chercheurs !
"
"Moi, je trouve superbe d'avoir pu photographier
ce magnifique criquet et je ne me pose pas trop de
questions à son sujet, le regarder me suffit
à me donner des émotions !"
...
mais, ne tombons pas dans l'auto satisfaction trop
rapide (véritable ciment colle de la NON-progression)
analysons et citons en quatre registres, si vous
le voulez bien, les commentaires et aussi les critiques
nombreuses, souvent acerbes...
1 :
les "condescendants"qui réfutent,
2 :
les "jaloux", 3 :
les "incrédules", 4
: "les intéressés".
1
- Certains commentent l'article ainsi comme suit :
"Une gentillette discussion,
oui, où les images peuvent, en effet, à
la rigueur être utilisées comme de charmants
fonds d'écran."
"Ce qui constitue une bien belle observation,
n'a pas forcément un intérêt scientifique
et fait ainsi avancer la science."
"Votre travail lance des pistes intéressantes
qui sont plaisantes à lire (présentation
et contenu), mais il me donne une double impression.
1 positive : celle d'avoir à faire a un spécialiste
par les références biblio et les termes
employés; 2 négative : car donnant l'impression
aussi que vous n'avez pas assez fait de biblio pour
pouvoir en parler de cette manière."
"J'ai bien apprécié votre nouvelle,
si ça peut vous rassurer, mais, apparemment,
vous êtes bien au-dessus du fait qu'on puisse
apprécier ou non vos écrits, qui de
toute façon ne peuvent qu'être bons,
vu la reconnaissance scientifique dont vous jouissez
!"
"La bibliographie est inexistante ! Et, la classification
proposée est sans doute incertaine. Vu que
plusieurs personnes voient des criquets violets et
les photographient, le phénomène ne
doit pas être si exceptionnel, même si
je ne me l'explique pas bien."
Certains
réfutent carrément le sujet.
Selon les propos de Lucas Troclet (conseiller scientifique
des conservatoires d'espaces naturel de Rhône-Alpes,
évaluation patrimoniale, plans de gestion,
bases de données naturalistes, entomologie)
CSRNHS membre associé (réserves naturelles
de Haute-Savoie) qui parle au nom d'Asters (Conservatoire
des espaces naturels de Haute-Savoie, Mission Connaissance
et Expertise): "Ce
qui est irritant, dans ce dossier c'est de laisser
entendre que le phénomène est récent
et qu'il serait en progression."
2
- D'autres, lecteurs, prétextant que le morphe
rouge ou morphe rouge-violet a déjà
été évoqué par le passé
.../... critiquent alors qu'il n'y a pas là
matière à écrire que le sujet
puisse être sensationnel :
"Oui, rose, bon et alors. Qui a contesté
ici que cette couleur soit rare... On rencontre souvent
des choses 'rares' dans la nature lorsqu'on sait un
peu ouvrir l'oeil. Tapezia spumans qui habite en Afrique
occidentale est rouge, par exemple."
"Monsieur, l'article c'est du réchauffé
de chez déjà vu ; pardonnez moi l'expression,
et, autre point, concernant la couleur du criquet,
il me semble que du rouge ou du violet en petite quantité...
c'est presque du rose non ? Si vous voulez de
beaux criquets, prenez par exemple Poecilocerus pictus
Fabricius, ce Pyrgomorphidae vit en Inde."
"Sachez que la bizarrerie chromatique existe
chez les criquets, c'est connu, mais aussi chez tous
les autres arthropodes. J'ai même pris en photo
une cigale qui venait de muer, elle était d'un
vert pomme très délicat..."
"Bonjour, plusieurs remarques :
- la coloration violette n'est pas une découverte,
puisqu'elle est décrite dans les ouvrages sur
les acridiens 'morphe violet'.
- je ne pense vraiment pas qu'il s'agisse d'un Oedipoda
(identification à revoir)".
" Vous n'avez pas l'exclusivité du dossier !
Des chapitres de votre dossier ont même déjà
été abordés ailleurs ! Rangeons
alors au placard les chercheurs démodés
et stupides qui croient que la science doit garder
un certain sérieux."
"Monsieur, j'élève le Pyrrhocoris
apterus, (punaise gendarme)... J'ai eu un individu
avec un dessin noir anormalement étendu. Dois-je
PROCLAMER ceci comme une découverte scientifique
digne de figurer dans les actualités médiatiques ?
Désolé mais ça ne me semble pas
une découverte révolutionnaire..."
3
- Pour une
autre catégorie de lecteurs, (et, ici c'est
tout à fait intéressant car il y a encore
des chercheurs et aussi des entomologistes réputés),
les mentions de ces 'découvertes' entomologiques,
(photographies rapportées par plusieurs naturalistes
dans plusieurs biotopes de montagnes sur des spécimens
juvéniles), sont la preuve indiscutable que
les faussaires peuvent fabriquer des uvres dans
le même morphotype !
"C'est bien connu, tous les petits extraterrestres,
fabriqués pour le cinéma, ont le mêle
look."
"Ce si magnifique criquet, nest-il pas
de l'espèce 'Photoshopensis' ?????"
Dr Jean-Pierre FARINE (CNRS UMR 5548) Université
de Bourgogne Dijon (France). Réponse
alors adressée à Monsieur FARINE : "Monsieur,
n'êtes vous pas, par votre remarque de l'espèce
homo sapiens Grandis-humorisis ?"
Autre réponse d'une naturaliste au CNRS (madame
xxx -unité de recherche xxx)....
"Cher Monsieur, vous m'avez déjà
parlé il y a quelques mois de cet étrange
criquet. A défaut d'avoir suffisamment de temps
pour traiter chaque idée avec autant d'attention
qu'elle mérite, j'ai bonne mémoire.
Mais je pensais alors à une gentille farce
réalisée grâce à la complicité
de quelque Photoshop ou autre... me serais-je trompée ?"
-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-

Dans
une correspondance passionnante, madame Baranzini
nous présente un criquet rose photographié
(et suivi quelques instants) en pleine nature !
L'acridien (parmi ses congénères normaux)
a été repéré le 23 août
2012 à côté du tunnel du San Bernardino
(dans le Grisons) en direction de la Suisse dans un
biotope de la commune de Mesocco à 2000 mètres
d'altitude, température ambiante de 8°.
Les autorités scientifiques
et sanitaires (qui refusent encore ces observations)
sont désormais devant un constat étrange.
Avec Internet, désormais il n'y
a plus de chasse gardée, la vérité
scientifique progresse au moins avec les observations
de terrain : les criquets
mutants colorés rose à rouge sont de
plus en plus fréquents ! Les
criquets, surtout situés dans des biotopes
de montagnes à une altitude supérieure
à 700m apparaissent avec des morphes anormaux
mutants. La fréquence est difficile à
évaluer mais il est possible de repérer
deux spécimens en une journée de six
heures d'observation... Dans plusieurs zones montagneuses,
de plus en plus d'acridiens apparaissent rouges, roses,
violets. Les mutations apparues il y a dix ans sont
désormais assez fréquentes et devraient
attirer les attentions des spécialistes autrement
que par des railleries et des critiques inutiles.
Les chercheurs canadiens (grands spécialistes
des acridiens) ont porté leurs attentions sur
des variantes bleues et étudient des fréquences
d'albinismes chez ces insectes. Espérons que
ces découvertes permettent de maintenir l'attention
curieuse des chercheurs et puissent être à
l'origine d'une synthèse... Le problème
semble toucher plusieurs groupes, puisque des grenouilles
normalement vertes apparaissent désormais grises-bleues
par déficits de pigments jaunes
-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-
On
l'aura compris de nombreux commentaires,
de très
nombreux commentaires ont
été exprimés par les lecteurs,
les naturalistes et autres observateurs d'insectes...
Le web regroupe plus que partout ailleurs des "indignés
chroniques" qui s'offusquent de tout et prennent
aussitôt la parole pour exister dans la critique
virulente et gratuite... On peut être en désaccord
avec une façon de présenter un sujet.
On
peut juger la précision, les idées,
les tournures de phrase... mais un procès lapidaire
n'a jamais aidé personne à progresser.
Les attaques laconiques les plus sarcastiques, (peu
utiles et qui débordent du cadre de ce dossier),
ne sont pas prises en compte pour notre analyse "épistémologique"...

Alors,
la découverte du criquet rose :
1 divertissement scientifique léger,
2 réécriture surfaite d'un sujet
qui n'a vraiment rien de sensationnel ou 3
conspiration collective de fraudeurs ?
Si
c'est une "conspiration de fraudeurs",
il est peut-être intéressant de mentionner
les découvertes analogues de plusieurs naturalistes
amateurs (découvertes qui permettent de croire
que le nombre vaut -finalement- pour "démonstration")
où tous les spécimens sont des juvéniles
(après la mue)... Présentons quelques
observateurs directs : Anne
Marical,
Krigan, Nicolas Facon, Jean-Yves Ringenbach, Stéphane
Vautier, Jean-Baptiste de Panafieu, Hugues Mouret,
Serge Chevalier, Emmanuel Didier, les deux spécimens
de Christine Lefebvre, l'acridien de Jessica Legars,
également le criquet de Jean-Francois
Blanchard, celui de madame Caroline Portes, Patricia
Vicario
et
la dernière mention de Gauthier Chapelle....
Août 2017. Cher Monsieur Geirnaert.
Si, cela vous intéresse toujours, voici un
autre criquet rose (ou rouge) photographié
hier, le vendredi 25 août 2017 dans le Condroz
(petit "pays" au sud de la Belgique). J'ai
rentré la référence dans la base
de données des observations éco-naturalistes
en Belgique sur observations.be et j'attends une identification
formelle. J'ai bien noté la position figée
des scientifiques du CNRS de Dijon qui pensent à
un canular : "Si les criquets roses existaient
à l'état naturel dans nos environnements,
ils seraient évidemment publiés dans
les inventaires de biodiversité et les multi
guides nature qui existent depuis toujours.... Donc,
puisque ce n'est pas le cas, votre référence
est ici une duperie, une supercherie de potache...
Votre criquet rose n'est qu'un mirage, il n'existe
pas..." Me concernant je suis persuadé
(pour être un observateur direct) que de tels
insectes existent "in natura" sans trucage...
Si les chercheurs de Dijon sont sceptiques, les naturalistes
chevronnés qui sont validateurs sur observations.be
connaissent
le phénomène des criquets colorés
"rose - rouge à violet mauve". Le
plus fréquent semble-t-il est le criquet des
pâtures, ici à des stades rouges divers
(le plus rouge est approuvé officiellement),
et ce uniquement cette année (juillet-août),
sans même être exhaustif. Sinon à
force de racler, fouiller les archives, j'ai fini
par trouver un papier anglais qui s'est penché
sur la
génétique des couleurs du dit criquet...
en 1935 ! Et rien ne semble-t-il depuis... Entre
ce papier et les multiples observations admises de
l'espèce ci-jointes, il devrait y avoir (je
pense) de quoi "réveiller" les Dijonnais...
Bonne lecture !
Gauthier Chapelle.

Juin 2017. Bonjour Monsieur Geirnaert. Je vous
écris (moi aussi !) pour vous signaler la découverte
d'un criquet rose au milieu de fraisiers à
Vaugine (84) mardi 13 juin 2017. Observation confirmée
par le cultivateur propriétaire du champ. Malheureusement
je n'ai pas pris de cliché car j'ai songé
soit à un phénomène de mimétisme,
soit à la coloration par l'alimentation comme
pour les flamants roses... C'est l'agriculteur - qui
lui était surpris par cette découverte
et restait sceptique à mes explications - qui
m'a donné l'idée d'interroger Internet.
Patricia VICARIO.

Juin 2017. Bonjour M. Geirnaert.
- Le 14 juin 2017, J'ai vu un criquet rose dans mon
jardin potager, situé au milieu des vignes,
dans l'Aude (11), dans une commune proche de Lézignan-Corbières.
Voir images ci-dessus. Évidemment, intriguée
par ses couleurs (rose et jaune) et, ayant un fils
de 11 ans passionné par les insectes et les
arachnides, nous avons fait des recherches sur "le
criquet rose" et, nous avons découvert
votre travail si bien fait ! Le lendemain soir,
je suis retournée à mon potager et j'ai
eu la surprise de retrouver le dit criquet rose, quasiment
au même endroit que la veille. Cette fois, je
l'ai attrapé pour l'observer avec les enfants.
Nous l'avons relâché dans le jardin.
En effet, ce criquet ne saute pas "trop",
il est lent dans ses déplacements et n'a pas
semblé inquiet de me voir (si près de
lui). J'ai donc pu le photographier facilement avec
mon portable. Il n'y a pas tellement de fleur de trèfle
dans mon jardin. J'en ai vu deux et, à plusieurs
mètres du lieu où se trouvait le criquet.
Par contre, il y a une mauvaise herbe à fleur
rose, dont la couleur est assez similaire à
celle du criquet. Et d'ailleurs, la fleur fermée
ressemble au corps allongé de l'insecte. Aussi,
il est vrai que les vignerons du coin ont utilisé
de nombreux pesticides, de toutes sortes, pendant
des décennies (et certains encore maintenant).
Voilà, j'espère que mon témoignage
et mes modestes observations pourront vous aider dans
votre recherche. Vous trouverez en PJ des photos que
j'ai faite de l'insecte rose. Il semble qu'une de
ces antennes soit plus petite ou soit cassée.
Bonne continuation à vous. Nous continuerons
de vous lire avec attention.
Ceci étant dit, l'attitude de ces entomologistes
professionnels est presque incroyable. Ont-ils
déjà reçu un spécimen
vivant ? Pour ma part, je suis mère
de 3 enfants (donc très occupée)...
Et je n'ai pas le temps et encore moins l'idée
de m'amuser à colorier des criquets. Mon
insecte est réel, photographié "in
natura" sans trucage. Et, ceci dit,
j'aime me ressourcer dans la nature, travailler mon
potager et prendre le temps d'observer. CAR OUI
: tout est dans l'observation, il y a tellement
à apprendre et à découvrir !
Persévérez M. Geirnaert. Grâce
à vos travaux et votre site, vous permettez
aux personnes curieuses de se réunir et de
vous apporter leurs témoignages réels.
Grâce à vous, je suis certaine que nous
arriverons à faire reconnaître le criquet
rose mutant par la Science et, plus important encore,
à comprendre ce phénomène (mutation
due à une évolution naturelle ?
à la pollution humaine ? Nouvelle espèce ?
etc.) Vous trouverez en PJ, les nouvelles photos de
ce matin ! Car mon nouveau compagnon de jardin
reste (en place). Il a l'air bien, il se déplace.
Par contre, par moment je ne saurais dire avec certitude
qui, de lui ou de moi, observe l'autre ! (Humour).
-En re-lisant votre dernier message, je suis retournée
voir mon nouvel ami et, il a changé de couleur,
il est moins rose... C'est toujours le même
insecte (mais la couleur évolue). J'ai essayé
de le prendre en photo de façon qu'on puisse
voir son antenne gauche plus courte. Au fur et à
mesure que j'ai commencé à le photographier,
sa couleur a continué de changer. Ça,
c'est formidable !!! Il est installé maintenant
sur un Kalanchoe, dehors, dans le jardin. Je laisse
donc le soin à notre invité de choisir
son abri. Je n'utilise aucun pesticide, ni aucun autre
produit dans mon jardin, qui pourrait lui nuire. Souhaitons
lui donc une longue vie de criquet, que je vous raconterais
avec plaisir. Le criquet a de plus changé de
vêtement ! Et a laissé sa mue. Il
est maintenant plus grand et tire davantage vers le
"violet"; photos en PJ.
Quelle belle journée ! Riche en découvertes
et apprentissages !
Cordialement, Caroline Portes.
|
Finalement
les observations de terrain le montrent assez
bien : il existe de nombreux Chorthippus
à carènes pronotales bien anguleuses
(comme Chorthippus brunneus), aux colorations
variables qui peuvent prendre des teintes violacées
qui tirent vers le rose... Le tout est d'alerter
alors les scientifiques professionnels qui
croient au canular...
La découverte commentée
d'un petit criquet transmuté rose peut
paraître anecdotique (et certains s'en
amusent)... Mais ce genre d'indices examinés
synchrones dénonce bientôt une
situation plutôt alarmante concernant
la santé des biotopes... Replacée
dans
son contexte général, l'anecdote
est beaucoup moins "dérisoire, insignifiante"...
|
Le
criquet rose de Madame Caroline Portes a mué,
il est devenu
effectivement plus grand,... avec des ailes plus longues...
Monsieur Geirnaert, Re-bonjour.
Je vous envoie cette fois également en P.J.
quelques photographies de mon jardin potager -qui
n'est situé qu'à 60 m d'altitude- car
j'ai plusieurs hypothèses à tester sur
la présence de mon criquet rose. J'aimerai
pouvoir vérifier et tester certains paramètres,
mais, pour cela, il faudrait que je trouve un autre
spécimen... Pour ma part, je ne pense que le
criquet rose dit "mutant" soit voué
à disparaître par le poids de la prédation
plus forte compte tenu du visuel ostentatoire de son
morphe. Au contraire, l'insecte (jouant sans doute
l'homochromie sur quelques plantes "étrangères")
s'en sert pour éventuellement survivre et même
échapper à ses prédateurs...
Pour constat, on peut aussi noter que les criquets
anormaux roses et assimilés sont de plus en
plus nombreux dans le paysage... Et le phénomène
démarré au moins en France dès
2002 - 2005 est apparemment de plus en plus répandu
géographiquement (phénomène ubiquiste ?)...
Pour le cas qui me concerne, "mon" criquet
rose était près de liserons des champs
(c'est la fleur dont je vous parlais dans mon premier
mail). Je vous assure que si je n'avais pas été
à quelques centimètres de lui, je ne
l'aurai pas distingué des fleurs. L'illusion
est quasi parfaite. Puis, quand je l'ai relâché
dans mon jardin, (après la séance photo),
je l'imaginais rester là parmi mes salades,
le thym et le basilic... Mais, le criquet rose est
allé de lui-même se poser sur mon Kalanchoe.
D'où mon étonnement samedi matin quand
je l'ai vu... Pourquoi ce choix si original ?
Peut-on supposer une orientation mimétique
ou une perception des odeurs de cette plante (bienfaitrice
et/ou protectrice) ? Peut-on supposer un acte
volontaire d'homochromie, l'insecte est "invisible"
sur les feuilles de la plante... Comme
dit sur votre site Internet, dans vos observations
de terrain, l'homochromie des
criquets (mutés) n'est pas une vue de l'esprit.
Peut-être que l'insecte tire avantage de l'odeur
spécifique de la plante (et/ou des fleurs).
Y a t-il une ou plusieurs hypothèses à
tester ?
Mon jardin-potager grouille de criquets en tous genres.
Le terrain a été laissé en jachère
depuis plusieurs années. Si mes hypothèses
sont concevables, l'idée serait alors de lire
in situ les autres découvertes de criquets
roses... De là, quelle motivation pour continuer
de défraichir le jardin à la main, sans
machine ! Le travail respectueux de nettoyage,
certes long, mais, récompensé par la
prospection attentive...
Cela me fait plaisir de voir que je suis loin d'être
seule à m'émerveiller pour l'observation
des merveilles au jardin. Mis à part les enfants,
les personnes de mon entourage, nous sommes peu nombreux
à apprécier ces sujets d'observation
(accessible à tous). La plupart des gens ne
sont pas (ou plus) réceptifs à ce genre
de passe temps, peu sérieux selon eux, voir
dégoutant pour certains. Pourtant, c'est la
vie, telle qu'elle existe, sans trucage à nos
pieds...
Bonne journée, Cordialement,
Caroline Portes.

Le
dossier du criquet rose est tellement pédagogique
que Madame Portes a consigné sa
rencontre de l'insecte superbe dans le cahier de découvertes
de ses enfants...
Le sujet sera donc présenté en fanfare
à l'école, devant la maitresse
forcément émerveillée et même
les administrateurs de la Mairie...
Bonjour Monsieur Geirnaert.
Le dossier du criquet rose (autour de moi) reçoit
une audience formidable. Je suis allée à
la mairie de mon village afin de leur montrer les
photos du criquet rose et leur faire part de nos échanges
électroniques, de votre site internet et des
théories impliquées. J'ai rencontré
deux conseillers municipaux et la secrétaire...
A ma grande surprise, ils ne m'ont pas pris pour une
"hurluberlue". Au contraire ! Ils se
sont montrés très TRES intéressés !!!
Et m'ont posé pleins de questions ! Ils
m'ont même proposé d'écrire un
article pour le journal du village et, à partir
du cahier de vie de mon fils, de préparer une
planche pour les écoles... Aussi, ils m'ont
demandé d'où vous étiez et, si
vous viendriez dans notre village
(Ils se sont
montrés vraiment très emballés !!!)
Si la communication progresse autour des jolis criquets,
pour l'instant, je n'ai pas vu d'autre acridien rose
ou mauve... Mais j'ai l'impression que mes yeux se
sont ouverts ! En quelques jours, j'ai découvert
et appris plein de chose, à force d'observation.
Et les administrateurs à la mairie ont apprécié
l'ensemble de mes contributions modestes aux différents
insectes locaux, (cigales, grillons, chenilles machaon,
etc). Mon fils ainé projette de créer
une chaine YouTube consacrée aux insectes...
Ainsi existe désormais notre passion bouillonnante
pour l'observation des habitants des hautes herbes...
Caroline Portes.
Autre pelouse, autre époque et autre
découverte d'un criquet rose...

Août
2012, la saga du criquet rose avec un nouvel insecte
au morphe rose...
Bonjour, Je me passionne depuis peu pour la photo
et notamment celle des insectes et autres petites
bêtes. J'aime bien savoir ce que je photographie,
de ce fait, après chaque séance, je
parcours Internet pour identifier mes observations.
Cet après midi, (01/08/2012) je suis tombé
sur ce criquet "rose". Mon insecte Acridien
est-il bien de l'espèce Glyptobothrus décrite
sur votre page avec ces nombreux spécimens ?
Blanchard Jean-Francois.

Juillet
2012, la saga du criquet rose avec un magnifique
insecte au morphe superbe !
Bonjour, j'ai fait une étrange découverte,
une sauterelle/criquet rose dans le pré de
mes chevaux. J'habite dans le finistère, du
côté de Quimper...
Jessica Legars.

Juillet
2012, la saga du criquet rose avec deux spécimens
synchrones, cette fois, dans parc régional
des ballons des Vosges.
Bonjour, Un ami m'a envoyé le lien de votre
page Internet concernant le criquet rose. Dimanche
29 juillet 2012, je viens de prendre en photos deux
de ces specimens , en moins de 10 mn... Chacun a été
pris dans un environnement différent, à
plusieurs dizaines de mètres l'un de l'autre.
Ils ont été photographiés dans
notre jardin, notre propriété se trouvant
dans les Vosges saonnoises , en plein parc régional
des ballons des Vosges (au cas où ces précisions
vous intéresserez ). Bonne réception.
Christine Lefebvre.
Juin 2012, la saga
du criquet rose avec un spécimen repéré
à Muno (Belgique).
Ah !
C'est intéressant de voir, comment la science
(au moins celle de l'observation) progresse ! Les
chercheurs professionnels (spécialistes européens
de la biodiversité) rémunérés
pour leurs travaux d'inventaires en bourgogne refusaient
les références d'un criquet rose dans
le Morvan criant au canular de potache... Et, voici
encore une référence de juvénile...
Oui, les insectes ont cela de merveilleux qu'ils peuvent
démontrer -aux doctes entomologistes chercheurs-,
que la connaissance des insectes ne se réalise
pas forcément dans un laboratoire mais évidemment
: "in natura". Observer les insectes vivants
permet d'observer les couleurs pigmentaires, notion
invisible et ignorée de ceux qui collectionnent
inutilement leurs spécimens secs (empalés
- poussiéreux) dans leurs cadres d'exposition...
La vraie et belle collection entomologique est celle
qui s'observe, vivante, dans les hautes herbes !
Ici, belles images, et, belles rencontres !

Bonjour, photographié, le 30 juin 2012,
voici ma découverte (et ma contribution pour
votre dossier) faite en Belgique à Muno près
de chez moi. Quelle belle surprise
de voir ce petit criquet tout rose, absolument magnifique !!!
Bien cordialement. Mme Marical Anne.
Juillet 2010, la saga du criquet
rose cet fois avec un second spécimen du Morvan.
Bonjour Monsieur GEIRNAERT,
J'ai lu avec attention votre superbe dossier Web concernant
les découvertes relatives aux criquets roses...
Je suis ravi de voir que le sujet intéresse
à ce point et déclenche les commentaires
et les observations passionnées... Tout cela
pour dire que durant mon tour du Morvan (effectué
du 19 au 30 juillet) j'ai eu l'occasion (et la chance)
d'observer un jeune criquet de couleur rose. Ayant
tellement peur que l'insecte s'échappe, la
mise au point a été précipitée,
d'où la qualité assez mauvaise de la
photographie. Mais l'image est là et c'est
bien l'essentiel. Le spécimen (ici aussi juvénile)
a été observé à 3 Km au
sud de Roussillon en Morvan, à une altitude
de 590 m, en lisière d'une chênaie située
en amont d'une parcelle totalement déboisée
(coupe à blanc). Et, si je compte bien, cet
insecte est, je crois, le second criquet rose originaire
du Morvan. En espérant que mon insecte puisse
devenir un petit confrère au célèbre
criquet "Modesty 1707".
Krigan, Le goff florimond

Le
second criquet rose originaire du Morvan (image :
Krigan, Le goff florimond).
Août 2011, repéré dans
le massif de l'Oisans, Isère, voici un joli
criquet rose, photographie réalisée
par Alice Delplanque.

Août 2011, Emmanuelle GILLES nous présente
sa découverte...
Bonjour Monsieur Geirnaert, je ne suis pas entomologiste
mais simple observatrice de la nature. La couleur
de ce criquet m'a semblée étonnante...
et j'ai pris le soin de le photographier pour ne pas
que mon entourage me parle d'hallucination du genre
"éléphant rose". Si
cela peut apporter de l'eau à votre moulin
pour le dossier "criquet rose", j'ajoute
donc ma petite contribution... L'insecte a été
photographié le 31 juillet 2011, entre Le Laisonnay
(1560 m) et le Refuge de Plaisance (2184 m) sur la
commune de Champagny le Haut en Vanoise. Est-ce un
Chorthippus juvénile ? Je n'y connais
strictement rien en insecte... C'est le nom qui revient
le plus souvent sur les photos de criquets roses...
Monsieur Geirnaert, encore bravo pour votre dossier
et vos photographies.
Emmanuelle GILLES.

Mai 2011, les petits criquets roses sont à
la peine...
Les petits criquets roses devraient se mettre au vert !
Ce dimanche 22 mai 2011 Monsieur Nicolas Falcon nous
rapporte la découverte de sa fille, un spécimen
repéré dans le Loire, découvert
tel quel, un "accidenté de la route",
la patte postérieure droite manque et la gauche
est coupée. Après 24 heures de soins
intensifs le petit criquet recouvre ses esprits et
aime la ciboulette. (Humour).

Un "demi"
criquet rose... découvert
par Monsieur Falcon.
Juillet 2009, la saga du criquet rose continue.
Bonjour Monsieur. Intrigué par la couleur rose
d'un criquet, je me suis mis à consulter le
net et je suis tombé sur votre dossier. Hier,
en effet, à la chasse photos de libellules
autour d'un petit cours d'eau, j'ai été
attiré par une petite forme rose dans l'herbe.
J'avoue que les criquets et les sauterelles ne sont
des insectes que je ne prends que rarement en photo,
mais, là, j'ai laissé tomber mes libellules
pour un bon petit quart d'heure. Je tiens à
signaler que l'animal photographié est authentique,
(ce n'est pas le résultat d'un midi trop arrosé),
l'appareil photo ne se trompe pas, ni à une
manipulation photoshop que je ne maîtrise d'ailleurs
pas du tout. Ce spécimen juvénile a
été photographié à Halling
au nord-ouest de Thionville (nord Moselle), à
quelques kilomètres de la frontière
luxembourgeoise.
Cordialement,
Jean-Yves RINGENBACH

Ci-dessous,
d'autres messages et un beau spécimen repéré
par Monsieur Stéphane Vautier.
Juin 2014. "Bonjour Monsieur Geirnaert.
Il faut vraiment être de TRES mauvaise fois
pour nier la réalité de votre observation
d'un criquet violet ou de l'attribuer à un
bidouillage graphique de la photo originale. Entomologiste
de terrain, je ne suis pas étonné plus
que cela par votre dossier qui explique bien l'inertie
dogmatique de ceux qui ont l'autorité divine
et pratiquent l'entomologie de l'épingle dans
leurs laboratoire (en ignorant l'observation extérieure).
Je confirme (malheureusement sans image) que ce type
d'anomalie existe chez les orthoptères...
Marc Vantrin".
Juin 2010. "Bonsoir Monsieur Geirnaert.
Je viens d'aboutir sur votre site ayant entrepris
des recherches pour savoir si le spécimen d'insecte
que j'avais trouvé quelques jours plus tôt
pouvait être répertorié quelque
part ? Et, à ma grande surprise le petit
criquet dont la couleur m'a considérablement
surpris n'est semble t'il pas un individu unique...
Pour apporter quelques données, que certains
scientifiques pourraient utiliser, j'ai trouvé
ce petit criquet dans un carré de jardin comportant
des pieds de fraises, jardin situé dans TOURLAVILLE,
juste à coté de CHERBOURG dans le nord
manche. Si cela peut vous être utile, voici
une photo du monstre !!! Est il utile de l'amener
à un entomologiste pour étude ???
Vous en souhaitant bonne réception, je vous
remercie pour votre article fort intéressant
et instructif... A vous lire....Criquettement !!!
Stéphane. Vautier."

Bonjour
Monsieur Vautier. Oui, en observant la nature,
on trouve parfois, chez certains acridiens, des immatures
au morphe rose, un morphe étrange qui disparaît
à la mue suivante...
Voici,
pour poursuivre les observations, un autre spécimen
(superbe) photographié cette fois par
Monsieur Jean-Baptiste de Panafieu !
Voici son message :
Bonjour, Monsieur Geirnaert.
M'intéressant actuellement aux pigments animaux,
j'ai eu l'occasion de lire votre intéressant
dossier sur votre criquet violet. Je ne résiste
donc pas au plaisir de vous faire part d'une découverte
de même type: un criquet rose trouvé
dans l'Aveyron au mois d'août (et qui n'est
pas plus "photoshopisé" que le vôtre).
"Je n'étais malheureusement pas équipé
pour réaliser d'aussi belles photos... Cordialement,
Jean-Baptiste de Panafieu (jb.depanafieu@wanadoo.fr)

Peut-on raisonnablement croire
que tous les criquets qui ont le morphe rose-violet
puissent être "photoshopisés" ?
Ce beau spécimen, trouvé dans l'Aveyron
en août 2005, a été repéré
puis photographié par Monsieur Jean-Baptiste
de Panafieu !

Quelques
spécimens juvéniles intéressants
sont présentés dans des
ouvrages entomologiques, (Patrice Leraut, -Les
insectes dans leur milieu-).
Puisque
nous parlons de "conspiration de fraudeurs",
présentons, un nouveau membre de la communauté,
Monsieur Hugues
Mouret,
qui propose un spécimen...
Message de Hugues Mouret (Arthropologia
hmouret@arthropologia.org) daté du 08/06/07.
Bonjour, je vous envoie enfin ce message
qui "traînait" par oubli dans mes
brouillons depuis deux mois... Tout d'abord bravo
pour les photographies et ce beau dossier consacré
au criquet rose. Dossier, sur lequel, je me suis
un peu attardé et qui m'a bien amusé...
Je suis naturaliste, orienté vers l'entomologie,
et j'ai également eu, à plusieurs reprises,
l'occasion d'observer et même de photographier
des criquets rose-violet: dans le massif du mont d'or
(au nord de Lyon) en 2002, au Monseigne en Aveyron
en 2004.
Pour ma part, je sais pertinemment
que les criquets roses ne sont pas des artefacts "photoshopistes",
(des contrefaçons graphiques) et
je suis impressionné, presque dérouté
de la réponse de certains scientifiques, ...
ce qui laisse envisager à quel point certains
sont sans doute éloignés de l'observation
de terrain et donc de la Nature...
Heureusement pas tous !!! En tout cas, la présentation
générale du dossier, le ton et l'hétérogénéité
des réactions constituent un dossier très
intéressant ! Comme quoi, il en faut peu
pour polémiquer... Personnellement, sans preuve
aucune, je pense que l'apparition du phénotype
rose-violet pourait correspondre à une anomalie
physiologique, une "tare" de pigmentation,
qui rend ces individus facilement repérables,
donc mangeable (en priorité).
Quant à savoir si c'est dû à l'alimentation,
à un défaut de l'ADN, à une substance
mutagène dans le biotope et/ou à d'autres
conditions externes... Je reste réservé.
Je joins à ma correspondance, la prise d'image
d'un spécimen qui intègre la communauté
des "criquets roses" du Monseigne.
Bonne continuation !
Cordialement, Hugues Mouret,

Un spécimen qui intègre
la communauté
des "criquets roses" du Monseigne...
Photographies, découverte
H. Mouret.
Hugues Mouret,
Directeur d'Arthropologia.
Arthropologia (Etudier, Informer, Protéger
Dans et Pour la Nature)
infos@arthropologia.org
www.arthropologia.org
Et, ... déjà un autre ...

Que vont dire les chercheurs (septiques) avec ces
preuves nombreuses, où, désormais, les
criquets roses sortent de terre comme de la mauvaise
herbe !
Cette fois, c'est la petite fille de sept ans de
Serge Chevalier qui nous explique que le
phénomène existe aussi près d'Albi.
La
photographie n'est pas très bonne, mais peu
importe !
Samedi 09 juin 2007, voici la découverte superbe
de la petite fille (sept ans et demi) de monsieur
Serge Chevalier (svmchevalier@free.fr) qui,
dans le Tarn (81), près d'Albi, nous assure
qu'elle peut, elle aussi, découvrir des petits
criquets roses lors de ces balades !!!
Aussi
difficile que de mettre un "éléphant
rose" dans un bocal,... le petit criquet
aux couleurs romantiques est enfermé pour la
preuve photographie dans un pot de confiture en verre...
Précision de Monsieur Chevalier :
Si la couleur coquette fait sourire, quand
les mutations sont de cet ordre, cela ne peut que
rendre notre monde plus intéressant, et, il
en a besoin de nos jours. Nous joignons nos photos
pour votre article (et pour convaincre les septiques
!)
Cordialement, Serge.
"Conspiration
de fraudeurs", suite, et de mieux en mieux :
présentons, un nouveau insecte
mutant, peut-être même attrapé
en plein ciel !

Attrapé peut-être en plein ciel ?! Oui,
en ...
En faisant du parapente !!!
Bonjour,
Ce 11 juin 2007, je viens de découvrir votre
article relatif criquet rose... tout simplement car
je viens d'en découvrir un ce week-end !
La magie du web m'amène vers vous.
La couleur de mon insecte n'est pas exactement celle
du "Modesty 1707", mais le rose violet "Modesty"
ne trompe pas... J'étais en Seine et Marne
(je venais de déballer une voile de parapente
acheté dans le département 13...) et,
au final, trouvant l'insecte dans la toile, je suis
assez incapable de garantir la localité d'origine...
Etant convenu, que je n'ai sans doute par attrapé
le spécimen en altitude... Encore que... Quoi
qu'il en soit, je vous envoie deux prises de vue numériques,
(l'une réalisée sur la toile, et, l'autre
lorsque l'insecte est dans un pot de verre) ne sachant
si cela peut convaincre les entomo-septiques; en tout
cas, à vous croire assurément (!).
J'avoue que cette découverte hasardeuse me
ravit, et, je ne pensais pas que ma surprise correspondait
à un spécimen si rare dans la nature...
Cordialement, Emmanuel DIDIER
(e-mail : mandidier@yahoo.com)
Nouvelle
correspondance de Monsieur Didier qui, le 13 juin
2007, nous informe que l'insecte après sa mue
conserve sa coloration :
Oui, me revoilà.
En fait, redevenons objectif et crédible, je
venais juste de déballer ma voile de parapente
pas encore essayée... (L'insecte mutant n'aura
alors pas été capturé en plein
ciel, même si l'image est poétique).
Par contre, je souhaite préciser que le l'insecte
juvénile (un immature qui a, on le voit, des
petites ailes) vit normalement (*)...
L'insecte a même mué. Voici l'image.

L'insecte après une mue : toujours
coloré et devenu
légèrement plus clair, juste après
la mue, le criquet
juvénile conserve son morphe mutant... La tonalité
pigmentaire semble foncer lorsque le tégument
sèche. L'exuvie abandonnée par l'insecte
semble devenir terne.
Le petit criquet a laissé aujourd'hui dans
son vivarium improvisé une exuvie dont l'examen
est surtout intéressant pour discuter les colorations
pigmentaires cutanées et sous cutanées.
Ayant surtout une formation de géologue, ...
je laisse aux entomologistes le plaisir de commenter
plus scientifiquement l'observation. Pendant ce temps
les conspirateurs vont loin, ils vont jusqu'à
inventer de vraies (fausses) mues !!! Qu'on se le
dise...
Bien cordialement, Emmanuel (mandidier@yahoo.com)
Nouvelle
correspondance bien triste de Monsieur Didier.

La mue du criquet, et, l'insecte
mort
qui change déjà de couleur...
Bonsoir, ... ce sera mon dernier message
pour commenter la vie de mon précieux protégé,
car, avec regret j'ai remarqué que mon criquet
rose n'est plus. Vous aviez
raison, le "Modesty" n'est effectivement
pas un citadin, il n'aura pas supporté mon
vivarium. Et l'intérêt que je lui portais
n'aura été d'aucun secours...
Deux jours après son impressionnante mue, il
semblait déjà épuisé,
puis, sans vie. Après la mue ce sont surtout
les antennes qui s'étaient allongées,
elles avaient augmenté de longueur. Les ailes
étaient également plus visibles. Son
heure aura sonné trop tôt...
Bon, c'est entendu, on ne s'improvise pas éleveur
d'Oedipodinae mutants !
Soyons plus sérieux : à ma surprise,
la disparition des couleurs de l'exuvie est assez
lente et conserve après une journée
une teinte encore rose... L'insecte mort change effectivement
de couleur, et, le protonum vire déjà
à l'orange. Après 24 heures, ce sont
les fémurs de l'insecte qui conserve encore
le mieux les teintes pigmentaires.
Mon infortuné compagnon s'estompe. Sans vie
et sans mouvement, et, bientôt sans couleur,
la petite dépouille
est assez inutile.
Au hasard d'un petit coin d'herbe, j'espère
apercevoir, (je l'espère !), ... d'autres
merveilles, que cette fois je laisserais en pleine
nature.
Mon criquet Modesty est au ciel, et, peut-être
en reprenant le parapente j'aurai le plaisir de le
croiser. Longue vie et mémoire inspirée
aux autres Modestys de la classe 1707...
Emmanuel (mandidier@yahoo.com).
-=-=-=-=-=-
Du trèfle rose au criquet rose...

Avec un peu d'humour, voici peut-être
un début d'explication pour analyser la couleur
rose du criquet mutant... C'est en surveillant les
végétaux des biotopes pollués
à l'uranium dans la région d'Autun (attenant
à une décharge publique), que nous avons
repéré cette bizarrerie. Parmi des fraisiers
malades (attaqués par des champignons),
nous avons repéré des trèfles
roses étrangement colorés. Notre
criquet Modesty 1707 aurait-il ingéré
des trèfles roses? Si le commentaire est humoristique,
la photographie est évidemment authentique.
Nous faisons cette exégèse pour les
chercheurs naturalistes coloroseptiques...
-=-=-=-=-=-
Observations
avérées mises
de coté (=
constatations confirmées par des personnes
sérieuses) et, qui représentent environ
50 % des messages, (mais, que les lecteurs les ayant
rédigées soit vivement remerciés !),
les critiques extraites de la première centaine
de messages relatif au dossier, se distribuent comme
suit :
30% :
dans la rubrique 1 c'est un article léger
amusant,
20% :
dans la rubrique 2 c'est du réchauffé
de chez déjà vu,
50% :
dans la rubrique 3 c'est une escroquerie.
Nombreux
sont ceux qui pensent (rubrique 3) que le criquet
rose n'existe pas scientifiquement.
Que dire de plus ? Que faire ? ...
Une petite séquence vidéo (montrant
l'insecte en mouvement) pourrait-elle convaincre les
entomo-septiques les plus réfractaires ?
Dès juillet 2006, si la chance d'une nouvelle
découverte est encore de mon côté,
je réalise cette preuve, vous pouvez y compter !
Mais,
c'est évident, il y aura d'autres critiques.
Alors, remarquons que l'enthousiasme des commentaires
est assez extraordinaire ! Oui, ex-tra-or-di-naire !
Et, le sujet du criquet rose, ainsi composé,
est une véritable mine d'or pour discuter avec
le lectorat !
Parmi
les scientifiques, il y a également ceux qui
accordent une lecture attentive au sujet sans critique
ostentatoire.
Quelques professeurs au Département des Sciences
de la Terre et de l'Environnement (Monsieur Siegfried
Lallemant Siegfried.Lallemant@geol.u-cergy.fr
de l'Université de Cergy-Pontoise, par exemple),
voient dans le joli criquet rose, la manifestation
possible du processus bien naturel de l'évolution
et de transformation des espèces :
"C'est impressionant l'evolution en marche"...
Voici
le commentaire de Monsieur C. Kooyman, spécialiste
des acridiens :
I visited the site and saw your pictures.
They are very nice.
However, I would not call your grasshopper 'pink'.
The colour is rather some shade of purple... Many
grasshoppers adopt the colour of the vegetation they
are on. This one apparently fledged (moulted to adult)
on that flower and thus adopted its colour. It is
true that some adult locusts are pink when immature
and then turn yellow on maturation. This is particularly
striking in the desert locust.
However, these particular colours do not occur in
all locust species. What is true for most species,
though, is that the solitary ones are brown or green
or a combination of the two.
I am almost certain that mutations are not involved
here. Grasshoppers are very good at taking on
almost any colour. They produce the pigments in the
cells that secrete the cuticle. The genes for that
are already available and those that are needed are
activated.
Many biology students do an experiment with the migratory
locust. They rear nymphs in cages of different colours
and after one or two moults, each nymph will have
acquired the colour of its own cage. The only colour
they have trouble with is blue.
Regards, Christiaan Kooyman
Ir. Christiaan Kooyman
Insect Pathologist, International Institute of Tropical
Agriculture
Biological Control Centre for Africa
08 B.P. 0932 Tri Postal
Cotonou Rép. du Bénin
E-mail : c.kooyman@cgiar.org and cckooyman@yahoo.com
Web www.iita.org ; www.lubilosa.org
Research to nourish Africa
Nouvelle
correspondance de Monsieur Kooyman, qui discute de
la mutation et d'un processus biologique assez normal
chez l'insecte :
"A genetic change ?... to explain the
particular dress of the 'coloured specimen' locust
'Modesty 1707'..."
Hi Eric, ...
Well, I am not an expert on those physiological processes.
The point I want to make is that a grasshopper has
the genetic make-up to produce all the colours
it needs. I am not sure of the actual mechanism.
It could well be what you describe on the 'Criquet_Modesty_1707.pdf'
page 10. However, I would not call it a disordered
state. Somehow, visual stimuli direct the process,
because it is through its eyes that the grasshopper
knows the colour of the plant it sits on.
Cheers, Christiaan.
Alors,
pour le criquet 'Modesty 1707', mutant ou pas mutant ?
Voici la réponse de Monsieur Dan Johnson, dan.orthop@gmail.com;
Monsieur Johnson
est l'ancien président de la société
d'Entomologie du Canada...
In fact, the differences are inherited
and genetic, so possibly based on some mutation
in the distant past. They do not change from 'non-rose'
to 'rose'. Instead, a few individuals will be coloured
and most will not. Bill Chapco in Regina (geneticist)
presented a paper once identifying the genetic basis
for colour in Melanoplus sanguinipes.
Dan J..
Voici,
maintenant, les propos de Monsieur Fraser ROWELL,
(hrowell@netplus.ch) auteur, autre spécialiste
des acridiens :
Dear M. Geirnaert,
Thank you for your letter. You specimen does not show
the pink colour of immature locusts, it is a more
purplish colour that is almost certainly genetically
determined.
It definitely is NOT Oedipoda, but could well be
a Chorthippus.
Unfortunately, one would need the specimen to make
a certain taxonomic identification, and I gather from
your text that you did not make a museum specimen
of it. Perhaps a local specialist in Morvan grasshoppers
, someone who knows exactly what species are present
there and is familiar with them all, could make a
tentative identification from a photo alone. May I
recommend you to make permanent specimens of any future
unusual insect you run across, as without a positive
identification such records are of little scientific
value.
I would also like to recommend to you my publication :
1971. ROWELL CHF The variable coloration of Acridoid
grasshoppers. In: Advances in insect physiology,Volume
VIII, ed. J.W.L. Beament, J.E. Treherne, V.B. Wigglesworth.
Academic Press, London and New York, pp 145-198.
which I think will help you with some aspects of the
subject.
Quite a lot of acridid grasshoppers, and some tettigoniids
too, such as Conocephalus and Ruspolia, have a purple
form in their repertoire. Often it is only partial,
giving, e.g. a purple dorsum on an otherwise green
or brown insect, but sometimes it produces completely
purple insects, such as the specimen you have photographed.
This trait appears to be a genetic polymorphism, inherited
in a Mendelian fashion, and is not the result of environmental
influences.
Yours sincerely, Hugh Rowell.
Seconde
correspondance de Monsieur ROWELL où je questionne
le chercheur pour lui demander comment peut-on trouver
ses publications :
I'm sorry, I dont have any copies left of my 1971
paper. You would have to get it from a library if
you wished to see it. But the series in which it was
published ("Advances in Insect Physiology")
is well known, and should be in any good University
zoology or entomology library. That work contains
no illustrations, but there are some in a parallel
publication of mine: 1970. ROWELL CHF Environmental
control of coloration in an Acridid, Gastrimargus
africanus Saussure. Anti-locust Bulletin No 47, London.
48 pp.
"As the title suggests, this deals only with
variable coloration caused by environmental influences,
and not the sort of genetic polymorphism that you
photographed.
Yours sincerely, Hugh Rowell.
Prof. Hugh Fraser ROWELL
Chalet Oreina,
3961 Ayer
Switzerland
Et,
Monsieur
Siegfried Lallemant
alors
d'avoir raison si c'est une mutation génétique !
C'est alors bien :"l'evolution
en marche" !
Mais, à coté de cette idée d'un
processus qui serait alors assez "ordinaire",
(la mutation génétique), d'autres spécialistes
du criquet restent dubitatifs
(même incrédules ?)...
Donnons le commentaire de Monsieur Belayneh
Yene.
Thanks, Eric.
This is an interesting blurb. Can you tell us more
about the ecobiology, taxonomic and behavioral status
of the insect ?
I must add that the awesomely colorful photos are
near technorama.
Cheers !
Belayneh
Yene
Belayneh
Yene : Senior Technical Advisor (ybelayneh@ofda.net)
USAID/DCHA/OFDA/DRM/TAG (USAID = US Agency for International
Development) Washington, D.C. 2004
- Programmatic Environmental Assessment for Locust,
Grasshopper and Emergency Pest Control, to be completed
o/a November 30, 2001.
- Membre du : FAO Desert Locust Control Committee
(Rome, Italie du 29 Novembre au 2 décembre
2004).

Passez le curseur de la souris sur l'image pour apercevoir
le détail de la pigmentation du criquet.
Comparé au spécimen (ci-dessus) de Monsieur
Jean-Baptiste de Panafieu, il est intéressant
de noter que la pigmentation du criquet "Modesty
1707" est parsemée de tâches sombres
irrégulières...
Comme si les pigments avaient "cristallisés"
dans la cuticule de l'insecte.
NOTE :
Les pigments (les ommochromes à l'origine
des morphes violets) peuvent parfois se minéraliser
avec du phosphate de calcium. Une mauvaise élimination
d'un composé chimique (qui se traduit
par un stockage et donc une augmentation des
concentrations chimiques dans les cellules épidermiques),
pourrait possiblement être à l'origine
de la couleur de la robe de l'insecte.
|
4
- Certains
observateurs / lecteurs examinent le sujet sous un
angle différent. Le sujet de science mérite
un examen... Voici la rubrique des personnes intéressées
par les criquets roses...
Bonjour. Monsieur Geirnaert. Je suis Abdellaoui
Khemais et je travaille sur les criquets. Est
ce que vous gardez votre criquet rose en élevage ???
Si oui est ce que je peux avoir quelques oothèques ?
Cordialement. ABDELLAOUI Khemais. Docteur
en Physiologie des Insectes. Laboratoire d'Entomologie.
Institut Supérieur Agronomique. Chott-Meriem
4042 Sousse-Tunisie.
Bonjour Monsieur, En France l'audience du dossier
des criquets roses-rouges est excellente (auprès
du public) mais n'a pas encore été finalisée
dans une étude scientifique. L'idée
serait de voir (selon moi) si le phénotype
-si étrange et même assez variable-
est génétique, corrélé
aux paramètres du biotope... Que comptez-vous
faire ? Vos travaux, Monsieur, sont-ils destinés
à une publication de science ? Est-ce
seulement une curiosité intellectuelle (une
simple observation vérification des couleurs)
ou envisagez-vous des expériences ? Si
oui, lesquelles ? Monsieur, qui prend en charge
les frais ? Concevez-vous les co-publications ?
J'ai eu des demandes identiques (d'envois de spécimens
vivants) avec des
lombrics très colorés.
Monsieur, je reste à votre disposition.
Cordialement, Eric Geirnaert.
P.S.: Monsieur, je souhaite ne pas être qu'un
pourvoyeur d'espèces intéressantes auprès
des laboratoires. .
Alors,
avec le temps, enfin la vérité ?...
Avec
le temps (et les nouveaux messages arrivant toujours
aussi nombreux), une nouvelle catégorie de
commentaires apparaît. C'est sans doute celle
des naturalistes observateurs attentifs qui
prennent de temps de la réflexion pour répondre.
Et, ils expliquent que les anomalies chromatiques
chez ces criquets existent bien dans la nature, confer
le message de Monsieur Jean-Paul Haenni.
Monsieur Haenni (Jean-Paul.Haenni@unine.ch)
est le conservateur du Musée d'histoire Naturel
de Neuchâtel en Suisse :
Bonjour !
Très jolies photos. Malheureusement, je ne
peux pas vous aider pour l'identification taxonomique
du spécimen; je connais très mal les
Orthoptères, ma spécialité c'est
plutôt les mouches ! Je me rappelle cependant
avoir déjà vu des photos de criquets
roses ou violacés et d'en avoir déjà
observés en nature "tirant sur" ces
couleurs. Ces spécimens ne sont pas très
communs, mais pas excessivement rares non plus je
crois.
Cordialement Jean-Paul Haenni
Ainsi,
voilà donc une autre mention importante que
les criquets "tirant sur" ces couleurs ne
sont sans doute pas que de mauvaises fraudes graphiques
réalisées par des faussaires...
Et,
les spécialistes se donnant sans doute la bonne
parole, voici maintenant les commentaires très
éclairés de Monsieur Dan
Johnson dan.orthop@gmail.com
(ancien président de la société
d'Entomologie du Canada...) :
Thanks for sharing your photo.
Actually, it is common for many species of grasshoppers
and locusts to have a rare (usually less than 0.01%)
form that is pink, violet, or related colours.
"Your specimen is particularly good because
the colour is complete, and the photograph is very
clear. In my PDF (for students and naturalists),
I show one that is pink and green, when normally it
is tan or tna and green.
http://people.uleth.ca/~dan.johnson/pdf/DJ_slantfaced.pdf
(Slant-faced grasshoppers of the Canadian Prairies
and Northern Great Plains. Dan L Johnson).
See Chloealtis. Both of the species I show can appear
in both colour forms, or others. For example, now,
attached, are some magenta (or rose) forms of a spur-throated
grasshopper, Melanoplus sanguinipes. In most cases,
it is gray and tan, but around one in 10,000 is this
colour. Your grasshopper is a band-winged grasshopper
(family Acrididae, subfamily
Oedipodinae). It might
be possible to identify the species without having
the specimen.
The best person who I can recommend is Dr. Michel
Lecoq.
Dan.
Notre correspondante
nous rapporte les
explications d'un acridologue expert
spécialiste des criquets étranges.
Voici les explications de Monsieur
Dan Johnson.
Monsieur Johnson
est l'ancien président de
la société d'Entomologie du
Canada...
Note :
Monsieur Johnson,
brillant personnage, acridologue expert, et,
formidable photographe !!! (ancien président
de la société d'Entomologie
du Canada...) nous propose maintenant un compte
rendu entomologique probant des acridiens
colorés.
Monsieur Johnson réalise
depuis longtemps de nombreux travaux éducateurs
admirables et très pédagogiques.
Je tiens
à remercier Monsieur
Johnson très sincèrement
pour ses propos précis et très
utiles qui permettent aux amateurs que nous
sommes de mieux comprendre la richesse entomologique
de notre planète !
|
Many species of Orthoptera have
rare colour forms that are typically rose or pink
in colour. It is often found in the Acrididae and
Tettigoniidae. The rose form of some grasshoppers
appears to be genetic. The rose colour is not restricted
to one species of family of grasshoppers and katydids,
but is is always rare. In some cases, the proportion
of rose-coloured members of a local population may
increase to as much as 10%, but typically they are
rare, on the order of 1 per 1000 to 1 per 10,000,
or even rarer.
Your example is a particularly good one, because
the colour is strong and over the whole body and tegmina
(wings).
In some cases, only the pronotum (top of the thorax)
is rose. Solitary and gregarious forms of the same
species of locusts may vary in colour, but this is
related to hormonal responses. There are other unusual
colour forms that can be seen in Orthoptera some cases."
For example, I attached a rare form of Melanoplus
femurrubrum. I have found this colour form to be dominant
in one small area of approximately 100 sq. km, whereas
the species for hundreds of km around has no blue
colour.
I
look your locust here. I thought you might like
to compare to some similar grasshoppers that I photographed
in the foothills of the Rocky Mountains. #1 is an
adult, and #2 is an immature. It is strange, and not
well understood. It has been studied in the genus
Melanoplus, and they say it is one gene, but I don't
know the genetics. Many grasshopper species have it.
Some are colored in 90% of individuals, but some are
only 1 in a thousand or 1 per million. Some species
never have this color.
Sincerely,
Dan.
Dan Johnson, PhD
Professor, University of Lethbridge
Chair, 2005 International Conference of the Orthopterists'
Society
Past-President of the Entomological Society of Canada
www.uleth.ca/~dan.johnson


Une forme inhabituelle du criquet :
Melanoplus
femurrubrum.
Cet insecte admirable est en couverture de la publication
ci-dessous.
Découverte, commentaire et photographie :
Monsieur Dan Johnson.

Voici un autre spécimen repéré
et photographié par Monsieur
Dan Johnson pour monter les variations
chromatiques chez ces acridiens.
Grasshoper
IDENTIFICATION &
CONTROL METHODS
(Dan Johnson)
Pour
tous ceux qui seraient intéressés
à considérer les criquets (et
notamment ceux qui, superbes, apparaissent parfois
bleus comme Melanoplus
femurrubrum !),
un petit guide admirable et indispensable est
à votre disposition.
Grasshoper IDENTIFICATION & CONTROL METHODS.
Les photographies magnifiques de cette publication
et les renseignements biologiques regroupupés
en fiche pédagogiques, sont l'uvre
de Monsieur Dan Johnson. (Contact E-mail
: dan.orthop@gmail.com ou dan.johnson@uleth.ca).
|
-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-
Les
acridologues semblent donc confirmer dans leurs
travaux publiés que de rares et beaux spécimens
existent dans la nature. Le criquet "Modesty
1707" n'est alors pas une fraude.
Et, nous ne pouvons que suivre les travaux admirables
des naturalistes attentifs ! Le petit insecte
extirpé à la Nature, pincé délicatement
du bout des doigts, puis, placé sur une fleur
ne se découvre que lentement... Le criquet
rose, alors se mérite; comme si nous avions
colloque avec les merveilles les plus intimes de la
Nature. Tel est le motif qui me fait tenir un biotope,
un simple jardin, en haute intelligence et renouveler
avec lui ce voyage jamais lassé...
-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-
Voici des confirmations avec la méthode du
: "Ouvre tes yeux et
vérifie toi même !"
Bonjour Monsieur Geirnaert,
En cherchant des renseignements sur les insectes,
je suis tombé sur vos travaux et ce renvoi
au sujet du "Criquet 1707". J'ai lu le dossier
et m'amuse de votre analyse des réponses et
commentaires que vous avez eu.
N'étant nullement spécialiste ou fin
observateur comme vous, je me contenterais de vous
apporter simplement une information; je ne citerais
aucune espèce exotique du bout du monde comme
certains; juste une observation faite sur un individu
très semblable à celui que vous avez
photographié.
J'ai réalisé mon observation dans la
première quinzaine d'août 2005, dans
la vallée du Haut Verdon au village de Beauvezer;
pâturages du col de La Grande Croix, altitude
: 2100 mètres. J'ai donc repéré
un "sujet" que j'ai surnommé le :
"Criquet Milka", en rappel de cette
campagne de publicité où la firme de
chocolat nous présente ses vaches violettes
marbrées aux couleurs surprenantes... Bref
c'était une rencontre assez irréelle.
L'insecte était assez petit et finalement plus
proche du "Criquet 1707" que le spécimen
présenté par Monsieur Jean-Baptiste
de Panafieu.
Si le mauve est inhabituel dans le règne entomologique,
et, ne justifie peut-être pas une "rÉvolution"
scientifique (=humour), il est peut être intéressant
de noter que des spécimens existent dans ces
biotopes d'altitudes à Beauvezer.
Cordialement, François Riabilly.
Mardi 29 juillet 2014. Bonjour Monsieur Geirnaert,
Juste un grand merci pour votre dossier "criquet
rose" que j'ai trouvé sur le net en
cherchant.... en cherchant un criquet violet. En effet
cette semaine en observant des criquets (activité
appréciée de ma fille de 7 ans) sur
la commune de Rosult (59230) nous sommes tombés
sur un magnifique criquet violet (assez proche
de la photo "Dan Johnson") mais avec
en plus les pattes arrière violettes. N'y connaissant
pas grand chose nous avons cherché l'espèce
pensant qu'elle était "classique"
via google et sommes tombés sur votre dossier
des "criquets mutants". La prochaine fois,
si nous retombons sur un tel spécimen, nous
penserons à une photo !
Cordialement. Marc Davi.
Eric G. : Bonjour, Merci pour vos messages. Vous
êtes de plus en plus nombreux à rapporter
vos observations de criquets violets. Ces anomalies
biotiques (qui touchent les acridiens, mais pas seulement)
sont donc en constante progression. Chaque semaine
je reçois des massages de découvertes
de plus en plus étonnantes. Finalement la position
rétrograde des chercheurs (qui refusent encore
ces observations pour cause de canular collectif)
cessera finalement d'elle-même. Un jour, un
guide réactualisé des criquets (contemporains)
expliquera les Néo-criquets violet rouges (transmutés)...
La genèse de ces couleurs étranges est
très certainement liée au stress environnemental.
Les observations, annotations (des particuliers) sont
donc utiles pour tirer vers l'avant les entomologistes
barbons qui pratiquent trop souvent les collections
de cadavres alignés dans des cadres mouroir.
SANS HUMOUR : le vivant doit être observé
dehors (sans artifice ni piégeage). En regardant,
en observant simplement la nature, ont voit des criquets
violets... Il serait utile qu'une petite fille de
7 ans puisse expliquer aux chercheurs du CNRS comment
revenir aux bases de l'observation in natura. Comment
diable démontrer l'existence d'une apparition
lorsque les personnes réfutent TOUTES les observations ?
Comment peut-on réfuter les criquets violets ?
Bref, votre petite fille a observé un criquet
qui n'existe pas. C'est au moins
le discours officiel de la science (actuelle)...
Cordialement, Eric G.
-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-
Voici maintenant le commentaire d'un scientifique
brillant (Démostène)
qui suit
le dossier du criquet "Modesty 1707"
depuis son origine :
Bonjour Eric, Magistrales remarques que celles proposées
par toi au sujet de la bidonacea criquetus gaypride-ibus !
Je suis content que tu aies trouvé confirmation
auprès de spécialistes étrangers
de la survenance de ces rares variations de pigmentation
chez ces bestioles. Entre 1/1000 et 1/10000, c'est
déjà pas mal, d'autant que dans le cas
précis du tien, c'est en entier que le criquet
"modesty" est coloré ! Dommage
que tu n'aies pas eu l'occasion de tirer quelques
photos après le séchage complet de cette
dernière mue, il eu été intéressant
de savoir si la couleur avait perdu de sa superbe
ou non.
Signé : Le fidèle lecteur Démostène.
Précision
importante : la superbe dénomination
de 'criquetus gaypride-ibus'
qui est donnée pour évoquer les fraudes
est évidemment l'uvre originale du très
brillant Démostène !
Commentaire de Monsieur Jean-Baptiste de Panafieu :
Bonjour, Pour participer au débat
en cours, je ne parlerais pas d'évolution (de
l'espèce) puisque ces colorations semblent
individuelles.
Je pense qu'il s'agit de mutants, voués à
disparaître très vite (au moins le juvénile
que j'avais photographié, et que sa coloration
rose vif devait désigner comme proie facile
pour les amateurs de criquets). Si c'est bien le cas,
on ne peut pas parler d'aposématisme :
il faudrait pour cela que ces criquets soient immangeables
(je n'ai pas effectué la comparaison...).
Bien cordialement,
Jean-Baptiste de Panafieu.
Réponse E.G. : Bonjour Monsieur,
Puis-je me permettre deux observations ?
1 "... je ne parlerais
pas d'évolution (de l'espèce) puisque
ces colorations semblent individuelles."
Coloration individuelle et Evolution d'espèce.
Monsieur, une variation génétique individuelle
peut, de temps à autre, participer à
la transformation collective du génotype de
l'espèce. Aussi, si l'on peut parler d'évolution
individuelle par la mutation du sujet, je crois
que l'on peut également parler d'évolution
probable du taxon.
Pour Monsieur Hugh Rowell, (acridologue et auteur)
le polymorphisme du criquet 'rose-violet', du cas
que nous analysons ici, est rigoureusement individuel
et correspond à un caractère génétique
héréditaire de type Mendelien.
Le processus de modification de la couleur ne correspond
aucunement aux influences environnementales normales
du biotope comme chez d'autres espèces. L'anomalie
chimique, ici génotypique, est alors liée
à une mutation chez l'individu.
Mais, maintenant, le caractère héréditaire
Mendelien (de nouvelle couleur voyante) peut parfois
gagner la population; ce que rappelle Monsieur Dan
Johnson, (acridologue et auteur) qui évoque
que le phénotype mutant rare (parfois : 1 cas
pour 10.000) peut imprégner dans certaines
populations jusqu'à 10 % des insectes.
Alors, même si ces criquets mutants, sont voués
à disparaître, par leurs colorations
vives qui facilite sans doute la chasse des prédateurs,
(confer la page 9 du document PDF : 'La naissance
d'un mutant voué à disparaître?')
le processus sous jacent peut être néanmoins
un moteur évolutif probable pour le taxon.
Seuls les criquets qui sont effectivement roses risquent
d'être tués plus facilement par les prédateurs.
De plus, le gène de changement possible des
couleurs peut se répandre dans la population
des acridiens sans que les phénotypes soient
obligatoirement modifiés (cas des mutations
récessives).
Lorsqu'une mutation confère à l'insecte
un avantage dans un environnement donné, on
comprend facilement qu'elle puisse se conserver chez
les descendants. C'est ainsi que la mutation carbonaria
conférant à la Phalène du Bouleau
une coloration noire s'est maintenue depuis son apparition
dans les populations anglaises de ces papillons qui
vivent au repos sur les arbres. Le changement de couleur
des papillons permet l'homochromie des spécimens
sur les troncs noircis par les fumées industrielles.
La sélection naturelle s'est alors, sans doute,
exercée principalement sur les formes claires
plus visibles des prédateurs.
Pour notre criquet rose, la mutation de couleur ne
confère pas un avantage immédiatement
appréciable, c'est évident. Ainsi, toutes
les mutations génétiques ne sont pas
favorables (comme celle de ce papillon)... Les mutations
défavorables, si elles ne sont pas létales,
peuvent néanmoins se maintenir dans les entomofaunes.
Pour cela, les organismes diploïdes portent parfois
un allèle du gène muté, ce qui
n'est pas suffisant pour modifier le phénotype
du sujet. Cas des mutations récessives où
les sujets hétérozygote porteur du gène
muté ont quand même le morphe sauvage.
Seuls les homozygotes peuvent afficher le morphe mutant.
Sans être une mutation bénéfique,
disons que cette transformation du génome par
l'apparition d'une robe rose, uniforme,... est une
innovation génétique passée au
crible de la sélection naturelle. Bien évidemment,
il reste a démontrer (et cela n'est pas fait)
que cette mutation chez le criquet 'Modesty 1707'
soit récessive.
2 "... on ne peut
pas parler d'aposématisme : il faudrait pour
cela que ces criquets soient immangeables (je n'ai
pas effectué la comparaison...)."
Oui, c'est complètement exact ! On peut,
alors évoquer l'aposématisme 'faux'
ou 'trompeur'.
C'est vrai, le principe des couleurs aposématiques,
qui sous entend que le morphe de l'animal ait évolué
de façon synchrone avec la dangerosité
et la toxicité intrinsèque du sujet,
est ici évidemment une hyperbole. C'est la
couleur qui est ici évoquée, plus que
sa relation avec la toxicité probable de l'insecte.
Le terme d'aposématisme (utilisé dans
ce dossier, page 9, sous forme d'hypothèse)
est utilisé pour rappeler la difficulté
d'expliquer les avantages de l'apparition d'un nouveau
morphe coloré chez une espèce cryptique
ou même déjà aposématique.
De plus, les colorations d'avertissement (ou couleurs
aposématiques) qui constituent une communication
d'alarme de la proie aux prédateurs, (dont
le message pourrait être traduit par : 'Attention,
je suis dangereux et immangeable') sont, chez les
insectes, parfois un leurre. Le terme d'aposématisme
est alors indissociable de la valeur 'gustative'
de l'insecte, c'est incontestable ! ...
Par le terme d'aposématisme 'faux'
ou 'trompeur', je veux dire, (si l'insecte
n'est effectivement pas toxique pour le prédateur),
que l'on se trouverait, peut-être, devant le
cas d'un mimétisme ostensible ?
Manger ou être mangé !!! Cette loi fondamentale
de la nature a engendré chez les insectes au
cours de l'évolution des techniques de survie
diverses. Parmi elles, on peut citer le mimétisme
ostensible qui consiste chez quelques espèces
en une réponse effrayante qui vise à
apeurer le prédateur (par une couleur surprenante,
par le dévoilement de faux organes accompagné
quelquefois d'une attitude menaçante subite
et impromptue). Il est difficile d'expliquer les avantages
de l'apparition d'un morphe rose
chez l'insecte. Mais, remarquons qu'il apparaît
ici spécialement chez les spécimens
juvéniles.
Monsieur de Panafieu, votre spécimen (en photo
dans cette page) est surtout
intéressant, car, une fois encore, on remarque
que ce sont exclusivement des juvéniles qui
portent ces couleurs particulières... Monsieur
de Panafieu, votre spécimen est une
pièce très utile au dossier des criquets
mutants !
-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-
Les
différentes études du criquet "Modesty
1707"
- Pour étudier l'anatomie
du criquet, il faut disséquer le spécimen
(tuer l'animal).
- Pour exposer les couleurs pigmentaires, il
faut photographier l'insecte vivant.
- Pour valider l'hypothèse de l'évolution
aposématique, il faut, (comme Monsieur
de Panafieu l'a évoqué avec humour),
goûter l'insecte pour savoir si le spécimen
est toxique.
- Pour classer l'insecte (taxonomie), il faut
ausculter le chant du criquet.
- Pour étudier la mutation génétique
de couleur, il faut suivre la descendance du
criquet dans un élevage en laboratoire,...
- Pour les notions biologiques et éthologiques,
il faut libérer le spécimen dans son
biotope naturel.
Celui
qui souhaite comprendre totalement le criquet mutant
devra concevoir un programme
d'observation couvrant plusieurs saisons, donnant
alors les indices utiles aux différentes études
essentielles. Avouez, qu'il y a à faire avec
ce criquet mutant !!!
-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-
Alors,
la publication de l'auteur ?
Un
proverbe malgache ad hoc :"Même
si les criquets existent, ceux qui en parlent, en
rajoutent toujours."
Traduction libre de : "Lazam-balala, ny valala
misy, ny mpilaza mahay rahateo". (W. Zehrer
Madagascar Tribune 27.11.2002).
Le
livret gratuit, proposé par l'auteur, a
au moins le mérite de participer à générer
un intérêt pour l'étude des orthoptères.
Ce dossier permettra, par la participation d'un plus
grand nombre d'observateurs, de récolter sans
doute d'avantage de données utiles pour expliquer
globalement le pourquoi et le comment du phénomène
de ces spécimens étranges.
A
cette époque où les articles de science
sont, sur le web, de plus en plus archivés
dans des registres aux accès payants, ce gratuit,
(résolument gratuit !), a pour vocation
de servir de passerelle entre la recherche académique
et l'intérêt naturaliste/amateur des
gens qui voyagent sur Internet...
Un dossier gratuit, un commentaire sur un forum, un
massage déposé sur un Blog, la critique
constructive de l'image ou la confrontation d'une
expérience, tout cela peut initier des vocations
et même parfois mettre en contact les acteurs
de la vie scientifique et les amateurs qui utilisent
tout ou partie de ce "territoire intellectuel"
comme champ d'application de leur recherche.

- Critique de plusieurs lecteurs
français : "je ne pense vraiment pas qu'il
s'agisse d'un Oedipoda (identification à revoir)".
TAXONOMIE : Pour
la présence de peignes stridulatoires
sur la face interne des fémurs postérieurs,
le spécimen peut, sans doute, être
de la sous famille des OEDIPODINAE.
Et, de fait, le criquet ne semble pas être
un Chorthippus (GOMPHOCERINAE)...
Selon Monsieur
Dan Johnson :
"Your grasshopper is a band-winged grasshopper
(family Acrididae, subfamily Oedipodinae). It
might be possible to identify the species without
having the specimen".
Voici maintenant le commentaire arrêté
de Monsieur Eric Sardet (wanadoo.fr/ascete/
Contact e-mail : e.sardet@free.fr) :
"Sur la détermination, il n'y
a aucun doute, c'est une femelle de Chorthippus,
du groupe d'espèces Chorthippus : brunneus
- biguttulus - mollis".
"La détermination exacte des femelles
entre : brunneus, biguttulus et mollis est très
délicate pour ne pas dire impossible,
surtout à partir d'une photo."
"La forme rose est bien connue chez Chorthippus
biguttulus et dans une moindre mesure chez Chorthippus
brunneus (à ma connaissance la forme
rose n'a pas été identifiée
pour Chorthippus mollis)."
"En espérant que cette réponse
vous satisfasse."
"Cordialement,"
Voici le commentaire de Monsieur Michel Lecoq
(lecoq@cirad.fr)
"Bonjour,"
"Merci de votre demande et
mes compliments pour votre site et vos splendides
photos."
"Concernant votre criquet rose, je suis
plutôt spécialiste des criquets
africains que de ceux de France."
"La réponse, ci-dessus, donnée
par Eric Sardet (qui connait bien les acridiens
de notre pays) est sans doute la bonne et l'on
peut lui faire confiance."
"Il semble cependant que le nom de genre
pour ce groupe d'espèces Chorthippus
brunneus - biguttulus - mollis, soit devenu
récemment Glyptobothrus suite
à Storozhenko 2002."
family Acrididae MacLeay, 1819
subfamily Gomphocerinae
tribe Chorthipini Harz, 1975 genus Glyptobothrus
Chopard, 1951
Citations :
Chopard. 1951. Faune de France. 56:359 pp.,
531 figs. >> Glyptobothrus
Harz. 1975. Articulata. 1(2):15 >> raised
to genus
Harz. 1975. Ser. Entomol. 11:859 >> Chorthippus
(Glyptobothrus)
Grein. 1985. Deutscher Jugendbund fur Naturbeobachtung.
1985:49 >> diagn./Chorthippus
Defaut. 1988. Trav. Lab. Ecobiologie Arthropodes
Edaphiques Toulouse. 6(1):33 >> Key to
species and subspecies of France
Storozhenko. 2002. Far Eastern Entomologist.
113:3 >> Glyptobothrus; Raised from Chorthippus
(Glyptobothrus)
La taxonomie est une discipline de synthèse
en constante évolution. Le but ultime
de cette science est de concevoir une classification
théorique la plus proche du modèle
naturel que nous impose les espèces.
Bien évidemment l'évolution des
espèces est complexe; et, les concepts
qui supportent les classifications entomologiques
essaient alors de dégager les entités
évolutives (en tenant compte de leurs
rapport de parenté présents mais
aussi au cours des temps géologiques).
Des bouleversements interviennent périodiquement
dans la dénomination et l'arrangement
hiérarchique des groupes taxonomiques
ou taxons.
L'identification du criquet Modesty
1707 (entre l'école française
et canadienne) est encore un sujet à
controverse.
|
Célifères,
crickets, sauteriaux, acridiens, pyrgomorphes, grillons,
grasshoppers, katydids locust,
Un
complément sans doute assez utile !
Au cour des échanges de lettres, de
nombreuses confusions sont faites entre le vocabulaire
anglophone et francophone ! Les anglophones ont
différents vocables pour les Orthoptères,
et, nous, les français, nous faisons aussi
de beaux amalgames au niveau des noms attribués
aux insectes. Ce sont les mystères du
langage diront certains ! Aussi, comme nous
le disons dans notre belle langue française,
méfions nous des "faux amis"...
En France, dans certaines régions, nous appelons
"sauterelles" tous les insectes munis
de pattes arrières robustes adaptées
et modifiées pour le saut. Dans ce cas, "sauterelle"
signifie littéralement "capable de
sauter".
Maintenant, dans ces mêmes régions, on
désigne parfois de "criquets"
toutes ces bestioles "capable de sauter"
qui font du bruit ! Ainsi, l'insecte "capable
de sauter" qui fait du bruit, c'est le criquet !
Une autre acception peut encore être présentée :
lorsque l'on parle des Orthoptères étrangers
sous le registre du nuisible on prend l'habitude de
parler du "criquet". Ne parle t-on pas de
nuages de criquets ?... Bien évidemment,
ce ne sont là que des abus de langage !
Autre abus : on désigne de criquet les
tous les Orthoptères
aux petites
antennes, le reste ce sont les sauterelles.
Et, pour finir, il faut noter que la "sauterelle"
n'est évidemment pas la femelle du "criquet" !
Pour faire simple :
1- Sauterelles = Ensifères (oviscapte
et antennes longs - sauf exception, évidemment)
(crickets, grasshoppers et autres katydids....)
2- Criquets = Célifères (oviscapte
et antennes courts), comportant les locustes (grégariaptes)
et les sauteriaux (non grégariaptes) (en anglais,
locusts/grasshoppers).
A l'intérieur de ces deux catégories,
on emploiera le nom de super-famille ou de famille
ou un dérivé usuel (acridien, pyrgomorphe,
grillon....).
Si vous vous intéressez aux locutions entomologiques,
on peut signaler deux articles absolument intéressants
aux pages http://www.inra.fr/opie-insectes/i-parlez.htm#sau
Et, pour ce qui est des traductions : http://www.inra.fr/opie-insectes/l3x.htm
Merci à Monsieur A. Fraval pour l'aide apportée
à ce complément utile à chacun.
-=-=-=-=-=-=-=-=-=-
L'observation
de la nature est loisible à chacun. La
vérité naturelle s'acquiert par l'interrogation
et l'observation; l'homme ne l'invente pas. Le voyage
initiatique par cette présentation étrange
d'un criquet rose (possiblement mutant ?) montrera
au public toute la beauté de cette nature merveilleuse
et insolite.
Le
monde est plus qu'une image sérieuse,
qu'il convient de regarder sous un angle nouveau...
Ici, tout est à commenter dans un partage bouillonnant
et passionnant.
En souhaitant que ces échanges Internet, puissent
enrichir et faire vivre le débat scientifique.