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Entomologiste,
photographe, j'ai la démarche ultra volontaire de me fondre le
plus possible dans le paysage pour rechercher (alors et seulement) les
interactions qui se jouent dans un biotope. Dans un espace de quelques
centimètres, je privilégie l'analyse des comportements
pour lire l'ensemble des messages qui circulent... Cette mesure de proximité
avec les espèces (sans la moindre intervention) permet de questionner
la naturalité d'un espace en approchant la coalescence qui soude
les acteurs. Auteur, issu du monde de la
paléontologie (l'ambre) j'ai ensuite une réflexion
où j'associe des sujets éventuellement dissociés
-mais connexes- pour suivre des liaisons autrement inaudibles... Cette
double démarche est un outil intéressant pour fouiller
les sujets les plus étranges et
assez peu explorés.
Et, passée la contemplation heureuse empreinte de béatitude naïve, la photothèque Insectes Art et Images est aussi un outil d'observation pour lancer des alertes. Les observations sur site : Pages 1/2 - 2/2 |
Eric
GEIRNAERT, Photographe - Auteur / entomologie.
Vainqueur du concours "Le mystère de la Chambre Jaune". LA RECHERCHE Juin 1996 - Mai 1997. Concours scientifique - Ethologie. |
Chercher
la loi des signes, la grammaire des comportements in natura (comme
le faisait si brillamment J.H.
Fabre ) c'est étudier
l'exégèse de la communication des espèces dont l'assimilation
passionnante demande ensuite, évidemment, une expertise en laboratoire...
Il existe deux entomologies, l'une in situ, l'autre au labo. L'une ne
peut pas se faire sans l'autre ! Si les choses devaient avoir un ordre,
il serait assez logique d'exploiter le fruit d'une observation de terrain pour
ensuite questionner le potentiel cognitif et l'acuité des sens de l'animal
en laboratoire. Or, dans les faits, les recherches (sur les mouches par exemple)
sont un peu montées à l'envers. Faute d'observation (et d'observateurs
disponibles) nombre d'expériences laborantines sont menées sans
forcément cibler les espèces... C'est un peu : je "cherche"
pout trouver au fruit du hasard...
Dresser les inventaires
de Biodiversité est une activité très à
la mode dans les équipes qui mènent des communications auprès
du public. Mais, soyons réalistes, que valent ces
catalogues orientés tourisme où l'on dit en substance :"tout
va bien, tout est beau, venez voir et profitez de la région"?
Les travaux de propagande sont-ils de vrais inventaires ? Soyons francs,
ces activités (qui deviennent d'ailleurs commerciales) sont assez inutiles.
Relater une biodiversité (expliquer sa fragilité) démontrer
une richesse au public ne permettra jamais de protéger les espèces
(surtout entomologiques). Ne soyons pas dupes... Montrer la beauté et
la valeur des choses n'a jamais été le moteur d'une protection
efficace. L'adage le plus utile pour protéger une richesse biologique
serait : "pour
vivre protégé vivons cachés". Par contre,
travailler les inventaires de Biodiversités via les
espèces pollumètres permet de
repérer les monstres
en révélant certaines sitations qui expliquent dans une certaine
mesure des maladies (quelques
épidémies) qui déciment des groupes comme celui des papillons...
Passez
le curseur de la souris sur l'image ci-dessus pour découvrir le cd-rom.
INSECTES
ART et IMAGES - Présentation de la photothèque (CD-ROM)
Catégorie
:
Nature, environnement, images d'art Avec,
en supplément : -
une rubrique paléontologie,
Les
yeux des insectes / Les Syrphidae - image réalisée
en milieu naturel.
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Fin juin, par temps chaud et calme, l' accouplement d'une reine de Formica
paralugubris pendant le vol nuptial... Le mâle plus petit
est inspecté par les antennes de la reine qui, rapidement, va perdre
ses ailes, pondre ses premiers ufs pour fonder une colonie.
L'observation des comportements intimes des insectes in natura est bien
plus pédagogique que l'examen
des morphologies de quelques sujets morts, poussiéreux, épinglés
dans des cadres cimetières.
L'entomologie de l'épingle n'est pas l'inspiration de la photothèque
Insectes Art et Image.
L'inventaire
de Biosphère dans le Morvan - Un travail de recensement dans
la continuité. |
Depuis
toujours, le courant passe plutôt bien entre la fleur et le
butineur... |
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L'observation des abeilles en pleine nature... et une réflexion sur
la
symbiose avec la plante.
L'abeille
en vol libre, chargée de pollen est l'allégorie
de la symbiose (relation réciproque) qu'entretient l'insecte
avec la plante. Et, par habitude on raconte assez facilement que c'est
le langage des couleurs qui guide le butineurs aux fleurs. Mais l'intimité
se joue essentiellement sur des lumières (on ne parle pas de
couleurs) qui nous sont invisibles. Car les yeux des vertébrés
ne sont pas ceux des insectes. Pour explorer la relation plante-insecte,
force est d'admettre qu'il vivre le monde alentour avec des yeux d'insectes...
Et ce n'est qu'au prix de cet effort, sous ses lumières "spéciales",
que l'on peut lire l'intimité réelle de la liaison plante-insecte
qui tire avantage des lumières réfractées, polarisées
et des couleurs alors fluorescentes. A lui seul ce
sujet mérite un livre...
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La
passion et l'initiative permettent de conduire, je crois, des
projets là où les budgets manquent parfois. L'observation
seule, la contemplation des insectes dans leur espace naturel (comme
ici les abeilles) ne nécessite qu'un engagement cérébral,
spirituel et "moral". |
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L'examen
des insectes vivants est possible en milieu naturel... Cette
science qui consiste à suivre l'observation des espèces
vivantes s'appelle l'éthologie, et cette focale -qui impose
de respecter les sujets- permet de faire des constats surprenants.
Saviez-vous par exemple que des mouches (à l'identique des
prédateurs supérieurs comme le guépard qui
court la tête fixe), volent en évitant de bouger la
tête, le corps peut pivoter tandis que la
tête reste fixe ? |
Le
collembole "en lumière" n'est pour ainsi dire jamais
photographié...
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Le
difficile et douloureux "retour" sur terre. La grande
attention portée à un biotope, la minutie déployée
pendant de longs mois pour préparer le terrain de quelques
expérimentations attendues pourraient (pourraient !)
laisser croire que l'observation est sous contrôle ou, tout
au moins, maitrisée à cet instant si bref où
l'objet intéressant se laisse examiner. J'ai déployé
une énergie considérable pour suivre quelques enquêtes
sur la problématique de l'optique et la lumière, cet
outil transversal formidable, pour questionner le monde des insectes.
Inspiré par J.-H. Fabre, (auteur des Souvenirs entomologiques,
père de l'éthologie) j'ai développé,
non sans peine, une acuité salutaire pour suivre le comportement
des insectes. C'est en décryptant les comportements (en anticipant
alors les réactions) que j'ai eu mes images parmi les plus
fabuleuses. Connaissant le comportement, l'appareil photographique
était préparé en amont pour figer l'instant
magique. Oui, mais : "ce que tu n'as pas bien observé,
tu le distingueras plus en détails demain ?" disait
J.H. Fabre... Non, pas forcément. |
Magnifique carabe, pas forcément fréquent dans le Morvan,
l'insecte au centre pourrait bien correspondre à un hybride !
L'inventaire de biodiversité est l'occasion de faire le point sur
les groupes les
plus étudiés.
L'insecte (photographié vivant puis relâché) a pris
la pose, immobile, pour l'image !
L'inventaire du vivant c'est l'inventaire des comportements (d'où
l'observation
du comment et pourquoi pratiquer le vol).
Les confrères du site xxx qui s'auto déclarent leaders sur la communication Web des insectes (et qui utilisent l'épingle comme l'allégorie du seul moyen utile pour affirmer des dogmes entomologiques) devraient laisser tomber l'aiguille assassine (qui traverse l'élytre droit des sujets) pour observer davantage les espèces in natura (=vivantes dans leur biotope)... Collectionner et commercer les cadavres sans avenir dans des boîtes cimetières -toile de fond d'un travail morbide- n'est-il pas un plaisir égoïste, irrespectueux et finalement assez inutile ? A côté du recueil sec épinglé, (reflet du sentiment égocentrique de possession) une alternative pour appréhender les insectes existe. Sans aucun frais, cette alternative consiste à examiner par exemple les sujets en vol libre, parfois regroupés en cohortes, sans intervention, le long d'un petit chemin dessiné dans les hautes herbes fleuries. Observer le vivant est plus pédagogique que d'examiner des cadavres... Pourquoi cette araignée (ci-dessous) s'arcboute sur cette fleur au vent ? Que fait cette mouche contorsionniste (ci-dessous) qui se frotte l'il avec sa patte postérieure droite puis enserre son abdomen et ses ailes ? Prenons le temps, quelques secondes, regardons la chose. Pourquoi les espèces les plus pesantes sont-elles préférentiellement exposées d'un côté unique du chemin ? Etudier le déplacement et le vol des insectes ne nécessite aucun moyen, pas besoin d'aiguille, de piège et de cadre... Observer les entomofaunes ne nécessite aucune dépense. La lecture décryptée des comportements exige seulement un investissement de temps. |
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L'inventaire de biodiversité fait dans le Morvan est l'occasion
de faire des rencontres étonnantes (albinisme
- leucistisme)...
Au spectacle des couleurs
sans avoir à "rougir", je ne peux en croire mes yeux !
Défiant les théories, ignorant les couleurs cryptiques, quelques
insectes "mutés" (mutants?) sortent
des sentiers battus (et même des clefs d'identifications) pour se
parer de couleurs anormales
très étonnantes. Parfois le phénomène est si
fréquent que cela ressemble à une
contamination de groupe (au
moins pour les criquets blancs).
L'inventaire de biodiversité est l'occasion de réviser nos
connaissances. Au spectacle des espèces, sans
avoir à "rougir", je ne peux en croire mes yeux !
Quoi ? Le reflet du photographe dans l'il ?
Avec la nouvelle présentation du cd-rom
les insectes n'en croient pas leurs yeux !
La photothèque Insectes Art et Images se complète de
galeries étonnantes.
Les mouches Téphritides
(Mouches des fruits) -à ne pas confondre avec les drosophiles-
sont parfois appelées "mouches paons" ("peacock flies")
en raison des livrées de certains
spécimens qui d'ailleurs ouvrent les ailes et les animent à
destination des partenaires.
Souvent,
l'entomologie se résume -au moins par la profusion des travaux-
aux descriptions des structures qui caractérisent les espèces.
C'est important, il y a des milliers (des millions) d'espèces.
Avec les inventaires récents de Biodiversité, la taxonomie
revient en force. Et, -humour-, selon que vous serez grand ou petit
vous aurez un nom prestigieux correspondant au patronyme du chercheur
heureux de passer à la postérité. Comble de
la gloire, une éponge porte aujourd'hui 56 noms scientifiques !
Et, les dinosaures, dont l'allure variait en fonction de l'âge,
sont également l'exemple problématique que l'allure
n'est pas le critère suffisant pour attribuer un type et
un nom d'espèce. A coté de la taxonomie (qui
souvent tue ses sujets pour les étudier), l'éthologie
"in-natura" permet (sans aucun frais !) de
faire des voyages extraordinaires en expliquant à
l'occasion des organes (les yeux par exemple qui peuvent emettre
une lumière par autofluorescence naturelle) dont le principe
est ignoré des taxonomistes trop occupés(?) à
examiner leurs "cadavres" sous les loupes binoculaires...
La photothèque Insectes Art et Images souhaite étudier
et présenter surtout le vivant avec des brèves
éthologiques. Un exemple : La
double vue des insectes |
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La photothèque Insectes Art et Images s'organise autour de
galeries par thèmes.
La photothèque propose des dossiers thématiques (par famille
et par ordre).
Voici un exemple avec une
présentation des pucerons.
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La
macro impose parfois de faire des contorsions ! Pendant la
séance photographique, niché dans les hautes herbes
survient UNE VIVE DOULEUR ! C'est la brûlure aigüe
d'un taon !!! Oh, cala vaut bien une prise de vue. Il est difficile
de soutenir la piqure du taon (ci-dessus à droite) pour réussir
l'image... Quant à celle du moustique, (ci-dessus) elle m'aura
imposée de prendre la photographie de la main gauche... Evidemment
les insectes sont repartis "sustentés". Ils iront
raconter que les photographes, ici, sont assez conciliants...
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Il
n'y a vraiment que l'observation des espèces vivantes dans
leur milieu qui permet de suivre la dynamique des évènements.
Dans un écosystème, l'espèce sentinelle (plante
ou animal -dans le biotope-) joue un rôle utile en nous renseignant
sur l'état de son environnement. Observer une guêpe qui
pond ses ufs dans un bouton floral (ci-dessus à gauche),
ou, repérer la présence insolite d'insectes rares (chrysomelidae)
dans une unité paysagère cible, n'est pas qu'une distraction
contemplative... L'examen des espèces (toutes plus ou moins
"sentinelles" par leur mode de vie) permet de suivre la
santé des écosystèmes.
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Bio-indicateurs
du réchauffement local ? Ressemblant à des
petites mantes religieuses, des Neuroptères (ci-dessus à
droite) assez discrets, diurnes et nocturnes, peu étudiés
en Bourgogne, apparaissent depuis peu dans le Morvan... Les informations
faunistiques sur ces insectes sentinelles dans le Morvan font défaut.
Rarement photographiés en mouvement, (les pattes antérieures
ravisseuses toujours repliées au niveau des épaules),
les petits Mantispides pourraient-ils être l'indicateur
local des évolutions climatiques ?
La diversité biologique patrimoniale du Morvan semble évoluer vers le développement de nouvelles populations thermophiles (qui affectionnent les températures élevées). Les populations d'insectes comme les Neuroptères (populations présentes dans les régions naturelles granitiques du sud) pourraient apparemment prospérer vers le nord dans les bois surtout hygrophiles. L'observation de ces insectes pour l'étude du bilan environnemental régional est surtout intéressante pour l'examen des biotopes forestiers de plus en plus dégradés du Morvan. Les papillons patrimoniaux du Morvan régressent (les observations alarmantes sont tangibles |
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Le
micro monde du Morvan change... Animaux discrets (et peu médiatiques)
les petits tiques Argasidae (ci-dessus à gauche) apparaissent
dans le Morvan. Oui, c'est même une invasion d'acariens Argas
vespertilionis. Ho la sale bestiole ! L'animal cavernicole
est parfois le vecteur d'une bactérie Coxiella burnetii
laquelle est l'agent d'une zoonose, décrite en 1935 sur la
référence d'employés malades dans un abattoir
de Brisbane Queensland, Australie. L'acarien transporte une bactérie
(intra-cellulaire) responsable de la fièvre Q. Une réaction
réflexe serait de passer un bon coup de pesticide dans tout
le secteur ! Ces acariens minuscules, plats, ronds, sont fréquents
dans les grottes et les creux de rochers repérables à
moins de 900 m d'altitude. Mais, en sachant que ce sont les parasites
spécifiques des chauves souris, le découvrir (pour moi,
naturaliste) est plutôt un signe intéressant. Cela veux
dire qu'il y a alors des chauves souris ! Et, effectivement,
dans cet endroit -que nous garderons secret-, j'ai
dénombré 88 envols de petits chiroptères
Certes certaines espèces du micro monde (comme ces tiques molles) ne sont pas très médiatiques mais l'inventaire de biodiversité (pour être utile) ne doit pas seulement s'arrêter aux belles espèces marketing rentables. Les biotopes du Morvan (riches en nouveaux tiques) seraient-ils le signe d'un réchauffement local comme le suggère l'apparition également plus fréquente (ci-dessous, à droite) des blattes ? Pour rendre un inventaire utile, il faut que toutes les espèces de la biodiversité soient considérées ensembles, en même temps, lors d'une observation pluriannuelle. Ne faudrait-il pas pour le Morvan examiner quelques bio-indicateurs de naturalité des forêts, histoire d'en savoir un peu plus ? |
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Dresser
l'inventaire de biodiversité des espèces patrimoniale
du Morvan (en milieu extérieur) est l'occasion d'observer des
comportements passionnants de chasse, de défense, de communication,
d'intimidations, etc. Et, ces observations éthologiques permettent
alors de compléter les travaux de systématique réalisés
pour étudier et décrire de nouvelles espèces.
Etrangement, à la campagne, -là où ils existent-,
les insectes sont peu connus. Les insectes sont mal aimés et
mal menés. Aussi, pour renouer le contact avec les peuples
du nano monde, un bel ouvrage est le moyen d'éduquer les esprits.
Le meilleur des observations de la photothèque Insectes Art
et Images (comme les deux vues ci-dessus et ci-dessous) est utilisé
pour illustrer LE
GRAND LIVRE DES INSECTES.
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Séries
didactiques (surtout utiles pour les articles documentaires et
les expositions) les photographies sont dorénavant regroupées
par thèmes. Des biotopes spéciaux ont été
spécialement préparés dans un site de 16.500
m2 pour prévoir des rencontres entomologiques les plus intéressantes.
Les insectes sont vraiment tous observés dans leurs environnements
intimes...
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Séries
didactiques. La galerie : "Pris sur le vif"
de la photothèque Insectes Art et Images propose l'expression
du mouvement libre chez les insectes. Les images sont toutes réalisées
sans trucage sans artifice en milieu naturel, à l'opposé
de ces tricheries où les sujets rendus dociles par les drogues
sont contraints dans des images truquées. Un sujet contraint
sous un piège photographique peut-il révéler
des
comportements intimes ? La série "Pris sur le
vif" de la photothèque Insectes Art et Images ne propose
que des images éthologiques ordinaires (=naturelles) avec des
spécificités étonnantes. Tandis que le taupin
(ci-dessous) vole les élytres très ouverts en trajectoires
assez horizontales, la cétoine, (ci dessus), que l'on pense
lourdaude, volent les élytres refermés et pratique l'envol
vertical en prenant une impulsion étonnante de ses pattes postérieures.
"Pris sur le vif" montre l'expression du mouvement sans
trucage. Voici l'exemple d'une vue faite avec les "TRES GROS
Moustiques" les
plus rapides du paysage !
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La
couleur, une communication multifréquence révélée
par l'éthologie. Le monde de la couleur chez les arthropodes
est un sujet est assez déroutant. Le morphe coloré que
porte les animaux fonctionne à plusieurs niveaux parfois complémentaires
! Des organismes que nous affirmons être absolument (résolument)
cryptiques, tant la couleur de la robe est identique à celle
du support, peuvent aussi attirer et/ou duper les espèces alentours
par des jeux lumineux détonants que ne percevons pas forcément.
Et, c'est l'éthologie (l'observation des comportements) qui
donne les premiers indices de tels messages multifréquences
où lumières polarisées et/ou fréquences
UV sont les canaux bien réels de communications très
efficaces. Des araignées cryptiques aux couleurs diaphanes
(comme celle ci-dessus à gauche) utilisent les spectres de
la lumière UV pour duper les butineurs (voir le sujet ici
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Séries
didactiques. L'une des galeries les plus intéressantes
de la photothèque est sans doute celle consacrée à
l'observation des comportements (éthologie). Très souvent
(trop souvent) les insectes sont photographiés immobiles (quand
ce n'est pas morts) pour obtenir la belle vue facile (mais assez triste).
Les insectes sont surtout intéressants pour leurs capacités
remarquables. Voyez par exemple ce petit coléoptère
(Attelabidae, ci-dessus à gauche), qui, après
avoir coupé une feuille déjà roulée
en sac de couchage pour y pondre un uf a traversé
en vol une toile d'araignée et se débarrasse maintenant
de la soie collante qui lui gêne les élytres... Les contorsions
des pattes sont également remarquables chez les mouches qui
peuvent se nettoyer le dessus de la tête avec une patte arrière
tandis que l'autre lustre les ailes et la taille sans aucune difficulté !
Certaines photographies faites
méritent une réflexion. Tous les naturalistes connaissent
les cohortes d'insectes qui volent en essaims (image ci-dessous à
gauche), mais, des mouches (ci-dessous à droite) pratiquent
autre chose ! Ces mouches adoptent la synchronisation spatiale
au sol et pendant le vol. Le sujet mérite une intro,
des vues
et même un dossier.
C'est en lisant attentivement
la vie et l'uvre de J.-H. Fabre, (auteur des Souvenirs entomologiques,
Homère des insectes, père de l'éthologie et précurseur
de l'écologie), que l'on se passionne finalement pour la vraie
observation du vivant en milieu naturel... Et, force est d'admettre
que "RODS"
ne sont que des insectes.
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Les
hommes, voulant s'approprier les choses, ont très tôt
dans l'histoire des sciences procédé à des dichotomies
du monde. Et, l'entomologie -qui examine les êtres les plus
nombreux sur terre-, s'est lancée à corps perdu dans
les inventaires d'espèces (la taxonomie), quitte à oublier
un peu le vivant. L'observation des sujets vivants, montre, (démontre)
que les guides d'entomologie réalisés (encore de nos
jours) à partir d'insectes morts réunis dans des cadres
de collection sont
parsemés d'erreurs. Les films participent à cette
"duperie" de dire que l'extraordinaire est ailleurs, forcément
loin, à l'autre bout du monde. La plus grande espèce
d'insecte (le phasme super canne de chan - 50cm en comptant les pattes)
a été découvert que récemment à
Bornéo. Mais, dans les faits, le merveilleux est partout, à
vos pieds et pas forcément dans ce sujet sec présenté
mort au public... L'extraordinaire est dans le vivant (l'observation
des comportements) des espèces ubiquistes qui vous entourent.
Privilégiez l'éthologie à la taxinomie. Cela vous permettra de vous émerveiller en progressant toujours pour comprendre, de mieux en mieux, votre sujet. La taxinomie (taxonomie) des cadavres est une science austère rigide qui nécessite souvent de tuer les spécimens pour vérifier les dissections au microscope. L'étude des comportements, vous obligera à respecter le vivant. Sous cette observation contemplative calme et respectueuse, la découverte des comportements vous fera bouillonner de plaisir, c'est une certitude. Ici, ci-dessus, la fausse chenille de Tenthrède (présentée également en bas de page) montre un comportement de défense tandis que le papillon Nymphalidae (ci dessus à droite) a une attitude liée à la reproduction. |
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Le
jour se lève sur le micro-monde. Le soleil se lève
et m'accorde sa lumière blanche, encore humide. Oui, ils sont
là ! Je m'avance si proche dans ce nano monde que mon souffle
pourrait les emporter. Je bloque ma respiration, mon cur bat.
Ils sont là immobiles les antennes en alerte. Mais, ce n'est
qu'apparence, ils dorment. Mais ont-ils les yeux ouverts quant ils
dorment ? Il n'y a rien de plus doux que d'approcher mes acteurs,
qui vivants mais figés, m'offrent la scène intime pour
mon reportage...
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Pour
dialoguer, ces petites mouches posées sur les végétaux
aquatiques utilisent les couleurs irisées des ailes exposées
au soleil et le
signal que constitue le petit réflecteur blanc (sur le front) qui
fonctionne en lumière UV.
Dans
les séries didactiques : la communication
optique, présentons la mouche...
Les
ailes des mouches, (comme ces minuscules drosophiles installées
ci-dessus sur un plan d'eau et ci-dessous posées sur la toile
d'araignée !) sont composées de deux couches de
chitine transparente dont l'épaisseur totale -très mince-
correspond à certaines longueurs d'onde de la lumière
visible dont l'effet est de produire ces irisations. Ces couleurs
(voir ci-contre) -qui sont d'avantage que des artéfacts optiques-,
(d'ailleurs une véritable barrière physiologique d'identification
et d'appartenance à un groupe) sont la
cause parfois de conflits et sont parfaitement perçues
par les congénères pour échanger et conduire
des
rituels nuptiaux. Alors, outre les petites colorations (comme
cette marque blanche au front, réflecteur -en lumière
uv?-), les insectes ont des moyens subtils de communiquer...
Avec les battements de l'aile d'un mâle à l'arrêt qui produiront une vibration de l'air alentour entraînent le tremblement des poils dédiés précisément à la reconnaissance des congénères, ces petites mouches ont des communications performantes que certaines photographies peuvent révéler... |
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Oui, encore faut-il lire et décrypter l'éthologie, le comportement des espèces (vivantes)... Les images de la photothèque Insectes Art et Images sont le plus souvent des observations de comportements rares toujours observés en milieu naturel. |
La mouche sémaphore fait la coquette et se pavane avec ses ailes,
ses yeux allumés, en choisissant une
surface bien "blanche" pour mettre en évidence sa communication
optique, véritable "danse" nuptiale...
Tirant langage d'une communication optique par les couleurs irisées
du corps, (tant par la cuticule du squelette externe que par
l'effet des ailes qui fonctionnent comme un miroir de bragg), des mouches
choisissent avec la plus grande attention
des supports toujours exposés au soleil pour attirer les partenaires.Et,
ici des
mouches
portent leur dévolu sur
des grenouilles blanches (leucisme récessif).
La
communication.
Exemple chez la mouche, (suite). Ici, les petites mouches Milichiidae Desmometopa arrivent à la toile d'araignée (et profitent de la proie) guidées par le signal optique de la soie. Les chrono photo-graphies du cd-rom Insectes Art et Images démontrent la complémentarité des signaux et leur rôle en tant que barrière interspécifique dans des comportements alors passionnants... |
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Tandis
que les araignées fileuses dialoguent entre elles par le
son que produisent les vibrations de quelques portions de leurs toiles,
(une communication acoustico-vibratoire), il semble (au moins
pour plusieurs espèces) que l'on puisse légitimer l'effet
optique des matières dans la communication. Des petites mouches
tirent bénéfice de l'effet optique des structures soyeuses
d'araignées pour se regrouper profitant alors d'une alimentation
gratuite. Le réseau soyeux élaboré des araignées
correspond à un système apte à la transmission
d'informations sensorielles (vibratoires, chimiques et même
visuelles)...
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La
communication.
Exemple chez la mouche, (suite). Comportement vraiment intéressant, rare et assez peu commenté dans les ouvrages spécialisés, certaines mouches installées sur des feuilles exposées au soleil dansent en agitant leurs ailes pour duper les prédateurs, (les araignées par exemple). Mais, plus extraordinaire encore les mouches ont apparemment les yeux allumés ! De quoi se poser la question d'une communication optique étonnante. |
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Ethologie
en milieu naturel : une petites mouche étrange (ci-dessous)
agite
|
L'éthologie (in natura) permet d'invalider des théories... L'éthologie n'est pas un petit "amusement" de naturaliste original. Non. L'éthologie est une science sérieuse qui permet de repérer de vraies découvertes... Reprenons l'exemple des araignées. Des naturalistes (qui publient un sujet local dans le Morvan) certifient que les araignées crabes, invisibles par leurs camouflages colorés, savent surprendre les insectes venus butiner les fleurs... Parlons un peu de l'araignée... L'insecte ne "dis-tin-gue-rait" pas l'araignée ?! La réalité est toute différente ! |
Les araignées crabes (ci-dessus), qui -comme les salticidae,
perçoivent les couleurs en ultraviolet-
ont des comportements qui méritent d'être photographiés
en lumière noire ! Les Thomisidés
qui chassent principalement sur les fleurs très exposées au
soleil utilisent leur
contraste chromatique en UV pour améliorer la capture des butineurs...
L'éthologie (in natura) : le masque UV de l'araignée ! Une modification rapide, brutale du climat est VRAIMENT l'occasion (parfaite) de suivre les espèces dans leurs comportements intéressants. Après une période ininterrompue si froide et si longue (mai 2013 le mois de mai le plus froid depuis 1991, le plus pluvieux depuis 1984), les espèces veulent s'alimenter en urgence. Le retour du soleil (si fort !) est l'occasion de suivre les araignées qui utilisent les illuminations UV pour chasser. Cachées dans les hautes herbes où installées au cur de fleurs, plusieurs espèces d'araignées attirent les butineurs par des motifs attractifs ostentatoires qui fonctionnent dans des lumières invisibles que nous ne percevons pas. L'observation en lumière UV est passionnante. |
Les araignées
qui ont huit yeux -sur deux rangs- mais sont (exceptées pour
les salticidae) assez presbytes
voient assez mal de près... Les deux yeux centraux antérieurs
renvoient une image détaillée des proies
tandis que les autres analysent surtout les mouvements. Les salticidae
ont, elles, une très bonne
vue via un dispositif TOUT à fait exceptionnel et performant où
le cône optique est mobile
(le cône peut pivoter) derrière la lentille des deux yeux centraux
!...
Ces
images exceptionnelles sont évidemment reprises
dans LE
GRAND LIVRE DES INSECTES.
Oui,
cette image est extraite du best of ! L'araignée
photographiée est une Agelenidae. Tout le monde connaît
cette espèce. Ce sont les grosses araignées qui vivent
dans les caves, les granges et qui révèlent leurs
présences par leurs toiles planes, en nappe dans les coins.
Et, oui, en s'approchant, la belle est cachée dans sa retraite
tubulaire. Pour saisir le reflet dans les yeux, évidemment
vous devez approcher un sujet vivant, un spécimen mort, desséché,
n'est d'aucune utilité. Mais, pour espérer l'image
(parfaite) il vous faut communiquer avec l'araignée pour
lui demander de "prendre la pause". Muni d'un brin d'herbe,
j'ai mené plusieurs jours durant quelques expériences
pour apprivoiser la belle, l'invitant à se placer au millimètre
pour obtenir le bon angle. Sans révéler le secret,
c'est l'éthologie (comme celle que pratiquait J.H. Fabre)
qui permet de préparer une scène avec des acteurs
libres de tous leurs mouvements. Outre que les reflets soient surprenants,
ils montrent surtout que l'araignée a un champ optique large
(plus large que je croyais). La vision centrale n'est pas convergente
comme celle des vertébrés prédateurs. |
Pour
les scènes les plus intéressantes par galeries, des chronophotographies
permettent de suivre les
mouvements en plusieurs séquences successives.
Autres
galeries disponibles : Guerres
et conflits. Coopérations. Naissances.
Exubérance des formes. La vie de groupe.
Et, bien d'autres exclusivités...
EXCLUSIF !
L'article : "Le Morvan,
îlot refuge des espèces", est
enfin finalisé...
Tandis que certains naturalistes cartographient la raréfaction des
papillons et la disparitiondes espèces en
Bourgogne, (faut-il incriminer les piégeages?), d'autres constatent
l'abondance locale et exceptionnelle
de quelques lépidoptères autour du Morvan. Que se passe t-il
?
L'article : "Le
Morvan, îlot refuge des espèces", est une synthèse
utile pour étudier l'évolution de l'équilibre fragile
du Morvan.
Le
cd-rom INSECTES
ART et IMAGES N°1 En bordure de mon jardin, éloigné de l'utilitarisme effréné des hommes, vit un petit biotope humide, riche en fleurs et en insectes... |
Nous
sommes en bordure de la forêt de feuillus, là, dans une
cuvette, où, autrefois, existait peut-être le célèbre
chemin de halage
A cet endroit, dans la niche biologique, surprit par l'il de l'observateur, apparaissent moult espèces vivantes, insouciantes de l'activité des humains. L'air est humide et stagnant Le calme règne alentour à l'identique d'une chape de brume qui emprisonne une lumière. |
Passez
le curseur de la souris sur l'image pour prendre la photographie de la mouche.
Le peuple des herbes est représenté sur le cd-rom INSECTES ART et IMAGES N°1 par 558 photographies exceptionelles qui retranscrivent toute la richesse de ce surprenant paradis. L'image extraite du jardin ne se découvre que lentement.Comme l'expliquait l'entomologiste français Jean Henri Fabre (1823-1915), la nature ne se révèle que par la contemplation attentive et l'observation patiente. |
![]() |
Le "seul" travail d'inventaire exhaustif des espèces d'une réserve de biosphère, (aussi magique soit-elle) est une activité, certes intéressante -et peut-être utile à la protection-, mais, ce travail réalisé dans le massif résineux du Morvan a, pour moi, surtout pour objectif de comprendre le comportement animal en vérifiant les hypothèses biologiques du modèle étudié de l'ambre. En dressant le catalogue exhaustif régulièrement révisé d'un secteur, quelques naturalistes cherchent déjà le scoop, l'espèce rare et médiatique pour préparer la petite publication... Lorsque les données manquent (malgré les piégeages assassins), l'idée est alors de solliciter les Internautes qui pourront déposer leurs e-observations (une méthode utopique) où déontologie et activité personnelles doivent théoriquement rapporter -par magie- le reflet réel d'un territoire. Mais, ces travaux participatifs sont toujours orientés. Seules les espèces pédagogiques sont prises en compte. Sans contrôle d'un commanditaire, la photothèque Insectes Art et Images pose la focale d'observation sur des sujets vivants (indépendamment du potentiel intrinsèque des espèces). Sans contrainte, ni de temps ni de contenu, les observations sont alors guidées par les sujets eux-mêmes disponibles selon les bonnes volontés de Dame Nature. Six jours (soit cinquante heures environ d'observation) ont été consacrés à une seule espèce d'araignée sauteuse (salticidae) pour étudier les techniques de déplacement des sujets avec le fil de sécurité pour renforcer des sujets publiés concernant des fossiles de l'ambre. |
Nul besoin d'aller à l'autre bout du Monde pour observer le beau,
le surprenant, le merveilleux. L'extraordinaire
est à nos pieds, partout, dans les petites choses "insignifiantes",
(pour autant que l'on regarde les
espèces autrement que par la focale de l'utilitarisme effréné
et la cupidité qui développe
cette propension à nettoyer le paysage à grands coups
de pesticides...
Mon avis d'auteur sur
l'observation des espèces...
Observer
la nature sans porter de sentences sur les espèces...
|
Observer
la nature en respectant les espèces... |
Suivre
le comportement des espèces dans un site permet de mieux
appréhender la biosphère de l'ambre.
Voici un bref aperçu des images du cd-rom
INSECTES ART et IMAGES N°1
Passez le curseur de le souris sur les
images ci-dessous pour lire
les commentaires concernant les insectes
"Aux heures requises, toute la bonne saison, il m'est loisible de les interroger, de les suivre dans leurs travaux, tantôt l'une, tantôt l'autre, suivant les chances de la Journée. Ce que je n'ai pas bien vu la veille, je peux le voir le lendemain en de meilleures conditions, et les jours d'après à souhait, jusqu'à ce que le fait étudié se dévoile en pleine clarté". (Jean Henri Fabre, La vie des araignées, 1949). |
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"Des clartés nouvelles jaillirent : ce fut en mon esprit comme une révélation. Disposer de beaux coléoptères dans une boîte à liège, les dénommer, les classer, ce n'était donc pas toute la science; il y avait quelque chose de bien supérieur: l'étude intime de l'animal dans sa structure et surtout dans ses facultés". (Jean Henri Fabre, Observation des murs des Cerceris dans les Annales des Sciences Naturelles, 1855). |
Refusant
les pratiques des acteurs locaux (aux piégeages meurtriers)
et préférant l'observation des espèces vivantes
dans leur milieu, les comportements intimes des insectes peuvent être
observés, photographiés et même restitués
en images.
Voici une autre merveille que l'on peut observer dans le jardin, c'est la toilette, par exemple, d'une fourmi ! Ce soldat Hercule (Camponotus herculeanus) se lave avec application car tout ou presque chez la fourmi, fonctionne par l'identification des odeurs, aussi, mieux vaut être propre ! |
Passez
le curseur de le souris sur la fourmi
"L'animal
n'a pas la raison sans doute, cette haute prérogative de
l'homme; mais il se conduit cependant comme s'il raisonnait ses
intérêts avec une justesse devant laquelle qui réfléchit
reste confondu". |
"Ils
ne savaient pas regarder. En ces vieux temps, on raisonnait beaucoup,
beaucoup trop, car parfois on déraisonnait; mais rarement s'avisait-on
d'examiner ce qui est réalité. La patiente observation,
mère des sciences, leur était inconnue. Ils disaient:
C'est cela, avant d'avoir vu; de nos jours, on voit avant de
dire: C'est cela." (Jean Henri Fabre, Les ravageurs,
1870).
|
Le
terme "photographie" signifie étymologiquement
"écrire la lumière".
Appliqué à la météo, c'est alors un moyen de décrypter les illuminations du soleil sur les nuages pour les rendre plus "vivants". |
Le
voyage de contemplation des richesses du jardin se termine inéxorablement
par le déplacement de ces lumières immenses, qui, annonçant
la nuit, recouvrent progressivement le monde minuscule des insectes.
|
Dans un dernier geste de générosité
la nature nous accorde un suprême cadeau : l'arc en ciel.
L'arc en ciel, (arc lumineux connu de tous lorsqu'il est coloré) visible dans le ciel à l'opposé du soleil, peut parfois apparaître blanc ! L'arc est blanc lorsque les gouttes de pluie sont minuscules, il en résulte une mauvaise dispersion de la lumière du soleil par un jeu de réfraction/réflexion à travers les gouttelettes qui constituent le nuage. Selon la hauteur à laquelle on se situe par rapport au nuage, l'arc en ciel peut apparaître horizontal. |
Petit
clin d'il au lecteur...
Passez
le curseur de la souris sur l'image pour découvrir le clin d'il...
Le
cd-rom INSECTES ART et IMAGES N°1/4 propose trois diaporamas
et regroupe plus de 550 photographies exceptionnelles ! Vous
pouvez commander les cd-rom INSECTES ART et IMAGES N° 1, 2,
3 et 4 en écrivant à l'auteur.
Contact auteur : eric.ambre.jaune@hotmail.fr |
La photothèque
Insectes Art et Images est utilisée comme
base iconographique pour
plusieurs publications.
INSECTES
ART et IMAGES
CD N°2, 3 et 4
Le
petit peuple
des insectes suite... ![]() Observer les espèces vivantes c'est avoir des couleurs plein les yeux, et, également, des "étoiles plein la tête" ! Extrait de la photohèque voici un taon, (mouche Tabanidae). |
Le
cd-rom |
Pour
suivre et étudier la nature, des séries de photographies
sont parfois indispensables. Les vues d'un biotope à plusieurs
instants donnés ou les séquences chronologiques d'un
animal occupé pendant un comportement remarquable permettent
vraiment de s'approprier une connaissance intime des évènements
et des lieux. La somme de toutes les petites observations en situation
(un
insecte parasité qui s'envole par exemple) donne un effet
de levier très intéressant. Quelques personnes sur Dijon
(qui veulent faire autorité et qui ont, la critique acerbe)
accomplissent en Bourgogne et sur le territoire du Morvan des piégeages
d'espèces . Le PnrM en 1999-2000 a aussi par exemple piégé
8.500 insectes soit 210 espèces dans 13 stations forestières
du Morvan. Mais, à coté de l'inventaire des cadavres
tombés au piège, l'interprétation globale
du vivant (synécologie, coalescence) manque, car, elle demande
une analyse... Seuls les insectes adultes ou qui se déplacent
tombent aux pièges. Toutes les larves et autres animalcules
cachés sont ignorés rendant bien inutile ces massacres
scientifiques (cependant toujours justifiés dans les publications).
Peut-on étudier une biosphère entomologique autrement qu'en tuant les insectes ? Oui ! Les populations peuvent être examinées vivantes. Tout est question de patience et d'abnégation. Les dits acteurs régionaux (évidemment par personnes interposées) ont souhaité récupérer et exploiter un travail d'auteur sur les coléoptères forestiers. Les forêts du Morvan sont actuellement massacrées, saccagées. Les résineux plantés en masse il y a trente ans (avec subventions) sont arrivés à maturité et les coupes à blanc (retardées à coup d'autres subventions!) saignent le paysage local rendant bien difficile la rédaction d'un message pédagogique de respect des ressources aux populations déjà peu impliquées par la forêt. Ici, ne dit-on pas des arbres qu'il y en a de trop, que cela apporte l'humidité laquelle donne la maladie ? Oui, on le dit. Et, non, le bois, l'arbre n'est pas le responsable de vos maux. L'arbre synonyme d'encombrement n'a pas bonne presse. Que dire alors des insectes -surtout xylophages- qui ruinent toute une vie d'attente ! Les insectes bouffent le profit de toute une vie ! Dans ce contexte, il me semble intéressant de présenter une sorte de "synthèse" aux recherches transversales d'inventaires. A cotés des inventaires biologiques (très conventionnels) réalisés dans le Parc Régional du Morvan il est utile d'expliquer que le coléoptère peut être le bio indicateur de naturalité des forêts. Pour présenter le coléoptère comme acteur essentiel de la biosphère du Morvan, je suis allé en forêt chercher les petits animateurs qui ignorent les pièges déposés au pieds des arbres remarquables... La photothèque Insectes Art et Images s'est alors rapidement développée et enrichie de découvertes rares et superbes... Les espèces sont désormais toutes photographiées en milieu naturel. Les photothèques sont composée de 5.000 images pour une place occupée d'environ 17Go. Les séries photographiques, par biotopes, sont réalisées lors d'un travail entomologique d'inventaire rigoureux dans des sites naturels classés en Bourgogne. (Zones protégées ZINEFF et sites Natura 2000). |
Observation des insectes
vivants. Que fait donc cette chenille ?
Cette belle (fausse) chenille enroulée, a un comportement
étrange...
La larve de Tenthrèdes (Meloidae, Cimbex quadrimaculatus),
claque
son abdomen -un peu comme un fouet- et expulse alors un liquide
par ses flancs... Le comportement (d'intimidation?) fait au
moins reculer le photographe surpris
du liquide projeté sur l'objectif...
Passez
le curseur de la souris sur l'image pour découvrir la seconde image
qui montre
le mouvement étrange de la chenille. D'un déplacement vif
de l'abdomen la
chenille expulse un liquide...
Les
larves de Tenthrèdes,
souvent enroulées autour d'une brindille, peuvent en cas d'urgence
éjecter des fluides toxiques par les spiracles latérales
de l'abdomen (ce sont de longues ouvertures en tubules utiles aux
échanges gazeux). Les défenses chimiques sont surtout
révélées par le comportement ostentatoire de
la larve. L'observation du comportement révèle ainsi
la biologie de l'animal... Morte, tombée au piège d'un
scientifique qui souhaite dresser un iventaire des espèces
dans le parc, une chenille de Tenthrède ne raconte pas grand
choses...
|
L'auteur
du cd-rom, autodidacte, passionné par la nature, étudie
depuis
de nombreuses années la biosphère du jardin où vivent les espèces... ![]() |
Vous
pouvez exploiter une ou plusieurs images de la photohèque
INSECTES pour vos travaux à la condition préalable
de réclamer une autorisation écrite (e-mail)
à l'auteur. Aucune exploitation d'images ne peut-être
réalisée sans autorisation préalable. Toute reproduction
et/ou représentation de quelque nature que ce soit, en l'absence
d'autorisation, peut constituer un acte de contrefaçon susceptible
d'engager la responsabilité civile du client.
|
Certains disent qu'il
y aurait trop de résineux dans le Morvan.
C'est le terrain alors idéal pour étudier le
modèle de l'ambre !
Ethologie
pour comprendre les espèces
contemporaines... et... Taphonomie
pour lire les fossiles de l'ambre...
En
étudiant le piège actuel des résines, et, en
intégrant quelques notions sur le comportement des espèces
(= éthologie) on peut conduire des lectures passionnantes des
fossiles de l'ambre. Prenons
l'exemple d'une araignée fossilisée dans l'ambre
qui raconte par la taphonomie beaucoup plus qu'il n'y paraît
au premier abord.
|
La
multiplicité et la qualité des ambres à inclusions
permettent de dresser des études
transversales pour étudier la forêt antique en redessinant
la paléobiosphère. Cette recherche
paléontologique est profitable dans les travaux récents qui
souhaitent comprendre par exemple la
multifonctionnalité forestière des unités paysagères
boisées (de la forêt actuelle
ou d'ambre.
)
Nombreux
sont ceux qui publient sur les entomofaunes de l'ambre sans faire
la moindre inspection de terrain... La science de l'ambre est de plus
en plus une investigation laborantine où les scientifiques
jouent avec les paramètres des outils sophistiqués pour
impressionner les journalistes -portes paroles d'équipes abandonnées
sans subventions-. En creusant un peu, en allant au delà des
choses, on se rend compte que les auteurs ne sont que des rapporteurs
de contenus qui vivent reclus dans leurs laboratoires inventant rien
d'autre que des théories. En allant sur le terrain, en photographiant
les insectes vivants qui évoluent parmi les résineux
on se confronte au réel et on rapporte des faits. Un catalogue
alphabétique d'inventaire (aussi exhaustif soit-il) n'est rien
comparé à l'extraordinaire document qu'est l'observation
du comportement des dites espèces qui vivent dans la forêt
(et
tombent éventuellement au piège). Suivre les insectes
vivants qui évoluent parmi les résineux, c'est plus
qu'étudier l'ambre par la focale de l'actualisme. En évaluant
les comportements ont découvre déjà l'utilité
de certains organes (celui
des ocelles par exemple) et, d'avantage encore ! Prenons l'exemple
des micropapillons. Le rapprochement entre l'animal et la pierre de
résine permet de faire des découvertes FABULEUSES! Examinés
sans autre commentaire par des naturalistes des petits papillons se
placent étrangement dans hautes herbes... A coté de
cela des faunes sont retrouvées dans l'ambre avec des positions
assez étranges. Naturalistes et paléo entomologies observent
sans comprendre la
danse des antennes ! Roulant leurs antennes au vent -comme
les bras d'une personne qui nage le crawl-, des papillons contemporains
montrent des capacités qui semblent correspondre aux positions
d'enfouissement étranges de leurs homologues fossiles suggérant
une perception olfactive et/ou une communication gestuelle. Evidemment
les découvertes ne sont pas toutes aussi subtiles. Et, les
observations les plus intéressantes (et faciles) sont certainement
celles contenant les fourmis, qui transportent par exemple leur couvain
en urgence (le
transport en tandem) lors d'un déménagement express
ou ces ouvrières qui
collectent la résine comme médicament communautaire.
|
![]() |
![]() |
Repérée
dans l'ambre, la petite ponte de papillon n'a que peut d'intérêt.
Mais la découverte de sa correspondance homologue contemporaine
dans le couvert végétal d'un biotope du Morvan apporte
de précieux renseignements pour expliquer le piège de
l'ambre. C'est donc clair, la ponte raconte l'étage du couvert
végétal et suggère une exposition particulière
correspondant à l'éthologie des espèces.
|
Outre
la localisation dans les étages du couvert végétal,
la correspondance Passé - Présent peut démonter,
chez les fossiles, des capacités sensorielles (parfois validées
par des comportements statufiés dans la résine indurée).
En considérant ce micro papillon du Morvan très occupé sur une herbe, que raconte ce fossile de l'ambre ? Le langage du papillon peut tenir dans une éventuelle perception olfactive et/ou une communication gestuelle... |
|
Ah,
voici dans l'ouvrage Morvan, l'image reprise Copywrite
E.G. du premier criquet rose fluo publié (le
criquet rose Chorthippus brunneus que les chercheurs du CNRS
de Dijon -2002- n'ont pas apprécié à sa juste
valeur croyant à un gros canular, tant l'insecte est surprenant.
Le criquet juvénile est un Gomphocerinae (genre Chorthippus),
étant dit que ce nom de genre est devenu récemment
Glyptobothrus. En science, le temps fait son uvre,
le criquet rose n'est pas un canular, l'insecte en l'état
(rose - violet) existe dans la nature ! Et, les chercheurs
du CNRS UMR 5548 de l'Université de Bourgogne interrogés
devront admettre que la vérité du monde peut exister
en dehors du (de leur) laboratoire... |
Vous
pouvez commander le cd-rom : INSECTES ART et IMAGES N°1
à 4
et / ou le cd-rom : Les FOURMIS en écrivant à l'auteur. Contacter l'auteur : eric.ambre.jaune@hotmail.fr Qui utilise le cd-rom INSECTES Art et IMAGES N°1 ? Le dossier de l'eau est réalisé à partir des images de la photothèque INSECTES ART et IMAGES Regarder une présentation du cd-rom Les FOURMIS |