Depuis 2002, inventaires photographiques (in natura)
des espèces patrimoniales entomologiques du Morvan.


Entomologiste, photographe, j'ai la démarche ultra volontaire de me fondre le plus possible dans le paysage pour rechercher (alors et seulement) les interactions qui se jouent dans un biotope. Dans un espace de quelques centimètres, je privilégie l'analyse des comportements pour lire l'ensemble des messages qui circulent... Cette mesure de proximité avec les espèces (sans la moindre intervention) permet de questionner la naturalité d'un espace en approchant la coalescence qui soude les acteurs. Auteur, issu du monde de la paléontologie (l'ambre) j'ai ensuite une réflexion où j'associe des sujets éventuellement dissociés -mais connexes- pour suivre des liaisons autrement inaudibles... Cette double démarche est un outil intéressant pour fouiller les sujets les plus étranges et assez peu explorés.

Et, passée la contemplation heureuse empreinte de béatitude naïve, la photothèque Insectes Art et Images est aussi un outil d'observation pour lancer des alertes.

Les observations sur site : Pages 1/2 - 2/2
Eric GEIRNAERT, Photographe - Auteur / entomologie.
Vainqueur du concours "Le mystère de la Chambre Jaune".
LA RECHERCHE Juin 1996 - Mai 1997. Concours scientifique - Ethologie.




      Chercher la loi des signes, la grammaire des comportements in natura (comme le faisait si brillamment J.H. Fabre ) c'est étudier l'exégèse de la communication des espèces dont l'assimilation passionnante demande ensuite, évidemment, une expertise en laboratoire... Il existe deux entomologies, l'une in situ, l'autre au labo. L'une ne peut pas se faire sans l'autre ! Si les choses devaient avoir un ordre, il serait assez logique d'exploiter le fruit d'une observation de terrain pour ensuite questionner le potentiel cognitif et l'acuité des sens de l'animal en laboratoire. Or, dans les faits, les recherches (sur les mouches par exemple) sont un peu montées à l'envers. Faute d'observation (et d'observateurs disponibles) nombre d'expériences laborantines sont menées sans forcément cibler les espèces... C'est un peu : je "cherche" pout trouver au fruit du hasard...

      Dresser les inventaires de Biodiversité est une activité très à la mode dans les équipes qui mènent des communications auprès du public. Mais, soyons réalistes, que valent ces catalogues orientés tourisme où l'on dit en substance :"tout va bien, tout est beau, venez voir et profitez de la région"? Les travaux de propagande sont-ils de vrais inventaires ? Soyons francs, ces activités (qui deviennent d'ailleurs commerciales) sont assez inutiles. Relater une biodiversité (expliquer sa fragilité) démontrer une richesse au public ne permettra jamais de protéger les espèces (surtout entomologiques). Ne soyons pas dupes... Montrer la beauté et la valeur des choses n'a jamais été le moteur d'une protection efficace. L'adage le plus utile pour protéger une richesse biologique serait : "pour vivre protégé vivons cachés". Par contre, travailler les inventaires de Biodiversités via les espèces pollumètres permet de repérer les monstres en révélant certaines sitations qui expliquent dans une certaine mesure des maladies (quelques épidémies) qui déciment des groupes comme celui des papillons...






Le cd-rom
Insectes Art 
et Images 
Eric Geirnaert

Passez le curseur de la souris sur l'image ci-dessus pour découvrir le cd-rom.

      INSECTES ART et IMAGES - Présentation de la photothèque (CD-ROM)


      Bien plus qu'une liste d'images sans commentaire où les sujets seraient figurés (sans action) sur des flous plus ou moins esthétiques (d'ailleurs souvent commentés sur les forums avec le cadrage, le piqué, la mise au point), en ignorant tout de l'éthologie, le cd-rom INSECTES ART et IMAGES N°1 propose une vision surtout réelle des comportements que l'on peut apercevoir au jardin... Le filet à papillon (empreint d'innocence) tenu par l'enfant qui fauche au hasard est la réplique (toute taille prise en compte) du filet dérivant qui décime les océans... Les images réalisées pour la photothèque sont toutes faites en milieu naturel sans le moindre artifice pouvant nuire aux espèces. La photothèque INSECTES ART et IMAGES s'éloigne le plus possible des collections d'insectes épinglés (morts) sans vie dans les cadres...





      Pour répondre aux "sciento-photographes critiques" qui, lisant le titre (Insectes Art et Images) jettent déjà le sujet au prétexte que les vues (ART-istiques) seraient rendues belles par l'artifice ajouté du graphisme, précisons que les images n'ont pas été enjolivées par l'art ! Les couleurs sont naturelles surtout pour les insectes atéliques ou albinos. Les positions des "acteurs" sont authentiques, vraies et correspondent à des comportements avérés observés "in natura". Ces observations (en milieu extérieur reel) permettent alors de dépoussiérer les vielles théories (celle du stabilimentum, celle des ocelles , lire 1 et 2, ou, celle plus étonnante de "la fourrure chaude" du bourdon) rapportées sur les forums qui "épinglent" les dossiers par la réécriture aspirée -sans vérification- des livres précurseurs...

      Souhaitant être un outil pédagogique d'exploration du vivant et de réflexion, la série des photographies Insectes Art et Images, (devenue une base iconographique pour de nombreuses publications) s'éloigne le plus possible de entomologie de l'épingle (qui tue les insectes) et thésaurise déjà ces cadres inutiles de collections (vues morbides de cadavres alignés)... Ici, les sujets sont éducatifs, originaux, vivants, attachés à des observations de terrain. Trois diaporamas correspondant aux comportements sont accessibles, une classification des insectes est proposée, une petite rubrique de paléontologie retrace les découvertes les plus importantes de l'auteur...

      Certaines images proposées sont des raretés comme ce paysage en arrière plan des collemboles bioluminescents où l'atmosphère étrange des lumières est donnée par l'alignement TRES EXCEPTIONNEL de la lune et du soleil ! Quelques vues sont des exclusivités comme cette mouche qui (photographiée en pleine nature) a ses yeux allumés ! L'émission de lumière réelle (par autofluorescence des pigments retiniens chez la mouche est démontrée par la science article1, article2) n'est évidemment pas un reflet. Cette observation rare, en pleine nature, c'est alors LE GRAAL de toute une vie !



Une mouche qui allume ses yeux, la science en parle.


      Dans la photothèque, l'étude des insectes contemporains (éthologie) est aussi et surtout accompagnée de plusieurs concordances avec les fossiles de l'ambre. Et, les "raretés" vivantes deviennent des merveilles ! L'auteur est le seul chercheur français à avoir publié sur le mantophasme fossile (dernier ordre d'insecte identifié en juillet 2002). L'étude d'inventaire dépasse donc le simple catalogue des espèces et le voyage expose les choses superbes comme ces deux arbres étrangement fusionnés ou cette photographie rare d'un arc en ciel (blanc !) photographié, en montagne, de nuit !

      Plusieurs vues sont des surprises (techniques) : une mouche en équilibre sur une patte ou cette araignée photographiée dans son repère avec un petit reflet de lumière dans les yeux ! N'oublions pas l'étude du vol libre des insectes où 200 espèces sont étudiées en situation...

      La photothèque est complétée de galeries annexes. Celle des paysages remarquables (images d'ailleurs utilisées comme iconographie pour des romans), celle des biotopes d'eau et des zones humides où apparaissent les fleurs, les champignons et les espèces patrimoniales devenues rares. Les vues les plus représentatives de l'inventaire sont présentées durant 45 minutes dans plusieurs diaporamas. Les sujets très accessibles s'afficheront dans la station de lecture automatique.

      Difficile de classer les images et de proposer la rubrique des "best of"; le Top-20 ou le Top-220 des meilleures images sont ainsi des sélections bien subjectives, mais ces options (techniques) structurent agréablement le cd-rom en permettant d'accéder facilement aux nombreuses images.

      Outre un travail informatique achevé, la photothèque Insectes Art et Images (cd-rom N°1 et suivants) offre de très nombreuses photographies entourées d'une créativité graphique remarquable.

      Nous espérons que cette présentation (déjà à l'origine de plusieurs publications), vous aura présenté un aperçu objectif du produit sous un aspect suffisamment attractif.




Disponible à l'adresse : eric.ambre.jaune@hotmail.fr



Catégorie / Titre / Auteur / Langue / Descriptif

Catégorie : Nature, environnement, images d'art
Titre : INSECTES ART et IMAGES : Les insectes du Jardin
Auteur : Eric GEIRNAERT
Langue : Français
Descriptif :
Le petit peuple du jardin, une photothèque de 558 images consacrée aux merveilles de la nature (photgraphies réalisées en nature dans un site classé Natura 2000 de Bourgogne).

Avec, en supplément :

- une rubrique paléontologie,
- une clef d'identification des insectes,
- une présentation de l'auteur,
- un texte de droit relatif aux notions d'exploitations d'images,
- le top20 et le top220 des meilleures photographies,
- trois diaporamas,
- une station de lecture automatique des images.


La
photothèque INSECTES ART et IMAGES est publiée dans les médias.

Les yeux des insectes / Les Syrphidae - image réalisée en milieu naturel.
Ci dessus, photographie publiée en pleine page dans la revue INSECTES N°129, (OPIE, Domaine INRA) dans la rubrique "Photo-choc", juin 2003.

Découverte. Invention, publication Eric G. 2003. LA DOUBLE VISION DES INSECTES.
Les insectes volent préférentiellement en trajectoires rectilignes selon l'analyse du jeu des flux optiques qui arrivent au cerveau par la réception des yeux à facettes où est appréhendé la mesure angulaire des mouvements relatifs des objets (stationnaires ou mobiles) texturés dans le décor. Mais, les trajectoires réajustées sur ces mesures peuvent aussi être court-circuitées par le message "prioritaire" des ocelles qui éventuellement initie un virage réflexe salutaire. Les ocelles qui sont un triplet d'yeux simples (formant un triangle au sommet de la tête) sont impliqués dans la stabilisation du vol et déclenchent la mise en œuvre des messages d'alertes et d'auto-réflexes (Eric Geirnaert 2003). Chez quelques groupes comme les libellules, le dispositif évolue vers le repérage - recadrage de l'horizon. Le fait important du vol (au moins chez les Syrphes - Publication Eric Geirnaert 2003) est de pouvoir séparer la commande de translation (ou vol stationnaire) du virage déclenché. LA DOUBLE VISION terme contenant volontairement une notion "ambigüe" signifie que l'insecte sépare la commande de translation de celle des virages.




La photothèque INSECTES ART et IMAGES (cd-rom N°1 et suivants) est disponible
sur commande par correspondance à l'adresse : eric.ambre.jaune@hotmail.fr

Le cd-rom INSECTES ART et IMAGES N°1 est désormais complété de plusieurs autres cd-roms qui constituent l'inventaire des richesses biologiques du Morvan. La photothèque INSECTES ART et IMAGES est organisée par thèmes et églement par espèces avec des posters pour les références les plus représentatives. Voici, par exemple, le poster des coléoptères Cerambycidae.

La photothèque (INSECTES ART et IMAGES) est utilisée dans plusieurs médias et par de nombreux partenaires.


 






Fin juin, par temps chaud et calme, l' accouplement d'une reine de Formica paralugubris pendant le vol nuptial... Le mâle plus petit
est inspecté par les antennes de la reine qui, rapidement, va perdre ses ailes, pondre ses premiers œufs pour fonder une colonie.

 
L'observation des comportements intimes des insectes in natura est bien plus pédagogique que l'examen
des morphologies de quelques sujets morts, poussiéreux, épinglés dans des cadres cimetières.
L'entomologie de l'épingle n'est pas l'inspiration de la photothèque Insectes Art et Image.
 



      L'inventaire de Biosphère dans le Morvan - Un travail de recensement dans la continuité.

      Espérons que ce travail intense et passionnant d'inventaire de Biodiversité, mené en Bourgogne (mais examiné par les Internautes du monde entier ! ) puisse participer à l'animation culturelle et pédagogique locale. Espérons que ces travaux (réalisés sans budget) puissent participer à la formation de nos enfants, (éco citoyens et acteurs du Morvan de demain).

      Depuis toujours, le courant passe plutôt bien entre la fleur et le butineur...

      Depuis les temps anciens (rapportés par les fossiles de l'ambre), abeilles et fleurs forment des couples biologiques dont la cohésion intime fonctionne à plusieurs étages. Odeurs, couleurs, cycles circadiens, structures et dispositions des organes fonctionnent de concert pour nouer les vraies synergies d'un mariage biologique consommé. Cette alliance fonctionne aussi (sans humour) au passage du courant électrique (la différence de potentiel électrique) entre la plante et l'insecte. Dès qu'une abeille (chargée positivement) butine une fleur qui émet un faible champ électrique chargé négativement, l'insecte récupère le pollen qui reste aggloméré par ses charges d'électricité statique certes faibles, mais suffisantes. Le potentiel électrique du couple "insecte - fleur" constitue une expression dont la variation est un signal qui participe à l'évolution et l'orientation des synergies.





L'observation des abeilles en pleine nature... et une réflexion sur la symbiose avec la plante.

      L'abeille en vol libre, chargée de pollen est l'allégorie de la symbiose (relation réciproque) qu'entretient l'insecte avec la plante. Et, par habitude on raconte assez facilement que c'est le langage des couleurs qui guide le butineurs aux fleurs. Mais l'intimité se joue essentiellement sur des lumières (on ne parle pas de couleurs) qui nous sont invisibles. Car les yeux des vertébrés ne sont pas ceux des insectes. Pour explorer la relation plante-insecte, force est d'admettre qu'il vivre le monde alentour avec des yeux d'insectes... Et ce n'est qu'au prix de cet effort, sous ses lumières "spéciales", que l'on peut lire l'intimité réelle de la liaison plante-insecte qui tire avantage des lumières réfractées, polarisées et des couleurs alors fluorescentes. A lui seul ce sujet mérite un livre...

      La passion et l'initiative permettent de conduire, je crois, des projets là où les budgets manquent parfois. L'observation seule, la contemplation des insectes dans leur espace naturel (comme ici les abeilles) ne nécessite qu'un engagement cérébral, spirituel et "moral".


      Celui qui tue les espèces (par son travail ou son manque de moral) et sollicite dans le même temps un budget de fonctionnement pour une protection risque fort d'être confronté à des impasses, (des exemples pourraient être donnés)... Pour certains, et on ne parle pas de la Bourgogne, il faudrait que les mots soient associés aux faits.


      L'examen des insectes vivants est possible en milieu naturel... Cette science qui consiste à suivre l'observation des espèces vivantes s'appelle l'éthologie, et cette focale -qui impose de respecter les sujets- permet de faire des constats surprenants. Saviez-vous par exemple que des mouches (à l'identique des prédateurs supérieurs comme le guépard qui court la tête fixe), volent en évitant de bouger la tête, le corps peut pivoter tandis que la tête reste fixe ? Saviez-vous, autre exemple, que des fourmis peuvent se faire houspiller par des petites mouches inoffensives ? Non ?
Voici une scène jamais commentée dans mes livres d'entomologie (pourtant nombreux). Et, donnons un autre exemple d'observation rare -jamais présenté- en milieu naturel concernant la bio-luminescence des collemboles.


      Le collembole "en lumière" n'est pour ainsi dire jamais photographié...

      Clicher les collemboles allumés en extérieur, (sans matériel de laboratoire), n'est pas facile. La moindre vibration déclenche les flashs lumineux intermittents. Et, même tenus en micro-vivariums, les animalcules se cachent dans les débris du sol ne permettant pas vraiment de faire des images dans l'obscurité. En milieu extérieur, pour des dérangements infimes (comme un léger déplacement de l'air), les collemboles clignotent et montrent qu'ils sont dérangés, "perturbés", pour,... arrêter leurs flashs quand tout va bien... Certains spécimens sont recouverts d'une cire qui interfère dans l'intensité de la lumière émise et donnent alors une teinte plutôt blanche ivoire... Les collemboles luminescents apparaissent immédiatement lorsque l'on soulève une pierre ou que l'on bouge le bois pourrissant abandonné au sol... Les photographies les plus "nettes" peuvent être faites en réglant la focale sur un bout de bois fixe puis en soulevant l'écorce au moyen d'un couteau en prenant immédiatement les images... Pourquoi diable, les naturalistes ne s'intéressent-ils pas d'avantage à ces observations passionnantes ???




Ce paysage en arrière plan des collemboles bioluminescents montre une atmosphère étrange où les
lumières dans les brumes résultent de l'alignement TRES EXCEPTIONNEL de la lune et du soleil !


      L'observation des collemboles bioluminescents (évidemment allumés) en milieu naturel est sans doute l'une des expérimentations les plus difficiles que l'on puisse mener même pour un photographe macro TRES motivé ! Les collemboles ont développé une sensibilité aux vibrations mécaniques et aux faibles courants aériens. Alertés, ils sautent et fuient déjà la scène. A peine les petites lanternes éclairantes sont-elles stimulées par un léger souffle que la lueur disparaît... Et, voilà les "lanternes" éteintes disparues dans le noir hors du champ d'observation... Le scientifique qui souhaite étudier la bioluminescence des collemboles pratique la torture. Généralement il réalise un écrasement contrôlé -toujours fatal- sous un microscope ou effectue une stimulation (mortelle) par une lumière froide à fibre optique d'un sujet englué sur une lame de verre dans la glycérine... L'abnégation à remettre cent fois son ouvrage sur la table et voici ces observations rares de collemboles allumés (sans artifice) en milieu naturel ! Les spécialistes apprécieront... Le corps complet de l'animal s'allume en arrière de la tête diaphane, qui reste blanche. L'observation a été faite en décembre, dans le Morvan, le soir, dans les brumes au pied des résineux.




      Le difficile et douloureux "retour" sur terre. La grande attention portée à un biotope, la minutie déployée pendant de longs mois pour préparer le terrain de quelques expérimentations attendues pourraient (pourraient !) laisser croire que l'observation est sous contrôle ou, tout au moins, maitrisée à cet instant si bref où l'objet intéressant se laisse examiner. J'ai déployé une énergie considérable pour suivre quelques enquêtes sur la problématique de l'optique et la lumière, cet outil transversal formidable, pour questionner le monde des insectes. Inspiré par J.-H. Fabre, (auteur des Souvenirs entomologiques, père de l'éthologie) j'ai développé, non sans peine, une acuité salutaire pour suivre le comportement des insectes. C'est en décryptant les comportements (en anticipant alors les réactions) que j'ai eu mes images parmi les plus fabuleuses. Connaissant le comportement, l'appareil photographique était préparé en amont pour figer l'instant magique. Oui, mais : "ce que tu n'as pas bien observé, tu le distingueras plus en détails demain ?" disait J.H. Fabre... Non, pas forcément.

      Ces premiers jours d'avril où le soleil bienfaiteur permet de retourner au jardin, j'ai observé sans grandes difficultés techniques des lombrics faciles à photographier car peu mobiles. Le biotope préparé de longue date (destiné initialement aux lézards), formé d'un agencement de pierres et de branches déposées dans un désordre très contrôlé, m'a offert une fenêtre d'observation sur la bioluminescence. Bon, et alors ? Cette attention si constante à rechercher l'observation pourrait laisser penser que l'expérience est reproductible, ce qui pour la bioluminescence est complètement faux. Les images prises à un instant donné ne démontrent surtout pas que l'observateur maitrise le déroulement du phénomène. J'ai photographié pendant de longues minutes (dix minutes) des lombrics colorés, pour, ... pour,... constater que tout pouvait rapidement disparaître donnant l'illusion d'un mirage. Mes correspondances avec mes confrères pour approfondir le sujet ne peuvent bénéficier d'aucun complément ! Le biotope, investis par les fourmis, le lendemain, est vierge de faunes telluriques "allumées" ! C'est comme si rien ne s'était jamais passé, sauf ce flash si bref qui, heureusement, a été photographié. Il est extrêmement difficile d'admettre l'imprévisibilité des choses. Voir n'est pas prévoir. J'ai observé deux fois seulement (en dix années d'observations) la bioluminescence d'organismes souterrains en milieu naturel. Un naturaliste (d'extérieur) ne photographie pas ce qu'il prémédite, mais seulement ce que la nature lui accorde. Pour résoudre les énigmes on comprend pourquoi certains curieux préfèrent les observations laborantines...










Magnifique carabe, pas forcément fréquent dans le Morvan, l'insecte au centre pourrait bien correspondre à un hybride !
L'inventaire de biodiversité est l'occasion de faire le point sur les groupes les plus étudiés.
L'insecte (photographié vivant puis relâché) a pris la pose, immobile, pour l'image !






L'inventaire du vivant c'est l'inventaire des comportements (d'où l'observation
du comment et pourquoi pratiquer le vol).





      Les confrères du site xxx qui s'auto déclarent leaders sur la communication Web des insectes (et qui utilisent l'épingle comme l'allégorie du seul moyen utile pour affirmer des dogmes entomologiques) devraient laisser tomber l'aiguille assassine (qui traverse l'élytre droit des sujets) pour observer davantage les espèces in natura (=vivantes dans leur biotope)... Collectionner et commercer les cadavres sans avenir dans des boîtes cimetières -toile de fond d'un travail morbide- n'est-il pas un plaisir égoïste, irrespectueux et finalement assez inutile ? A côté du recueil sec épinglé, (reflet du sentiment égocentrique de possession) une alternative pour appréhender les insectes existe. Sans aucun frais, cette alternative consiste à examiner par exemple les sujets en vol libre, parfois regroupés en cohortes, sans intervention, le long d'un petit chemin dessiné dans les hautes herbes fleuries. Observer le vivant est plus pédagogique que d'examiner des cadavres... Pourquoi cette araignée (ci-dessous) s'arcboute sur cette fleur au vent ? Que fait cette mouche contorsionniste (ci-dessous) qui se frotte l'œil avec sa patte postérieure droite puis enserre son abdomen et ses ailes ? Prenons le temps, quelques secondes, regardons la chose. Pourquoi les espèces les plus pesantes sont-elles préférentiellement exposées d'un côté unique du chemin ? Etudier le déplacement et le vol des insectes ne nécessite aucun moyen, pas besoin d'aiguille, de piège et de cadre... Observer les entomofaunes ne nécessite aucune dépense. La lecture décryptée des comportements exige seulement un investissement de temps.



 



L'inventaire de biodiversité fait dans le Morvan est l'occasion
de faire des rencontres étonnantes (albinisme - leucistisme)...





Au spectacle des couleurs sans avoir à "rougir", je ne peux en croire mes yeux !





Défiant les théories, ignorant les couleurs cryptiques, quelques insectes "mutés" (mutants?) sortent
des sentiers battus (et même des clefs d'identifications) pour se parer de couleurs
anormales
très étonnantes. Parfois le phénomène est si fréquent que cela ressemble à une
contamination de groupe (au moins pour les criquets blancs).
L'inventaire de biodiversité est l'occasion de réviser nos
connaissances. Au spectacle des espèces, sans
avoir à "rougir", je ne peux en croire mes yeux !




Quoi ? Le reflet du photographe dans l'œil ?

J'nen crois pas mes yeux ?!

Avec la nouvelle présentation du cd-rom
les insectes n'en croient pas leurs yeux !






La photothèque Insectes Art et Images se complète de galeries étonnantes.





Les mouches Téphritides (Mouches des fruits) -à ne pas confondre avec les drosophiles-
sont parfois appelées "mouches paons" ("peacock flies") en raison des livrées de certains
spécimens qui d'ailleurs ouvrent les ailes et les animent à destination des partenaires.






      Souvent, l'entomologie se résume -au moins par la profusion des travaux- aux descriptions des structures qui caractérisent les espèces. C'est important, il y a des milliers (des millions) d'espèces. Avec les inventaires récents de Biodiversité, la taxonomie revient en force. Et, -humour-, selon que vous serez grand ou petit vous aurez un nom prestigieux correspondant au patronyme du chercheur heureux de passer à la postérité. Comble de la gloire, une éponge porte aujourd'hui 56 noms scientifiques ! Et, les dinosaures, dont l'allure variait en fonction de l'âge, sont également l'exemple problématique que l'allure n'est pas le critère suffisant pour attribuer un type et un nom d'espèce. A coté de la taxonomie (qui souvent tue ses sujets pour les étudier), l'éthologie "in-natura" permet (sans aucun frais !) de faire des voyages extraordinaires en expliquant à l'occasion des organes (les yeux par exemple qui peuvent emettre une lumière par autofluorescence naturelle) dont le principe est ignoré des taxonomistes trop occupés(?) à examiner leurs "cadavres" sous les loupes binoculaires... La photothèque Insectes Art et Images souhaite étudier et présenter surtout le vivant avec des brèves éthologiques. Un exemple : La double vue des insectes , ou, comment expliquer que des mouches peuvent voler dans un orage en évitant les gouttes ! Tandis que ceux qui travaillent aux inventaires entomologiques en Bourgogne continuent encore le piégeage des espèces (créant une soupe morbide de dépouilles dans un milieu collant) sans pouvoir jouer aucune animation pédagogique auprès des groupes scolaires, une autre méthode plus respectueuse du vivant consiste à chercher puis photographier les insectes occupés dans leurs biotopes. Pour cet été, peut-être une animation d'observation du vivant sur le terrain pourrait-elle être envisageable ?...



La photothèque Insectes Art et Images s'organise autour de galeries par thèmes.
La photothèque propose des dossiers thématiques (par famille et par ordre).
Voici un exemple avec une présentation des pucerons.





















      La macro impose parfois de faire des contorsions ! Pendant la séance photographique, niché dans les hautes herbes survient UNE VIVE DOULEUR ! C'est la brûlure aigüe d'un taon !!! Oh, cala vaut bien une prise de vue. Il est difficile de soutenir la piqure du taon (ci-dessus à droite) pour réussir l'image... Quant à celle du moustique, (ci-dessus) elle m'aura imposée de prendre la photographie de la main gauche... Evidemment les insectes sont repartis "sustentés". Ils iront raconter que les photographes, ici, sont assez conciliants...










      Il n'y a vraiment que l'observation des espèces vivantes dans leur milieu qui permet de suivre la dynamique des évènements. Dans un écosystème, l'espèce sentinelle (plante ou animal -dans le biotope-) joue un rôle utile en nous renseignant sur l'état de son environnement. Observer une guêpe qui pond ses œufs dans un bouton floral (ci-dessus à gauche), ou, repérer la présence insolite d'insectes rares (chrysomelidae) dans une unité paysagère cible, n'est pas qu'une distraction contemplative... L'examen des espèces (toutes plus ou moins "sentinelles" par leur mode de vie) permet de suivre la santé des écosystèmes.






      Bio-indicateurs du réchauffement local ? Ressemblant à des petites mantes religieuses, des Neuroptères (ci-dessus à droite) assez discrets, diurnes et nocturnes, peu étudiés en Bourgogne, apparaissent depuis peu dans le Morvan... Les informations faunistiques sur ces insectes sentinelles dans le Morvan font défaut. Rarement photographiés en mouvement, (les pattes antérieures ravisseuses toujours repliées au niveau des épaules), les petits Mantispides pourraient-ils être l'indicateur local des évolutions climatiques ?

      La diversité biologique patrimoniale du Morvan semble évoluer vers le développement de nouvelles populations thermophiles (qui affectionnent les températures élevées). Les populations d'insectes comme les Neuroptères (populations présentes dans les régions naturelles granitiques du sud) pourraient apparemment prospérer vers le nord dans les bois surtout hygrophiles. L'observation de ces insectes pour l'étude du bilan environnemental régional est surtout intéressante pour l'examen des biotopes forestiers de plus en plus dégradés du Morvan. Les papillons patrimoniaux du Morvan régressent (les observations alarmantes sont tangibles ) au profit des papillons prédateurs des forêts, (papillons Lymantrides par exemple, ci-dessus à gauche). Les chenilles sont velues et vivent sur les résineux. Elles sont observées en Europe centrale depuis les années 1990 et ne cessent de progresser vers le nord élargissant leur aire de répartition géographique en faveur du réchauffement climatique. Les papillons prédateurs et des Neuroptères dans le Morvan, le déplacement des aires de répartition des espèces vers le nord et vers les terres en altitude est évident... D'ailleurs, une invasion ou plutôt profusion (terme moins péjoratif) de papillons Nymphalidae a été observée cet été dans la morvan...





      Le micro monde du Morvan change... Animaux discrets (et peu médiatiques) les petits tiques Argasidae (ci-dessus à gauche) apparaissent dans le Morvan. Oui, c'est même une invasion d'acariens Argas vespertilionis. Ho la sale bestiole ! L'animal cavernicole est parfois le vecteur d'une bactérie Coxiella burnetii laquelle est l'agent d'une zoonose, décrite en 1935 sur la référence d'employés malades dans un abattoir de Brisbane Queensland, Australie. L'acarien transporte une bactérie (intra-cellulaire) responsable de la fièvre Q. Une réaction réflexe serait de passer un bon coup de pesticide dans tout le secteur ! Ces acariens minuscules, plats, ronds, sont fréquents dans les grottes et les creux de rochers repérables à moins de 900 m d'altitude. Mais, en sachant que ce sont les parasites spécifiques des chauves souris, le découvrir (pour moi, naturaliste) est plutôt un signe intéressant. Cela veux dire qu'il y a alors des chauves souris ! Et, effectivement, dans cet endroit -que nous garderons secret-, j'ai dénombré 88 envols de petits chiroptères en une heure d'observation... Les larves et nymphes d'acariens Argas sont sans doute actives cet automne - hiver (2011) dans le Morvan en fonction du climat doux. Une fois encore, il faudrait discuter les implications biogéographiques de l'arrivée étrange de cette espèce dans le point haut de la Bourgogne.

      Certes certaines espèces du micro monde (comme ces tiques molles) ne sont pas très médiatiques mais l'inventaire de biodiversité (pour être utile) ne doit pas seulement s'arrêter aux belles espèces marketing rentables. Les biotopes du Morvan (riches en nouveaux tiques) seraient-ils le signe d'un réchauffement local comme le suggère l'apparition également plus fréquente (ci-dessous, à droite) des blattes ?

      Pour rendre un inventaire utile, il faut que toutes les espèces de la biodiversité soient considérées ensembles, en même temps, lors d'une observation pluriannuelle. Ne faudrait-il pas pour le Morvan examiner quelques bio-indicateurs de naturalité des forêts, histoire d'en savoir un peu plus ?










      Dresser l'inventaire de biodiversité des espèces patrimoniale du Morvan (en milieu extérieur) est l'occasion d'observer des comportements passionnants de chasse, de défense, de communication, d'intimidations, etc. Et, ces observations éthologiques permettent alors de compléter les travaux de systématique réalisés pour étudier et décrire de nouvelles espèces. Etrangement, à la campagne, -là où ils existent-, les insectes sont peu connus. Les insectes sont mal aimés et mal menés. Aussi, pour renouer le contact avec les peuples du nano monde, un bel ouvrage est le moyen d'éduquer les esprits. Le meilleur des observations de la photothèque Insectes Art et Images (comme les deux vues ci-dessus et ci-dessous) est utilisé pour illustrer LE GRAND LIVRE DES INSECTES.







 
La photothèque Insectes Art et Images se complète désormais de galeries étonnantes.
Et cela donne alors quelques bonnes idées pour des manifestations !




      Séries didactiques (surtout utiles pour les articles documentaires et les expositions) les photographies sont dorénavant regroupées par thèmes. Des biotopes spéciaux ont été spécialement préparés dans un site de 16.500 m2 pour prévoir des rencontres entomologiques les plus intéressantes. Les insectes sont vraiment tous observés dans leurs environnements intimes...















 

      Séries didactiques. La galerie : "Pris sur le vif" de la photothèque Insectes Art et Images propose l'expression du mouvement libre chez les insectes. Les images sont toutes réalisées sans trucage sans artifice en milieu naturel, à l'opposé de ces tricheries où les sujets rendus dociles par les drogues sont contraints dans des images truquées. Un sujet contraint sous un piège photographique peut-il révéler des comportements intimes ? La série "Pris sur le vif" de la photothèque Insectes Art et Images ne propose que des images éthologiques ordinaires (=naturelles) avec des spécificités étonnantes. Tandis que le taupin (ci-dessous) vole les élytres très ouverts en trajectoires assez horizontales, la cétoine, (ci dessus), que l'on pense lourdaude, volent les élytres refermés et pratique l'envol vertical en prenant une impulsion étonnante de ses pattes postérieures. "Pris sur le vif" montre l'expression du mouvement sans trucage. Voici l'exemple d'une vue faite avec les "TRES GROS Moustiques" les plus rapides du paysage !










      La couleur, une communication multifréquence révélée par l'éthologie. Le monde de la couleur chez les arthropodes est un sujet est assez déroutant. Le morphe coloré que porte les animaux fonctionne à plusieurs niveaux parfois complémentaires ! Des organismes que nous affirmons être absolument (résolument) cryptiques, tant la couleur de la robe est identique à celle du support, peuvent aussi attirer et/ou duper les espèces alentours par des jeux lumineux détonants que ne percevons pas forcément. Et, c'est l'éthologie (l'observation des comportements) qui donne les premiers indices de tels messages multifréquences où lumières polarisées et/ou fréquences UV sont les canaux bien réels de communications très efficaces. Des araignées cryptiques aux couleurs diaphanes (comme celle ci-dessus à gauche) utilisent les spectres de la lumière UV pour duper les butineurs (voir le sujet ici ). Et, la soie des araignées fonctionne aussi selon plusieurs critères optiques (ci-dessus à droite, attirant les mouches Milichiidae Desmometopa) mais pas seulement. La soie des araignées véhicule des messages olfactifs, chimiques, vibratoires et même musicaux...






















      Séries didactiques. L'une des galeries les plus intéressantes de la photothèque est sans doute celle consacrée à l'observation des comportements (éthologie). Très souvent (trop souvent) les insectes sont photographiés immobiles (quand ce n'est pas morts) pour obtenir la belle vue facile (mais assez triste). Les insectes sont surtout intéressants pour leurs capacités remarquables. Voyez par exemple ce petit coléoptère (Attelabidae, ci-dessus à gauche), qui, après avoir coupé une feuille déjà roulée en sac de couchage pour y pondre un œuf a traversé en vol une toile d'araignée et se débarrasse maintenant de la soie collante qui lui gêne les élytres... Les contorsions des pattes sont également remarquables chez les mouches qui peuvent se nettoyer le dessus de la tête avec une patte arrière tandis que l'autre lustre les ailes et la taille sans aucune difficulté ! Certaines photographies faites méritent une réflexion. Tous les naturalistes connaissent les cohortes d'insectes qui volent en essaims (image ci-dessous à gauche), mais, des mouches (ci-dessous à droite) pratiquent autre chose ! Ces mouches adoptent la synchronisation spatiale au sol et pendant le vol. Le sujet mérite une intro, des vues et même un dossier. C'est en lisant attentivement la vie et l'œuvre de J.-H. Fabre, (auteur des Souvenirs entomologiques, Homère des insectes, père de l'éthologie et précurseur de l'écologie), que l'on se passionne finalement pour la vraie observation du vivant en milieu naturel... Et, force est d'admettre que "RODS" ne sont que des insectes.






      Les hommes, voulant s'approprier les choses, ont très tôt dans l'histoire des sciences procédé à des dichotomies du monde. Et, l'entomologie -qui examine les êtres les plus nombreux sur terre-, s'est lancée à corps perdu dans les inventaires d'espèces (la taxonomie), quitte à oublier un peu le vivant. L'observation des sujets vivants, montre, (démontre) que les guides d'entomologie réalisés (encore de nos jours) à partir d'insectes morts réunis dans des cadres de collection sont parsemés d'erreurs. Les films participent à cette "duperie" de dire que l'extraordinaire est ailleurs, forcément loin, à l'autre bout du monde. La plus grande espèce d'insecte (le phasme super canne de chan - 50cm en comptant les pattes) a été découvert que récemment à Bornéo. Mais, dans les faits, le merveilleux est partout, à vos pieds et pas forcément dans ce sujet sec présenté mort au public... L'extraordinaire est dans le vivant (l'observation des comportements) des espèces ubiquistes qui vous entourent.

      Privilégiez l'éthologie à la taxinomie. Cela vous permettra de vous émerveiller en progressant toujours pour comprendre, de mieux en mieux, votre sujet. La taxinomie (taxonomie) des cadavres est une science austère rigide qui nécessite souvent de tuer les spécimens pour vérifier les dissections au microscope. L'étude des comportements, vous obligera à respecter le vivant. Sous cette observation contemplative calme et respectueuse, la découverte des comportements vous fera bouillonner de plaisir, c'est une certitude. Ici, ci-dessus, la fausse chenille de Tenthrède (présentée également en bas de page) montre un comportement de défense tandis que le papillon Nymphalidae (ci dessus à droite) a une attitude liée à la reproduction.



























      Le jour se lève sur le micro-monde. Le soleil se lève et m'accorde sa lumière blanche, encore humide. Oui, ils sont là ! Je m'avance si proche dans ce nano monde que mon souffle pourrait les emporter. Je bloque ma respiration, mon cœur bat. Ils sont là immobiles les antennes en alerte. Mais, ce n'est qu'apparence, ils dorment. Mais ont-ils les yeux ouverts quant ils dorment ? Il n'y a rien de plus doux que d'approcher mes acteurs, qui vivants mais figés, m'offrent la scène intime pour mon reportage...







Pour dialoguer, ces petites mouches posées sur les végétaux aquatiques utilisent les couleurs irisées des ailes exposées au soleil et le
signal que constitue le petit réflecteur blanc (sur le front) qui fonctionne en lumière UV.




Dans les séries didactiques : la communication optique, présentons la mouche...

      Les ailes des mouches, (comme ces minuscules drosophiles installées ci-dessus sur un plan d'eau et ci-dessous posées sur la toile d'araignée !) sont composées de deux couches de chitine transparente dont l'épaisseur totale -très mince- correspond à certaines longueurs d'onde de la lumière visible dont l'effet est de produire ces irisations. Ces couleurs (voir ci-contre) -qui sont d'avantage que des artéfacts optiques-, (d'ailleurs une véritable barrière physiologique d'identification et d'appartenance à un groupe) sont la cause parfois de conflits et sont parfaitement perçues par les congénères pour échanger et conduire des rituels nuptiaux. Alors, outre les petites colorations (comme cette marque blanche au front, réflecteur -en lumière uv?-), les insectes ont des moyens subtils de communiquer...

      Avec les battements de l'aile d'un mâle à l'arrêt qui produiront une vibration de l'air alentour entraînent le tremblement des poils dédiés précisément à la reconnaissance des congénères, ces petites mouches ont des communications performantes que certaines photographies peuvent révéler...
Oui, encore faut-il lire et décrypter l'éthologie, le comportement des espèces (vivantes)... Les images de la photothèque Insectes Art et Images sont le plus souvent des observations de comportements rares toujours observés en milieu naturel.









La mouche sémaphore fait la coquette et se pavane avec ses ailes, ses yeux allumés, en choisissant une
surface bien "blanche" pour mettre en évidence sa communication optique, véritable "danse" nuptiale...





Tirant langage d'une communication optique par les couleurs irisées du corps, (tant par la cuticule du squelette externe que par
l'effet des ailes qui fonctionnent comme un miroir de bragg), des mouches choisissent avec la plus grande attention
des supports toujours exposés au soleil pour attirer les partenaires.Et, ici des mouches
portent leur dévolu sur des grenouilles blanches (leucisme récessif).



La communication.

Exemple chez la mouche, (suite).




Ici, les petites mouches Milichiidae Desmometopa arrivent à la toile d'araignée (et profitent de la proie) guidées par le signal optique de la soie.

Les chrono photo-graphies du cd-rom Insectes Art et Images démontrent la complémentarité des signaux et leur rôle en tant que barrière interspécifique dans des comportements alors passionnants...
      Tandis que les araignées fileuses dialoguent entre elles par le son que produisent les vibrations de quelques portions de leurs toiles, (une communication acoustico-vibratoire), il semble (au moins pour plusieurs espèces) que l'on puisse légitimer l'effet optique des matières dans la communication. Des petites mouches tirent bénéfice de l'effet optique des structures soyeuses d'araignées pour se regrouper profitant alors d'une alimentation gratuite. Le réseau soyeux élaboré des araignées correspond à un système apte à la transmission d'informations sensorielles (vibratoires, chimiques et même visuelles)...



La communication.

Exemple chez la mouche, (suite).



Comportement vraiment intéressant, rare et assez peu commenté dans les ouvrages spécialisés, certaines mouches installées sur des feuilles exposées au soleil dansent en agitant leurs ailes pour duper les prédateurs, (les araignées par exemple).

Mais, plus extraordinaire encore les mouches ont apparemment les yeux allumés ! De quoi se poser la question d'une communication optique étonnante.

 
      Poursuivons avec la communication.

      Pourquoi commencer la présentation de la photothèque Insectes Art et Images avec ces mouches aux ailes bigarrées ? Si certaines sont des merveilles de beautés, d'autres, sont étonnantes d'efficacités. Tous les naturalistes connaissent quelques espèces aux yeux joliment colorés. Les yeux des mouches sont parfois bariolés sous l'effet de pigments. Mais, ces peintures ne sont pas neutres. Les pigments visuels conditionnent la vision dans des plages de sensibilités très spécifiques. Certaines espèces émettent de vraies lumières dans les yeux par le jeu des pigments visuels. Quelques espèces semblent aussi être capables d'utiliser la lumière du soleil sur leurs structures optiques qui fonctionnent un peu comme des réflecteurs (miroir de bragg) pour émettre des signaux assez identiques à ceux des catadioptres. Sous certaines conditions d'observations (de face, dans l'ombre), des mouches Téphritides peuvent signaler leur présence par le système rétro - réfléchissant + autofluorescent des yeux ! L'effet "couleurs-lumières" est hallucinant ! Les partenaires diptères sont avertis de la présence par le message optique immanquable qui, d'ailleurs, est complété d'une gestuelle expressive des ailes colorées en "treillis".

      C'est vraiment le "regard qui tue", ou du moins, le regard qui veut dire quelque chose... Les yeux à facettes (à ommatidies) seraient-ils des instruments multifonctions "catoptriques" et autofluorescents révisant alors les théories admises ? Plusieurs pigments visuels existent dans les yeux des insectes. La nature et la quantité du pigment déterminent la capacité de la cellule photosensible à percevoir le signal lumineux. Une cellule donnée ne contient qu'un seul type de pigment, et, un pigment donné ne réagit qu'à une gamme particulière de longueurs d'onde. La lumière qui pénètre dans l'ommatidie est focalisée par ses lentilles jusqu'à la microvillosité sensorielle centrale appelée rhabdome, où une image inversée se forme sur les cellules rétiniennes. Des cellules pigmentées entourant le rhabdome empêchent la lumière issue des autres ommatidies d'interférer. Mais sous l'effet d'un éclairement bleu ou ultraviolet le pigment peut émettre des lumières rouge ou verte, selon l'ommatidie. Toute la difficulté consiste à expliquer maintenant l'utilité physiologique de cette autofluorescence naturelle in vivo.
Chercher la loi des signes, la grammaire des comportements, c'est étudier l'exégèse de la communication des espèces dont l'assimilation passionnante demande, c'est vrai, une capacité d'abstraction... Comprendre comment pourquoi la mouche allume ses yeux est un sujet déroutant...

      L'effet irisation + autofluorescence des pigments visuels dans un signal de communication -révélé ici par plusieurs observations croisées- existe sans doute chez de très nombreuses mouches. Citons Physiphora demandata (Ulidiide), Terellia longicauda (Trypetide), Acanthiophilus helianthi (Trypetide), Ceratitis capitata (Tephritides) et les mouches Tabanidae. Le phénomène d'une identité communautaire optique (communiquée au congénère) fonctionne chez les diptères par l'utilisation des yeux et des ailes membraneuses translucides qui créent des motifs lumineux surprenants dans des longueurs d'ondes spécifiques à partir de la lumière réfractée du soleil (miroir de bragg). Ce qui fonctionne avec les ailes semble pouvoir être complété avec la structure des yeux...




Ethologie en milieu naturel : une petites mouche étrange (ci-dessous) agite
constamment, obstinément ses pattes antérieures au vent ? Que fait-elle ?
 



Le décryptage des comportements in-natura explique l'utilité des organes
autrement obscurs, si,... ils sont examinés sur des insectes morts...
Ci-dessus, les mouches micropezidae (comme Rainieria calceata,
R. antennaepes, Paramimegralla nigra
et d'autres), ont leurs pattes
antérieures marquées de zones claires... Ce sont des organes
sensoriels (sans doute olfactifs)...




      Préférez l'éthologie à la taxonomie des cadavres.

      Le "naturaliste thanatopracteur" à Dijon qui prépare ses cadavres d'insectes récupérés dans ses pièges en forêt pour publier SA collection des espèces patrimoniales du Morvan (en écrivant à l'occasion qu'il faut respecter les entomofaunes), passe à coté de belles observations... L'examen du vivant est merveilleux. Préférez l'éthologie à la thanatopraxie / taxonomie des cadavres. L'insecte vivant raconte beaucoup plus que ses morphologies (la longueur, la forme de ses organes). Dit autrement : on peut vivre l'entomologie SANS épingle !
Preuve est donnée ici avec cette communication optique par les yeux -in natura- JAMAIS présentée ! Sauf erreur, aucune publication n'a jamais présenté la danse de ces mouches aux yeux "lumineux"... Donnons un autre exemple avec une araignée...





 

 
      L'éthologie (in natura) permet d'invalider des théories...

      L'éthologie n'est pas un petit "amusement" de naturaliste original. Non. L'éthologie est une science sérieuse qui permet de repérer de vraies découvertes... Reprenons l'exemple des araignées.

      Des naturalistes (qui publient un sujet local dans le Morvan) certifient que les araignées crabes, invisibles par leurs camouflages colorés, savent surprendre les insectes venus butiner les fleurs... Parlons un peu de l'araignée...

      L'insecte ne "dis-tin-gue-rait" pas l'araignée ?! La réalité est toute différente !







Les araignées crabes (ci-dessus), qui -comme les salticidae, perçoivent les couleurs en ultraviolet-
ont des comportements qui méritent d'être photographiés en lumière noire ! Les Thomisidés
qui chassent principalement sur les fleurs très exposées au soleil utilisent leur
contraste chromatique en UV pour améliorer la capture des butineurs...






 
      L'éthologie (in natura) : le masque UV de l'araignée !

      Une modification rapide, brutale du climat est VRAIMENT l'occasion (parfaite) de suivre les espèces dans leurs comportements intéressants. Après une période ininterrompue si froide et si longue (mai 2013 le mois de mai le plus froid depuis 1991, le plus pluvieux depuis 1984), les espèces veulent s'alimenter en urgence. Le retour du soleil (si fort !) est l'occasion de suivre les araignées qui utilisent les illuminations UV pour chasser. Cachées dans les hautes herbes où installées au cœur de fleurs, plusieurs espèces d'araignées attirent les butineurs par des motifs attractifs ostentatoires qui fonctionnent dans des lumières invisibles que nous ne percevons pas. L'observation en lumière UV est passionnante.





Les araignées qui ont huit yeux -sur deux rangs- mais sont (exceptées pour les salticidae) assez presbytes
voient assez mal de près... Les deux yeux centraux antérieurs renvoient une image détaillée des proies
tandis que les autres analysent surtout les mouvements. Les salticidae ont, elles, une très bonne
vue via un dispositif TOUT à fait exceptionnel et performant où le cône optique est mobile
(le cône peut pivoter) derrière la lentille des deux yeux centraux !...
Ces images exceptionnelles sont évidemment reprises
dans LE GRAND LIVRE DES INSECTES.





      Oui, cette image est extraite du best of ! L'araignée photographiée est une Agelenidae. Tout le monde connaît cette espèce. Ce sont les grosses araignées qui vivent dans les caves, les granges et qui révèlent leurs présences par leurs toiles planes, en nappe dans les coins. Et, oui, en s'approchant, la belle est cachée dans sa retraite tubulaire. Pour saisir le reflet dans les yeux, évidemment vous devez approcher un sujet vivant, un spécimen mort, desséché, n'est d'aucune utilité. Mais, pour espérer l'image (parfaite) il vous faut communiquer avec l'araignée pour lui demander de "prendre la pause". Muni d'un brin d'herbe, j'ai mené plusieurs jours durant quelques expériences pour apprivoiser la belle, l'invitant à se placer au millimètre pour obtenir le bon angle. Sans révéler le secret, c'est l'éthologie (comme celle que pratiquait J.H. Fabre) qui permet de préparer une scène avec des acteurs libres de tous leurs mouvements. Outre que les reflets soient surprenants, ils montrent surtout que l'araignée a un champ optique large (plus large que je croyais). La vision centrale n'est pas convergente comme celle des vertébrés prédateurs.

      Observer le vivant (l'animal vivant) permet de partager l'intimité des espèces du nano monde. Regarder un araignée,... droit dans les yeux, vraiment droit dans les yeux, déclenche une émotion indescriptible..













Pour les scènes les plus intéressantes par galeries, des chronophotographies permettent de suivre les
mouvements en plusieurs séquences successives.




Autres galeries disponibles : Guerres et conflits. Coopérations. Naissances.
Exubérance des formes. La vie de groupe.
Et, bien d'autres exclusivités...










EXCLUSIF ! L'article : "Le Morvan, îlot refuge des espèces", est enfin finalisé...


 

Tandis que certains naturalistes cartographient la raréfaction des papillons et la disparitiondes espèces en
Bourgogne, (faut-il incriminer les piégeages?), d'autres constatent l'abondance locale et exceptionnelle
de quelques lépidoptères autour du Morvan. Que se passe t-il ?

L'article : "Le Morvan, îlot refuge des espèces", est une synthèse
utile pour étudier l'évolution de l'équilibre fragile du Morvan.





Les petits peuples du jardin...


Le cd-rom INSECTES ART et IMAGES N°1
le cd-rom des petits peuples du jardin


      En bordure de mon jardin, éloigné de l'utilitarisme effréné des hommes, vit un petit biotope humide, riche en fleurs et en insectes...



De nombreuses fleurs
(Endymion Jacinthe)




      Nous sommes en bordure de la forêt de feuillus, là, dans une cuvette, où, autrefois, existait peut-être le célèbre chemin de halage…

      A cet endroit, dans la niche biologique, surprit par l'œil de l'observateur, apparaissent moult espèces vivantes, insouciantes de l'activité des humains.

      L'air est humide et stagnant… Le calme règne alentour à l'identique d'une chape de brume qui emprisonne une lumière.



Pour faire la photo
d'une mouche 
Lucilia caesar
sur un oeillet


Passez le curseur de la souris sur l'image pour prendre la photographie de la mouche.

      Le peuple des herbes est représenté sur le cd-rom INSECTES ART et IMAGES N°1 par 558 photographies exceptionelles qui retranscrivent toute la richesse de ce surprenant paradis. L'image extraite du jardin ne se découvre que lentement.Comme l'expliquait l'entomologiste français Jean Henri Fabre (1823-1915), la nature ne se révèle que par la contemplation attentive et l'observation patiente.


      Le "seul" travail d'inventaire exhaustif des espèces d'une réserve de biosphère, (aussi magique soit-elle) est une activité, certes intéressante -et peut-être utile à la protection-, mais, ce travail réalisé dans le massif résineux du Morvan a, pour moi, surtout pour objectif de comprendre le comportement animal en vérifiant les hypothèses biologiques du modèle étudié de l'ambre. En dressant le catalogue exhaustif régulièrement révisé d'un secteur, quelques naturalistes cherchent déjà le scoop, l'espèce rare et médiatique pour préparer la petite publication... Lorsque les données manquent (malgré les piégeages assassins), l'idée est alors de solliciter les Internautes qui pourront déposer leurs e-observations (une méthode utopique) où déontologie et activité personnelles doivent théoriquement rapporter -par magie- le reflet réel d'un territoire. Mais, ces travaux participatifs sont toujours orientés. Seules les espèces pédagogiques sont prises en compte. Sans contrôle d'un commanditaire, la photothèque Insectes Art et Images pose la focale d'observation sur des sujets vivants (indépendamment du potentiel intrinsèque des espèces). Sans contrainte, ni de temps ni de contenu, les observations sont alors guidées par les sujets eux-mêmes disponibles selon les bonnes volontés de Dame Nature. Six jours (soit cinquante heures environ d'observation) ont été consacrés à une seule espèce d'araignée sauteuse (salticidae) pour étudier les techniques de déplacement des sujets avec le fil de sécurité pour renforcer des sujets publiés concernant des fossiles de l'ambre.





 
Nul besoin d'aller à l'autre bout du Monde pour observer le beau, le surprenant, le merveilleux. L'extraordinaire
est à nos pieds, partout, dans les petites choses "insignifiantes", (pour autant que l'on regarde les
espèces autrement que par la focale de l'utilitarisme effréné et la cupidité qui développe
cette propension à nettoyer le paysage à grands coups de pesticides...






Mon avis d'auteur sur l'observation des espèces...

      Observer la nature sans porter de sentences sur les espèces...

      Ceux qui inventorient les espèces (et les travaux publiés dans la région en sont la preuve) réalisent sans même s'en rendre compte une sorte d'eugénisme en désignant (en cataloguant) les animaux... Les séries sont classées : utiles, rentables, nuisibles, envahissantes et parfois rémunératrices... Dieu (le créateur de tout) peut, lui et lui seul, "é-v-e-n-t-u-e-l-l-e-m-e-n-t" juger ses œuvres... Qui sont ces personnes donneuses d'ordres qui se donnent autorité pour tuer les espèces, pour appliquer leur eugénisme d'inventaire ? La photothèque Insectes Art et Images est diamétralement à l'opposé de ces travaux... Ici les observations de terrain ne portent aucune sentence sur les espèces (utiles et/ou nuisibles). Interpellé par une étudiante qui doit réaliser son TP de biologie (master) concernant les voies de la survie des espèces utiles en Bourgogne, j'ai beaucoup de réticente (et pas la moindre autorité !) pour expliquer : "qui est utile à quoi" pour la Nature. Porter un jugement sur une espèce constitue un écueil où certains s'égarent. A mes yeux, aucune espèce n'est inutile (néfaste, nuisible, "répugnante")...
Mon résumé : SI çé Vivant çé-UTIL !!!





      Observer la nature en respectant les espèces...

      Espèces drogués suspendues à des fils invisibles pour forcer des expressions anthropomorphiques, humoristiques ou loufoques, insectes anesthésiés pour diminuer les mouvements, animaux attachés contre des supports pour fixer les gesticulations dans un simulacre de combat, animalcules brulées sur des plaques électriques chauffantes pour photographier l'envol..., etc. une multitude d'images truquées (primées dans des concours) sont désormais réalisées par des auteurs qui recherchent le sensationnel... La photographique numérique (démocratisée par les nouvelles technologies) procède souvent par manipulations, l'envers de certains décors est la maltraitance (congélation, lacérations, engluage, asphyxies, démembrements, ...) Pourquoi donner audience à ces "naturalistes" (tortionnaires) sans éthique ? Ceux qui pratiquent l'entomologie (assassine) de l'épingle en collectionnant des cadavres alignés inutiles dans des cadres cimetières poussiéreux sont adeptes de ces images "dynamiques" puisque les sujets restent vivants... Ethique, manipulations, tricheries et maltraitances des espèces dans des décors arrangés... Observer le monde ne doit pas être l'excuse des dérives tortionnaires...





C'est l'étude des comportements authentiques originaux, observés sans
trucage et sans artifice (en milieu naturel) qui offre les clefs les plus
intéressantes pour comprendre une multitude de choses...





Suivre le comportement des espèces dans un site permet de mieux appréhender la biosphère de l'ambre.






Voici un bref aperçu des images du cd-rom INSECTES ART et IMAGES N°1
Passez le curseur de le souris sur les images ci-dessous pour lire
les commentaires concernant les insectes



Une Drosophile cramponnée à un pistil de fleur !    Une autre Drosophile
qui se repose et 
profite du soleil
sur un pistil de fleur




Un Gonepteryx sur les
fleurs d'un Spirea
du Japon    Un Frelon
(Vespa crabro)
dans un pommier


L'un des plus grands
Symphytes de France !
(le Sirex juvencus)    Le Pyrrhocoris apterus



"Aux heures requises, toute la bonne saison, il m'est loisible de les interroger, de les suivre dans leurs travaux, tantôt l'une, tantôt l'autre, suivant les chances de la Journée. Ce que je n'ai pas bien vu la veille, je peux le voir le lendemain en de meilleures conditions, et les jours d'après à souhait, jusqu'à ce que le fait étudié se dévoile en pleine clarté". (Jean Henri Fabre, La vie des araignées, 1949).




Coléoptère cicindelle
 
Une autre abeille Apis mellifera
 
Longicorne : Agapanthea villosoviridescens
 
Les yeux d'une araignée Agelenidae !!!
 
Le vol d'une guêpe Polistes gallicus
 
Chenille de Tyria jacobaeae
 
Le vol d'un Tabanidae  
Chenilles Mamestra brassicae
 
Fleur du Morvan
 


Mouche Dolichopodidae qui butine
Un Acrididae dans une Hortensia
 
Mouche Anthomyia pluvialis dans un liseron
 
Un minuscule Bombyliidae
 
Le célèbre...
Papilio machaon
 
Un Asilidae
 
Le vol d'un Taon
 
Pistil de fleur
 
Oedipoda en saut
 
Fleur du Morvan

L'abeille Apis mellifera
 
Un Asilidae au lever du soleil !!!  
Le Taon des pluies
 
Un Tabanidae dans une fleur  
La rencontre de l'Argynnis
 
La chasse d'une
Argiope bruennichi
 
Oedipoda posé
 
L'épeire diadème ou... 
Araneus diadematus
dans sa toile
avec une proie  
Le vol de Scathophaga stercoraria





"Des clartés nouvelles jaillirent : ce fut en mon esprit comme une révélation. Disposer de beaux coléoptères dans une boîte à liège, les dénommer, les classer, ce n'était donc pas toute la science; il y avait quelque chose de bien supérieur: l'étude intime de l'animal dans sa structure et surtout dans ses facultés". (Jean Henri Fabre, Observation des mœurs des Cerceris dans les Annales des Sciences Naturelles, 1855).




Il est donc loisible d'observer les insectes et autres petits animaux
du jardin dans leurs comportements intimes.


Passez le curseur de la souris sur chacune des images ci-dessous
pour voir l'animation avec le commentaire concernant l'observation.



Extrait du cd-rom
INSECTES ART et IMAGES N°1/4 voici quelques exemples :



L'observation
des insectes 
dans le jardin...

Et l'étude des
comportements

L'observation des insectes
dans le jardin... Et l'étude
des comportements.
Une rare mouche
Conops flavipes

Une rare mouche
Conops flavipes.
Le langage des odeurs
chez un Noctuidae

Le langage des odeurs
chez un Noctuidae.
L'envol d'une punaise
Graphosoma italicum !

L'envol d'une punaise
Graphosoma italicum !
Le Macroglossum 
en vol stationnaire !

Le Macroglossum
en vol stationnaire !
Le Lacerta viridis 

La gorge bleue est
un attrait sexuel !

Le Lacerta viridis
La gorge bleue est
un attrait sexuel !
La fuite effrénée
d'un escargot
de Bourgogne

.../...

La fuite effrénée d'un
escargot de Bourgogne
.../...
Et, une grenouille... 

... qui prend la pose 
sous la lumière visible
du photographe !

Et, une grenouille...
... qui prend la pose
sous la lumière visible
du photographe !
Quelques bizarreries dans le jardin !

Laccaria amethystina,
Hebeloma mesophaeum 
et 
Amanite tue-mouche

Quelques bizarreries dans le jardin !
Laccaria amethystina,
Hebeloma mesophaeum

et
Amanite tue-mouche



Passez le curseur de la souris sur les images
ci-dessus pour découvrir les animations.




L'une des merveilles que l'on peut discerner dans le jardin, ...
c'est la parade nuptiale du superbe Lucane Cerf-volan.

Le gros coléoptère actionne ses mandibules "redoutables"...
devant une femelle "pétrifiée".



La parade nuptiale
du Lucane Cerf-volan








      Refusant les pratiques des acteurs locaux (aux piégeages meurtriers) et préférant l'observation des espèces vivantes dans leur milieu, les comportements intimes des insectes peuvent être observés, photographiés et même restitués en images.

      Voici une autre merveille que l'on peut observer dans le jardin, c'est la toilette, par exemple, d'une fourmi ! Ce soldat Hercule (Camponotus herculeanus) se lave avec application car tout ou presque chez la fourmi, fonctionne par l'identification des odeurs, aussi, mieux vaut être propre !
La toilette du soldat Hercule !

Passez le curseur de le souris sur la fourmi



"L'animal n'a pas la raison sans doute, cette haute prérogative de l'homme; mais il se conduit cependant comme s'il raisonnait ses intérêts avec une justesse devant laquelle qui réfléchit reste confondu".
(Jean Henri Fabre, Les ravageurs, 1870).



Lacerta viridis    Lacerta viridis

"Ils ne savaient pas regarder. En ces vieux temps, on raisonnait beaucoup, beaucoup trop, car parfois on déraisonnait; mais rarement s'avisait-on d'examiner ce qui est réalité. La patiente observation, mère des sciences, leur était inconnue. Ils disaient: C'est cela, avant d'avoir vu; de nos jours, on voit avant de dire: C'est cela." (Jean Henri Fabre, Les ravageurs, 1870).





Le voyage se termine
par le déplacement 
de ces lumières immenses...

      Le terme "photographie" signifie étymologiquement "écrire la lumière".
Appliqué à la météo, c'est alors un moyen de décrypter les illuminations du soleil sur les nuages pour les rendre plus "vivants".



Le voyage se termine
par le déplacement 
de ces lumières immenses...


      Le voyage de contemplation des richesses du jardin se termine inéxorablement par le déplacement de ces lumières immenses, qui, annonçant la nuit, recouvrent progressivement le monde minuscule des insectes.




Un arc en ciel blanc !

      Dans un dernier geste de générosité la nature nous accorde un suprême cadeau : l'arc en ciel.

      L'arc en ciel, (arc lumineux connu de tous lorsqu'il est coloré) visible dans le ciel à l'opposé du soleil, peut parfois apparaître blanc !
L'arc est blanc lorsque les gouttes de pluie sont minuscules, il en résulte une mauvaise dispersion de la lumière du soleil par un jeu de réfraction/réflexion à travers les gouttelettes qui constituent le nuage.
Selon la hauteur à laquelle on se situe par rapport au nuage, l'arc en ciel peut apparaître horizontal.






Petit clin d'œil au lecteur...

Moi grenouille
et toi lecteur ? ...

Passez le curseur de la souris sur l'image pour découvrir le clin d'œil...


Le cd-rom INSECTES ART et IMAGES N°1/4 propose trois diaporamas et regroupe plus de 550 photographies exceptionnelles ! Vous pouvez commander les cd-rom INSECTES ART et IMAGES N° 1, 2, 3 et 4 en écrivant à l'auteur.
Contact auteur :
eric.ambre.jaune@hotmail.fr




La photothèque Insectes Art et Images est utilisée comme
base iconographique pour plusieurs publications.






INSECTES ART et IMAGES CD N°2, 3 et 4



Le petit peuple
des insectes suite...


Les nouvelles
découvertes...
sont... sont si...
surprenantes !

Observer les espèces vivantes c'est avoir des couleurs plein les
yeux, et, également, des "étoiles plein la tête" ! Extrait de
la
photohèque voici un taon, (mouche Tabanidae).

Le cd-rom
INSECTES Art
et IMAGES

N°1 a fait des "petits"...

Les petits du cd-rom INSECTES Art et IMAGES N°1

Insectes Art et Images N°2, N°3 et N°4.
Tout ce petit monde est déjà bien vivant.
Déjà 5.000 photographies
17 Go d'images !

      Pour suivre et étudier la nature, des séries de photographies sont parfois indispensables. Les vues d'un biotope à plusieurs instants donnés ou les séquences chronologiques d'un animal occupé pendant un comportement remarquable permettent vraiment de s'approprier une connaissance intime des évènements et des lieux. La somme de toutes les petites observations en situation (un insecte parasité qui s'envole par exemple) donne un effet de levier très intéressant. Quelques personnes sur Dijon (qui veulent faire autorité et qui ont, la critique acerbe) accomplissent en Bourgogne et sur le territoire du Morvan des piégeages d'espèces . Le PnrM en 1999-2000 a aussi par exemple piégé 8.500 insectes soit 210 espèces dans 13 stations forestières du Morvan. Mais, à coté de l'inventaire des cadavres tombés au piège, l'interprétation globale du vivant (synécologie, coalescence) manque, car, elle demande une analyse... Seuls les insectes adultes ou qui se déplacent tombent aux pièges. Toutes les larves et autres animalcules cachés sont ignorés rendant bien inutile ces massacres scientifiques (cependant toujours justifiés dans les publications).

      Peut-on étudier une biosphère entomologique autrement qu'en tuant les insectes ? Oui ! Les populations peuvent être examinées vivantes. Tout est question de patience et d'abnégation. Les dits acteurs régionaux (évidemment par personnes interposées) ont souhaité récupérer et exploiter un travail d'auteur sur les coléoptères forestiers. Les forêts du Morvan sont actuellement massacrées, saccagées. Les résineux plantés en masse il y a trente ans (avec subventions) sont arrivés à maturité et les coupes à blanc (retardées à coup d'autres subventions!) saignent le paysage local rendant bien difficile la rédaction d'un message pédagogique de respect des ressources aux populations déjà peu impliquées par la forêt. Ici, ne dit-on pas des arbres qu'il y en a de trop, que cela apporte l'humidité laquelle donne la maladie ? Oui, on le dit. Et, non, le bois, l'arbre n'est pas le responsable de vos maux. L'arbre synonyme d'encombrement n'a pas bonne presse. Que dire alors des insectes -surtout xylophages- qui ruinent toute une vie d'attente ! Les insectes bouffent le profit de toute une vie ! Dans ce contexte, il me semble intéressant de présenter une sorte de "synthèse" aux recherches transversales d'inventaires. A cotés des inventaires biologiques (très conventionnels) réalisés dans le Parc Régional du Morvan il est utile d'expliquer que le coléoptère peut être le bio indicateur de naturalité des forêts. Pour présenter le coléoptère comme acteur essentiel de la biosphère du Morvan, je suis allé en forêt chercher les petits animateurs qui ignorent les pièges déposés au pieds des arbres remarquables... La photothèque Insectes Art et Images s'est alors rapidement développée et enrichie de découvertes rares et superbes...

      Les espèces sont désormais toutes photographiées en milieu naturel. Les photothèques sont composée de 5.000 images pour une place occupée d'environ 17Go. Les séries photographiques, par biotopes, sont réalisées lors d'un travail entomologique d'inventaire rigoureux dans des sites naturels classés en Bourgogne. (Zones protégées ZINEFF et sites Natura 2000).




Observation des insectes vivants. Que fait donc cette chenille ?

Cette belle (fausse) chenille enroulée, a un comportement étrange...
La larve de Tenthrèdes (Meloidae, Cimbex quadrimaculatus), claque
son abdomen -un peu comme un fouet- et expulse alors un liquide
par ses flancs... Le comportement (d'intimidation?) fait au
moins reculer le photographe surpris
du liquide projeté sur l'objectif...


Que fait l'insecte ???


Passez le curseur de la souris sur l'image pour découvrir la seconde image qui montre
le mouvement étrange de la chenille. D'un déplacement vif de l'abdomen la
chenille expulse un liquide...

      Les larves de Tenthrèdes, souvent enroulées autour d'une brindille, peuvent en cas d'urgence éjecter des fluides toxiques par les spiracles latérales de l'abdomen (ce sont de longues ouvertures en tubules utiles aux échanges gazeux). Les défenses chimiques sont surtout révélées par le comportement ostentatoire de la larve. L'observation du comportement révèle ainsi la biologie de l'animal... Morte, tombée au piège d'un scientifique qui souhaite dresser un iventaire des espèces dans le parc, une chenille de Tenthrède ne raconte pas grand choses...





 

L'auteur du cd-rom, autodidacte, passionné par la nature, étudie depuis
de nombreuses années la biosphère du jardin où vivent les espèces...


Une biosphère où vit le Lucanus cervus...

 

Vous pouvez exploiter une ou plusieurs images de la photohèque INSECTES pour vos travaux à la condition préalable de réclamer une autorisation écrite (e-mail) à l'auteur. Aucune exploitation d'images ne peut-être réalisée sans autorisation préalable. Toute reproduction et/ou représentation de quelque nature que ce soit, en l'absence d'autorisation, peut constituer un acte de contrefaçon susceptible d'engager la responsabilité civile du client.





 

 
Certains disent qu'il y aurait trop de résineux dans le Morvan.
C'est le terrain alors idéal pour étudier le modèle de l'ambre !





Ethologie pour comprendre les espèces
contemporaines... et... Taphonomie
pour lire les fossiles de l'ambre...


En étudiant le piège actuel des résines, et, en intégrant quelques notions sur le comportement des espèces (= éthologie) on peut conduire des lectures passionnantes des fossiles de l'ambre. Prenons l'exemple d'une araignée fossilisée dans l'ambre qui raconte par la taphonomie beaucoup plus qu'il n'y paraît au premier abord.





La multiplicité et la qualité des ambres à inclusions permettent de dresser des études
transversales pour étudier la forêt antique en redessinant la paléobiosphère. Cette recherche
paléontologique est profitable dans les travaux récents qui souhaitent comprendre par exemple la
multifonctionnalité forestière des unités paysagères boisées (de la forêt actuelle ou d'ambre.
)



      Nombreux sont ceux qui publient sur les entomofaunes de l'ambre sans faire la moindre inspection de terrain... La science de l'ambre est de plus en plus une investigation laborantine où les scientifiques jouent avec les paramètres des outils sophistiqués pour impressionner les journalistes -portes paroles d'équipes abandonnées sans subventions-. En creusant un peu, en allant au delà des choses, on se rend compte que les auteurs ne sont que des rapporteurs de contenus qui vivent reclus dans leurs laboratoires inventant rien d'autre que des théories. En allant sur le terrain, en photographiant les insectes vivants qui évoluent parmi les résineux on se confronte au réel et on rapporte des faits. Un catalogue alphabétique d'inventaire (aussi exhaustif soit-il) n'est rien comparé à l'extraordinaire document qu'est l'observation du comportement des dites espèces qui vivent dans la forêt (et tombent éventuellement au piège). Suivre les insectes vivants qui évoluent parmi les résineux, c'est plus qu'étudier l'ambre par la focale de l'actualisme. En évaluant les comportements ont découvre déjà l'utilité de certains organes (celui des ocelles par exemple) et, d'avantage encore ! Prenons l'exemple des micropapillons. Le rapprochement entre l'animal et la pierre de résine permet de faire des découvertes FABULEUSES! Examinés sans autre commentaire par des naturalistes des petits papillons se placent étrangement dans hautes herbes... A coté de cela des faunes sont retrouvées dans l'ambre avec des positions assez étranges. Naturalistes et paléo entomologies observent sans comprendre la danse des antennes ! Roulant leurs antennes au vent -comme les bras d'une personne qui nage le crawl-, des papillons contemporains montrent des capacités qui semblent correspondre aux positions d'enfouissement étranges de leurs homologues fossiles suggérant une perception olfactive et/ou une communication gestuelle. Evidemment les découvertes ne sont pas toutes aussi subtiles. Et, les observations les plus intéressantes (et faciles) sont certainement celles contenant les fourmis, qui transportent par exemple leur couvain en urgence (le transport en tandem) lors d'un déménagement express ou ces ouvrières qui collectent la résine comme médicament communautaire.



      Repérée dans l'ambre, la petite ponte de papillon n'a que peut d'intérêt. Mais la découverte de sa correspondance homologue contemporaine dans le couvert végétal d'un biotope du Morvan apporte de précieux renseignements pour expliquer le piège de l'ambre. C'est donc clair, la ponte raconte l'étage du couvert végétal et suggère une exposition particulière correspondant à l'éthologie des espèces.
      Outre la localisation dans les étages du couvert végétal, la correspondance Passé - Présent peut démonter, chez les fossiles, des capacités sensorielles (parfois validées par des comportements statufiés dans la résine indurée).
En considérant ce micro papillon du Morvan très occupé sur une herbe, que raconte ce fossile de l'ambre ? Le langage du papillon peut tenir dans une éventuelle perception olfactive et/ou une communication gestuelle...








Disponible à l'adresse : eric.ambre.jaune@hotmail.fr


Le cd-rom Insectes Art et Images est présenté dans la presse.
Le cd-rom N°1 est présenté en dernière page du magazine Top Secret N°18.



Le cd-rom présenté dans la presse…


La photothèque Insectes Art et Images e
st d'avantage qu'une
belle galerie d'exposition. C'est un espace de ressources et
d'échanges, une interface vraiment fonctionnelle de travail
pour ceux qui, scientifiques, naturalistes amateurs
ou scolaires souhaitent promouvoir l'ouverture
de la science participative et pédagogique.



Les courriers des lecteurs.








      Un jour, connaissant ma passion pour les insectes, un confrère animateur scientifique (connu dans le parc du Morvan) m'interpelle pour me montrer ses images de criquets et de sauterelles... Les sauterelles, c'est sa passion, c'est même sa spécialité d'universitaire et son métier ! Bref, les vues sont celles de bestioles assez communes, (longues antennes et des pattes postérieures adaptées aux sauts). Ces bestioles, vertes, grises, brunes, nombreuses vivent dans l'herbe... Et, le chercheur de me dire : "Bon, oui. Si mes photos sont pas terribles, c'est que mes bestioles, elles sautent;... en permanence. Elles se cachent, elles bondissent !!! De véritables 'Zébulons' !"

      Et, moi, de lui expliquer qu'étant daltonien je trouve assez "facilement" les orthoptères même cryptiques à leurs contours s'ils sont cachés dans l'herbe... Et, ceci dit, j'ai alors présenté ma découverte... J'ai déniché un beau criquet qui ne saute pas ! Mais l'essentiel n'est pas là, l'insecte est surtout étonnant pour ses couleurs: -mage1, Image2-. Après la mue, les téguments encore souples, le criquet rose ne saute pas... Il marche -péniblement-, se déplace lentement et finalement prend la pose sans bouger pour les images ! Du bout des doigts, j'ai alors cueillis la fleur de trèfle pour réaliser la preuve photographique !
Présenté en images aux scientifiques, spécialistes des insectes, (CNRS de DIJON), l'insecte "muté" a été considéré comme un joli canular, tant la couleur est étrange... Mais, l'insecte est réel et la référence a été publiée plusieurs fois...






Le criquet rose du Morvan (présenté ici ) est publié dans l'article :
"Précieux insectes indicateurs de santé des biotopes".

Le criquet rose est également publié dans le dossier
ANIMODE La Mode Vestimentaire Animale.

Regarder le diaporama du criquet rose.



      Explication : En effet, le criquet rose ne saute pas ! C'est un jeune adulte, qui, ayant juste mué, a ses appendices trop mous pour réaliser des bonds. Bon sang ! Les couleurs ! Et, le plus EXTRAORDINAIRE, c'est bien la pigmentation étrange de l'animal... En effet, l'insecte est un "mutant". Replacée dans son contexte, la référence du criquet coloré est déjà moins "amusante". Seules les problématiques éco-environnementales qui ont des enjeux économiques peuvent vraiment avoir une audience, (rappelons nous de l'alerte du miel bleu), mais, ici l'alarme sonne de façon inquiétante lorsque l'on découvre que le criquet et accompagné de grenouilles décolorées et que le bestiaire alentour est assez perturbé.

       Avant de faire son premier bond, le joli criquet se repose sur une fleur de trèfle (rose)... Souhaiterait-il passer "inaperçu" ? Aussi incroyable que cela puisse paraître, des criquets du même genre savent réaliser une homochromie en prenant la couleur du support où ils se trouvent. Le sujet mérite une explication.











Entomologie - Comment la science, ... fonctionne-t-elle ?
Après la réponse dogmatique: "Arrêtez vos canulars, de tels criquets peinturlurés n'existent pas !", vient le message
intéressé : "Oui, pourriez-vous nous en dire plus sur vos insectes colorés ?" et, finalement le chercheur de vouloir
s'approprier le sujet (exclusif). Les scientifiques de l'institut d'agronomie xxx de xxx à xxx souhaitent recevoir les
criquets roses du Morvan pour les étudier ! Pourquoi donc, puisque ces insectes ne sont qu'un canular !





Insectes Art et Images





Le livre MORVAN est édité à partir de photothèque INSECTES ART et IMAGES



      Ah, voici dans l'ouvrage Morvan, l'image reprise Copywrite E.G. du premier criquet rose fluo publié (le criquet rose Chorthippus brunneus que les chercheurs du CNRS de Dijon -2002- n'ont pas apprécié à sa juste valeur croyant à un gros canular, tant l'insecte est surprenant. Le criquet juvénile est un Gomphocerinae (genre Chorthippus), étant dit que ce nom de genre est devenu récemment Glyptobothrus. En science, le temps fait son œuvre, le criquet rose n'est pas un canular, l'insecte en l'état (rose - violet) existe dans la nature ! Et, les chercheurs du CNRS UMR 5548 de l'Université de Bourgogne interrogés devront admettre que la vérité du monde peut exister en dehors du (de leur) laboratoire...
En découvrant "in natura" l'insecte rose fluo finalement, on pourrait bien imaginer la dénomination d'arthropode "Gomphocerinae purpurosea" rappelant son homologue Desmoxytes purpurosea, le mille-pattes dragon découvert rose, récemment, dont la couleur aposématique signale la présence de cyanure. Mais, ici, le vrai criquet rose du Morvan n'est pas chargé de cyanure...






Vous pouvez commander le cd-rom : INSECTES ART et IMAGES N°1 à 4
et / ou le cd-rom : Les FOURMIS
en écrivant à l'auteur.

Contacter l'auteur :
eric.ambre.jaune@hotmail.fr




Qui utilise le cd-rom INSECTES Art et IMAGES N°1 ?


Le dossier de l'eau est réalisé à partir des images
de la photothèque I
NSECTES ART et IMAGES


Regarder une présentation du cd-rom Les FOURMIS   








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une photothèque indispensable...