Octobre
1998 - Le Premier Congrès Mondial |
Le
Premier Congrès Mondial des Inclusions de l'Ambre a été
organisé par Messieurs: José Antonio Ardanza Garro
Président du gouvernement Basque. Félix Ormazabal Ascasibar
Député Général de Alava. José Angel
Cuerda Montoya Maire de Vitoria-Gasteiz. Inaxio Oliveri Albisu
Ministre de l'Education et de la Recherche. Pello Salaburu Etxeberria
Recteur de l'université du Pays Basque. Antonio Rivera Blanco
Recteur Député de l'Université de Alava. Mikel
Mintegi Areitioaurtena Député des affaires Culturelles
et de la Langue Basque de la province de Council de Alava.
Le 'World congress on Amber inclusions', a été organisé au Pays Basque Espagnol par le Département de la Culture et de la Langue Basque de la Province de Council de Alava. L'aménagement du colloque, arrangé par le Musée des Sciences de Alava, a reçu la collaboration d'un comité de scientifiques : Dr. Jesus Alonso, Dr. Arturo Apraiz Atutxa, Dr. Eduardo Barron, Dr. Koldo Nunez Betelu, Dr. Vicente Ortuno, Dr. Antonio Arillo, Dr. Enrique Penalver-Molla et Dr. Ruben Cerdan. L'un des prétextes à l'organisation de ce Premier Congrès Mondial des Inclusions de l'Ambre, a été la découverte en 1995 d'un nouveau dépôt d'ambre dans la Circonscription de Alava... Cet ambre, d'une extrême richesse biologique, du point de vue des inclusions, est daté du début du Crétacé. Ce congrès n'a pas eu pour seul objectif de présenter des communications sur ce nouveau gisement... Ce Premier Congrès Mondial, a eu surtout pour but de recenser les différentes techniques d'études des inclusions. Le World Congress on Amber Inclusions de Vitoria Gasteiz, a rassemblé, 4 jours durant, tous les protagonistes qui travaillent à l'étude de l'ambre, de quoi glaner de belles et nombreuses connaissances... Difficile de faire une analyse unique et complète, de 37 exposés durant quatre jours de colloque. Il y avait 111 inscrits et 200 participants... J'ai dénombré 15 nationalités rassemblées pour cet événement étrange et extraordinaire... Les plus grands auteurs étaient évidemment présents, j'en ai reconnu une dizaine. Il y avait une douzaine de scientifiques spécialistes de l'étude de l'ambre... J'ai dénombré 25 étudiants de thèses, dont les seuls travaux sont (malheureusement) les sempiternelles descriptions systématiques des inclusions. J'ai compté une trentaine de responsables attachés à des institutions nationales, et, une quinzaine de dirigeants de Musées Nationaux d'ambre... J'ai remarqué une vingtaine de revendeurs spécialisés dans le commerce de l'ambre. Quelques 70 privés et collectionneurs passionnés. L'assemblée était constituée aussi d'étudiants de tous horizons, et, enfin, de quelques politiques... Une assemblée dense et très hétéroclite... Dans cette réunion où les manants n'accèdent pas aux privilèges de la noblesse scientifique, le climat (assez électrique) aura été très particulier... |
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Dans
cette assemblée, il manque surtout ces hautes "autorités"
(que nous ne nommerons pas) et qui s'estiment trop leader pour participer
à cette petite réunion sans intérêt qui prend
juste l'excuse d'un ambre crétacé pour briller sous les
feux de la rampe... L'équipe absente est-elle occupée à
finaliser l'ouvrage (en préparation) dont le contenu (tenu secret)
risquerait fort d'être récupéré par cette communauté
de requins querelleurs ?... La suite des évènements
confirmera ces inquiétudes... Dans les couloirs, à chaque
pose, en dehors des exposés, chacun fait commerce de tout ce qu'il
a et surtout de ses choses supposées "rares". Les prix
proposés (sous le manteau) sont hallucinants !!!! Le plus
étrange (et très malsain) consiste à voir des collectionneurs
cupides qui font les yeux doux aux scientifiques en leur faisant des cadeaux
(pour espérer un retour sur investissement) évidemment impossible
et qui n'aura jamais lieux. Les scientifiques eux, joue le désintéressement
en aspirant quand même les pièces rares (ignorées
et mal interprétées des collectionneurs) pour s'approprier
les découvertes et les publications privées associées...
C'est le grand déballage du cupide au malhonnête. Et vous
de poser la question "Vous avez trouvé quoi ?"
Réponse du scientifique : "Oh, rien qui peut vous intéresser..."
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La
session des 37 exposés annoncés débute par la présentation
historique de l'ambre par Dieu le Père (David Grimaldi) qui rapporte
les vielles planches des livres anciens où l'on explique que
l'écrin jaune est la sécrétion originelle des arbres
antiques, en précisant au micro que les
paillettes circulaires nées dorénavant à l'autoclave
ne sont pas les écailles avérées de poissons antiques
présents dans la forêt d'ambre (= fakes historiques qui
existent dans les livres) mais le résultat du commerce lucratif
des bijoux. Et une assistance de journalistes de boire les paroles et
de prendre des notes pour préparer des articles... A peine l'exposé
terminé, Dieu le Père donne la parole à ses enfants
(l'auditoire). J'ose me présenter. Je suis E.G., le français
qui vient de remporter le concours Le
Mystère de La Chambre Jaune, (sujet présenté
dans ce congrès) et j'amène une publication en première
page de laquelle j'ai un
alevin dans l'ambre... L'effet produit à cet instant en
présentant les documents est aussi radical qu'un seau d'eau
versé sur les braises d'un feu thésaurisé par des
hommes préhistoriques ! Le sujet est mort, éteint.
Et, Dieu le Père en caressant l'image du bout des doits (ce détail
m'a troublé, pourquoi caresser l'image !) relève la tête
vers ses enfants pour dire : "JE
NE PEUX RIEN DIRE"...
Voila, l'expertise de l'alevin est terminée. Voilà rapporté rigoureusement le début du premier congrès mondial des inclusions de l'ambre... Et, la suite de tourner au vinaigre... |
Le
symposium impossible.
Réunir autour d'une même table (et pour quels objectifs) les protagonistes qui s'intéressent à l'ambre s'avère être une mission mort née. Les polémiques sont préparées en amont (voir par exemple le dossier du progénote des fourmis)... La seule définition des matières, qui conditionne tant de choses (voir ci dessous), est déjà si problématique que la moindre notion discutée tourne à l'affrontement. Les enjeux scientifiques et commerciaux sont si énormes et vitaux que le climat est celui d'une guerre en dessous de table. Résultat des courses, chacun campe sur ses positions... Et le rapprochement impossible n'a fait qu'attiser les concurrences et les rivalités. |
S'il
existe, quel est l'héritage du premier congrès mondial
de l'ambre ? La communication aura été si conflictuelle
et cloisonnée que les organisateurs ont sans doute jeté
l'éponge en effaçant TOUTES les données accessibles
(du web et d'ailleurs). Rien plus rien n'est distribué, toute
la communication est arrêtée. Rien il ne reste rien. Les
seules correspondances qui me parviennent sont celles des conservateurs
des musées de l'ambre xxx et également yyy qui me demandent
les coordonnées de Messieurs x, y z pour récupérer
les échantillons précieux échangés lors
des photographies protocolaires de la cérémonie de propagande
(qui a tourné au vinaigre). Le monde fermé de l'ambre
(miné par la duperie et les faux, et les intérêts
personnels) est assez comparable à ses rivalités sans
fin où des pays se disputent des territoires et se font la guerre
pour seule activité de voisinage. Hors du chemin, point de
salut, point de promenade : LE TERRAIN EST TRUFFE DE MINES !
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Lorsqu'ils
ne sont pas les initiateurs des dossiers (ou les inventeurs, les
rapporteurs des découvertes) les scientifiques rejettent de
façon pathologique (et en bloc) les sujets déployant
dans un message rhétorique les limites des sujets dignes d'intérêts
qui, exprimés, mettent au premier plan leurs intérêts
préalables. Dire cela pour l'ambre n'est pas discourir, accuser
ou dénigrer la science, c'est au contraire pointer réellement
la méthode d'approche des équipes qui appréhendent
les dossiers qu'ils soient de l'ambre ou de tout autre domaine. (La
formule qui résume ce point pourrait-être : "En
dehors de mon travail rien n'existe, vos observations ne sont que des
canulars"). De ce point de vue, étudier l'ambre sous
ses aspects originaux peu ou pas connus (encore ignorés des travaux
de recherche) est considéré par les scientifiques "purs
et durs" comme de l'ésotérisme, de la NON science,
("de la merde en boite, de la pâtée
pour chat" pour reprendre les propos de Monsieur xxx
qui opère dans les locaux de la grande institution parisienne).
Pour rapporter des faits (sans jugement, sans procès), pour raconter la réalité de l'étude de l'ambre, il faut une méthode. Pour dire les faits (rien que les faits), il faut un arbitrage indiscutable, (il faut un outil de vérité)... En creusant le lustre de l'autosatisfaction des chercheurs, on se rend compte que la couche la plus épaisse que portent les "spécialistes" est celle de la condescendance. Les donneurs d'ordres, se jugeant plus intelligents par leurs diplômes, méprisent les petits et étouffent la concurrence pour afficher leurs images et leurs idées sous les feux de la rampe. Pour démontrer ces faits, une méthode efficace consiste à cacher des chevaux de Troie dans des livres qui, ouverts à retardement, démontrent l'envers fondamentalement conflictuel du décor... Le cheval de Troie est un l'outil imparable qui montre le vrai caractère d'antagonisme de travail de ceux qui s'intéressent à l'ambre... Les personnes qui utilisent l'ambre pour conduire des animations pédagogiques (gratuites) ne sont pas légion en France. Et, on pourrait croire qu'il y a suffisamment de place pour tout le monde... Malheureusement c'est sans compter avec la "paranoïa" des spécialistes... En effet, les équipes qui veulent rester leader ont développé un système de validation par les pairs qui accorde vie ou mort à celui qui instruit ou regarde l'ambre ici ou là. Le système agit en secret (par attaques, critiques gratuites et piratage) comme une institution de régulation et de contrôle : "hors du chemin de l'église, point de salut"... Nous et nous seuls donnons LA Vérité... . |
"L'activité
scientifique ne consiste pas simplement à découvrir une
réalité cachée; il s'agit d'une entreprise conflictuelle
dont le but est de produire des faits scientifiques et de construire
une réalité pouvant résister aux objections des
autres scientifiques." Bruno Latour, Steve Woolgar,
La vie de laboratoire, La Découverte, 1993.
La recherche scientifique qu'elle soit de l'ambre ou d'ailleurs n'est qu'un élément du travail et Bruno Latour insiste parfaitement sur l'importance de la partie " valorisation ". Il montre aussi que pour mettre toutes les chances de son côté, le directeur modifie la date de certains colloques, oublie de citer ses concurrents et observe (en cachette) les homologues et ce qu'ils font dans d'autres domaines... L'activité et la réussite (avérée) du laboratoire est le fruit de ces "surveillances" surtout conflictuelles. Pour les travaux scientifiques de l'ambre il FAUT SURTOUT étudier les pratiques réelles des scientifiques (manipulateurs) et non pas les seuls concepts (évidemment paléontologiques). Un conflit entre des équipes de recherche n'est pas une rivalité de personnes c'est une incompatibilité structurelle de fonctionnement ! "Les coulisses" de la science ambrée mettent en cause la suprématie de l'épistémologie des sciences qui s'attache à la logique des arguments et aux idées scientifiques. L'appropriation des idées est le quotidien (inconscient) des personnes qui se côtoient et parfois travaillent ensembles. Les nouvelles technologies qui permettent d'écrire vite et d'accéder sans délais aux bibliographies amplifient la dérive insidieuse d'appropriation et le piratage ("inconscient") enraciné dans une situation conflictuelle aussi défensive qu'offensive afin de figer un rapport de forces qui doit toujours être favorable. Espace sacré de la raison pure triomphante et du progrès salutaire, la science (ici des fossiles) simple terrain de guerre sociologique, fonctionne comme le sport propagande qui, en compétition, pratique le dopage des performances. Il serait intéressant de publier des témoignages (sincères) de savants, il serait instructif de mener une étude documentée sur la vie quotidienne des laboratoires. L'exemple du conflit franco-américain sur la découverte du Sida considéré comme "le pire que l'on puisse relever dans toute l'histoire de la science", jette une ombre sinistre sur le principe essentiel de la coopération. La coopération, pour l'ambre, n'est qu'un feu de paille où les seules lueurs visibles (sans chaleur) ont été observées au premier congrès mondial de l'ambre en Espagne en octobre 1998... |
La vraie face cachée de l'étude scientifique de l'ambre. |
Espace
sacré de la raison pure triomphante, le monde "scientifique"
de l'ambre est essentiellement un panier de crabes où le vivant
du jour pince son voisin puis le mange lorsque ce dernier meurt sous
le poids de la concurrence assassine, (ignorée du public). Pour
démontrer (sans aucune exagération) la réalité
de cette guerre sociologique dont le but est d'asseoir une suprématie,
une méthode efficace consiste à cacher
des chevaux de Troie dans une publication pour suivre l'appropriation
puis la diffusion de la coquille. La vérité dérisoire
révélée plus tard constitue une pièce intéressante
pour démontrer les rouages de la science spectacle souvent ignorés
du public.
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La
course au prestige "ambré", la concurrence fait rage
à tous les étages : "C'est
nous qui avons les ambres les plus anciens, c'est nous les premiers
qui avons récupéré l'ADNa (=antique) des fossiles,
c'est nous qui avons les plus vielles fourmis du monde dans nos gisements,
etc., etc." ... Les
présentations orales, les publications, NE SONT qu'un étalage
de pièces argumentées dans un "conflit" multi
horizon assez général... Dans ce système de la
course au prestige, les équipes sont plutôt hermétiques
et ne pratiquent l'échange et/ou le rapprochement que sous certaines
conditions risibles très étranges... Bref, bien venu dans
le monde "scientifique". Et, dans ce climat, remporter le
concours organisé par La Recherche, ne peut qu'attirer les
attentions (pas toujours amicales)...
Le but ultime de la science, c'est la recherche de LA "Vérité". Mais, la science (de l'ambre) est comme tout le reste : "contaminée", malmenée et détournée de sa voie... La science de l'ambre n'est par une narration contemplative de la vérité... Propagandes, manipulations, prises d'intérêts, recherches de la notoriété, modalités arrangées des publications, modifications des données, mensonges sur les découvertes et les inventions... Comment rester crédule dans un tel décor ? Pour être certain de ne pas être associé au "système" et être un produit du système, (vous l'êtes plus ou moins lorsque vous remportez le concours consacré aux fourmis et que vous publiez des articles de synthèse et de vulgarisation sur l'ambre) j'ai déposé intentionnellement des chevaux de Troie dans mes découvertes pour démontrer l'appropriation frauduleuse des sujets par les autorités donneuses d'ordres... (Le coup de grâce à la discipline)... La disparition complète de tous les travaux du web relatifs au premier congrès mondial de l'ambre (suppression par les protagonistes eux-mêmes) n'est-elle pas la démonstration d'une radicalisation sévère des méthodes modernes ? |
Le
Storytelling (ou conte de faits) appliqué à l'ambre
est une sorte de "racontage d'histoires" où les "spins
doctors" (les chargés en communications) expliquent en monologues
que tout va bien et que leurs découvertes récentes
sont surtout formidables et grandioses... Le Storytelling du premier
congrès mondial de l'ambre (en Espagne, octobre 1998) n'aura
distillé qu'une vision idéalisée où des
équipes auraient pratiqué l'échange désintéressé
dans une synergie collégiale profitable à la science...
Ne soyons pas dupe.
Derrière la propagande, la guerre fait rage à tous les étages ! Les équipes se livrent à des attaque sordides, teintées de commerce, de notions étranges sur l'intérêt dogmatique des collections et d'intérêts surtout honorifiques pas toujours synonymes de rationalité et d'entente respectueuse. Le vol, l'appropriation de concept, l'usurpation, l'invention pure et simple, sont les règles de ce jeu de combat (où, dopage compté, tous les coups sont permis)... Les travaux sont vérolés par des espions qui intègrent les équipes pour introduire des erreurs volontaires, lesquelles, discréditent la valeur des publications... Le premier congrès mondial des inclusions de l'ambre est mort dans l'uf. La rivalité (en amont) aura eu raison de la pérennité du sujet... Chacun travaille surtout dans son coin sans donner audience ni attention aux homologues rivaux... Bien évidemment ces affirmations (sévères) pourraient être étayées par des dizaines histoires truculentes... J'ai publié un compte rendu TRES édulcoré (ci-contre) du premier congrès mondial des inclusions de l'ambre sans oser révéler les tensions... Dans les faits, les inclusions présentées à l'expertise sont dénigrées, ridiculisées (prenons le cas de l'alevin). Assimilés à une concurrence, les travaux sont fustigés (une couverture de livre). Les découvertes indéniables, fondamentales (comme la conservation des pigments fossiles) sont déclarées impossibles. Issu du monde de l'art, -refusant le climat des rivalités que se livrent les équipes de recherches-, j'ai surtout conservé autant que possible l'orientation volontairement artistique de mes images. Ce qui a focalisé les moqueries des donneurs d'ordres... Toujours optimiste, malgré les attaques, (et porté vers d'autres horizons via le développement d'Internet), j'ai souhaité fédérer les protagonistes en les faisant signer (voir ci-dessous) la photographie de couverture de mon premier livret pour éditer ma monographie sur l'ambre (1990-1998) dans une version plus esthétique (juin 2002). Outre l'intérêt que l'on peut porter à l'ambre et l'enrichissement important d'approfondir un sujet, l'aspect le plus éducateur (pour l'ambre) consiste à suivre toutes les histoires attachées à l'édition d'un livre ou celles plus énormes en arrière du congrès... L'envers du décor de l'étude scientifique de l'ambre est hallucinant... |
Sur
les réseaux sociaux où l'information circule (sans
contrainte), les seules correspondances relatées par rapport
au premier congrès mondial de l'ambre de 1998 sont celles de
rivalités sempiternelles. Les responsables du musée
xxx sont en guerre contre les autorités de la grande institution
xxx et me demandent (à moi Eric G.) d'interférer pour
hypothétiquement récupérer des pièces de
collection en menant des enquêtes... (CE QUE JE REFUSE). Tout
ceci pour dire que nous somme TRES loin des synergies et des échanges.
Les équipes qui travaillent à étudier l'ambre
se livrent des guerres débridées...
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Le
Premier Congrès Mondial des Inclusions de l'Ambre, Pays Basque
Espagnol |
Les
signatures des intervenants...
Ce
document ci-dessus composé par Eric GEIRNAERT n'a aucune |
Le
Premier Congrès Mondial |
Au
final, donc, le premier congrès
Mondial espagnol de l'ambre n'aura été qu'un
coup d'épée dans l'eau.
Organisé comme un terrain de jeu autour de la découverte d'un gisement insectifère à Alava dont on souhaitait SURTOUT médiatiser l'importance, l'organisation du Premier Congrès Mondial de l'Ambre n'aura fait que de réunir en un même lieu les protagonistes qui étudient chacun de leur côté -et sans synchronisation- les oléorésines fossiles. Outre la définition des matières (très discutées et polémiques!) -faut-il appeler ambre toutes les résines fossiles ?-, l'aspect hétéroclite des exposés (parfois contradictoires) aura démontré que le moteur de la course aux publications est rigoureusement la concurrence que se livrent les équipes de recherches. Pays organisateur, après l'Espagne on a pensé au Liban puis la Pologne, etc. ... D'autres organisations (des enseignes déjà commerciales) ont vainement essayé de reprendre le flambeau du rêve utopique d'une étude mondiale pluridisciplinaire (et désintéressée) des inclusions organiques des ambres. Mais, non, L'objectif d'une synergie magnanime n'est pas envisageable. L'ambre c'est la concurrence et SURTOUT PAS la synergie. Des petits nouveaux arrivés dans la course aux inventaires (passé des araignées aux abeilles) proposent au public pour la somme de 10.000€ de donner votre patronyme au nom des nouvelles espèces identifiées. Après avoir donné le nom du père, du fils et des petits enfants aux fossiles, les chercheurs (et c'est très sérieux) vendent les noms scientifiques au public. Les abeilles contemporaines et subfossiles d'Amérique centrale ont désormais des noms de clans. L'étude de l'ambre et du copal, (substitut très rentable) est résolument guidée par l'argent. L'art est inutile ! Vive la science commerciale ! Les salons d'exposition, qui revendiquent l'exclusivité de l'hégémonie du mtériel balte (de plus en plus rare et donc contrefait), exposent des pièces dénaturées pour préparer le public qui devra acheter la joaillerie faite de pièces si trafiquées qu'elles ne fluorescent plus... De leur côté les scientifiques veulent maintenir l'idée que l'inventaire de biodiversité des progénotes antiques est VRAIMENT le seul travail digne d'intérêt qui sauvera l'ambre de son écueil commercial. Mais les scientifiques sont des "joueurs" (pareillement intéressés). Prenons l'exemple des résines indiennes. Les bonnes résolutions d'hier (qui consistaient à caractériser définitivement l'ambre et le copal), sont vite oubliées. Et, pour tenir des publications spectacles, le vocable est toujours arrangé au cas pas cas. Le copal (matière sans valeur) devient alors un super ambre ! Je me souviens de quelques personnes venues présenter leurs observations des ambres de l'Oise (en fait un copal) au Premier Congrès Mondial espagnol, elles portaient la petite chemisette de clan floquée au logotype qui devait affirmer l'identité forte de LA Découverte FRANCAISE... D'ailleurs le découvreur du site (à qui j'ai proposé de payer le billet de train et les frais d'hôtel pour assister au congrès !!!) a été techniquement évincé par ses pairs pour ne pas nuire à la notoriété des leaders... Aujourd'hui, les protagonistes (encore impliqués aux études de l'ambre) qui croient pouvoir retirer un certain prestige sont isolés dans un travail qui agonise et espère sa synergie (impossible). Si réellement c'était la compréhension des choses qui guidait les équipes, pourquoi n'y a t-il pas encore une base informatique commune (gratuite) de toutes les références des espèces intéressantes de l'ambre ? Bon, certaines passerelles existent en "peer-reviewed-open-access" comme http://xxx qui compile et vend ses travaux de systématiques de l'ambre... Les personnages, pour le coup, assez satisfaits, sont les guerriers d'hier... Publier ici en peer-reviewed-open-access et faire la guerre là n'est pas incompatible.. Et Open acces ne veut pas dire Free access et les travaux pdf en noir et blanc sont payants... Pratiquant le : "Tout à moi, RIEN pour les autres" on regrettera évidemment que les animateurs, revenus du congrès (où les espagnols avaient bien expliqué la prospection manuelle respectueuse) ont saccagé les sites des ambres de l'Oise par une collecte massive (500 tonnes amassées) à la grue ! Collecter les roches encaissantes durant l'été 1999 d'un site primaire (=non remanié, donc fragile) à la grue est identique à l'esprit colonial cupide qui ouvre les monuments égyptiens à la dynamite ! Bref, sans commentaire Et qui a fait les belles découvertes ???? Au final, faire signer tous les protagonistes de l'ambre sur un même document -pour préparer : "LA ROUTE gratuite d'UN AMBRE MEILLEUR" aura été un coup d'épée dans l'eau... |
Correspondance
d'Oliver R. |
Le rapprochement "intime" des opposés... La science meurt et le business de l'ambre devient vraiment prépondérant. Les vrais congrès scientifiques mondiaux (pour l'ambre) sont à la traîne...Et dans ce paysage de l'argent ROI, une tendance générale se dessine. Les organisateurs des manifestations purement commerciales s'achètent une "bonne éthique" en sponsorisant les publications de sciences. Lesquelles focalisent évidemment à étudier (dénoncer les faux) et les couleurs inhabituelles des gemmes améliorées... Les auteurs sans grande audience publient leurs expertises pour différencier les ambres chauffés, mêlés au copal récent... etc., etc. En fait les vendeurs "trafiquants" s'achètent une bonne conduite et un "droit de négocier en sponsorisant les auteurs, chercheurs qui trouvent là une antenne pour publier leurs travaux dont le contenu n'a à vrai dire pas grande importance. Cette association assez contre nature est profitable au commerce qui phagocyte encore d'avantage l'aspect scientifique et intellectuel de l'ambre. Donnons un exemple. L'observation la plus farfelue concerne ce rapprochement entre ceux qui se battent comme des lions pour dénoncer la fraude des ambres verts artificiels et ces vendeurs qui proposent ces matières nées sous autoclaves au marcher de dupe. Pour tenir une comparaison c'est comme si les braconniers d'une réserve naturelle payaient les frais d'essences des vétérinaires dont le travail consiste à soigner les espèces (blessées) qui seront chassées à la prochaine cession... Pendant ce temps là l'ambre anime les circuits mafieux. |
Les
grands salons, "petites" foires aux dupes ?
Dorénavant, les salons les plus prestigieux consacrés
à vente de l'ambre, ont
trouvé la solution ultime de "sponsoriser"
les études scientifiques qui
évidemment dénoncent les faux... Et, dans ces lieux où
le
commerce est totalement débridé des choses très
étonnantes (ci-dessous) sont exposées.
Au
célèbre salon xxx consacré à l'ambre,
on se demande si les exposants ne sont pas des "grands joueurs".
C'est assez étrange, ils nous présentent (chaque année)
les mêmes pièces muséales (ci-dessus) qu'ils affirment
être des ambres fossiles... Mais,
si c'est un fossile d'ambre, pourquoi les matières exposées
se dessèchent-elles sous les lampes halogènes d'exposition ???
Pend-t-on ici les visiteurs pour des clients crédules qui ne savent
pas expertiser l'ambre authentique ? Un ambre fossile, (fossilisé,
donc stable) ne se rétracte pas... Bref, le salon d'exposition
xxx est le théâtre de présentations assez étonnantes
pour ne pas dire hallucinantes !
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© 1998, document exclusif. Ambre.Jaune.free.fr,
document extrait du cd-rom Ambre et publié dans le Mag-AMP-
Contact E-mail Auteur : eric.ambre.jaune@hotmail.fr
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